mardi 22 novembre 2016

LASSIE OF CHESTER

Type : Cotre crevettier (Morecambe bay prawner).



Gréement : Mât en une seule  partie ; Voiles blanches. Grand-voile portant le matricule CH 68, 2 focs sur bout-dehors et trinquette ; flèche.
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1937 à Conwy (Pays de Galles), au chantier Crossfield Brothers.
Utilisation initiale : bateau de pêche (crevettier)
Autres noms : ?
Dernière nationalité connue : galloise, britannique.
Port d'attache : Port Penrhyn à Bangor (Pays de Galles)
Utilisation : Voilier de promenade
 
Signification du nom : Lassie  un prénom féminin ; Chester a été le port d'attache du bateau. Situé en Angleterre, tout près de la frontière avec le pays de Galles, sur la rive droite de la Dee.
Longueur hors-tout : 14,6 m
Longueur de la coque : 11 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,35 m
Tirant d'eau maximal : 1,45 m
Tirant d'air : 9 m
Déplacement :   t.
Surface maxi de voilure : 93 m² 

État : transformé en yacht et remis à neuf en 1995 par son propriétaire actuel, bien entretenu depuis.
Avant : étrave  presque verticale, convexe ; bout-dehors

Arrière : voûte, couronnement arrondi
Coque : blanche, pavois noir, lisse en bois verni.

Superstructures : rouf en bois verni, cockpit.

   Lassie est l'un des derniers bateaux de pêche à la crevette construits, avant la 2ème guerre mondiale , à Conwy (nord du Pays de Galles) . Il a d'abord été immatriculé CH  51 ; puis CH 68 durant la 2ème guerre mondiale. Par la suite, il a été motorisé et déplacé à Workington (comté de Cumbria), avant d'être désarmé en tant que bateau de pêche en 1980. Abandonné sur une vasière et se transformant peu à peu en épave, Il a été déplacé à Bangor et complètement restauré et transformé en voilier de plaisance, en 1994 - 1995. il a encore été restauré par la suite et est très bien entretenu. Lassie participe à de nombreuses régates de voiliers traditionnels età des rassemblements. Il était notamment  à Brest et Douarnenez en 2012, ainsi qu'à Douarnenez en 2014
    Le cotre est classé monument historique. 
    Plus de détails et d'autres photos sur le  site de Lassie of Chester.

lundi 14 novembre 2016

JEUNE ARIANE


Type : Cotre à corne (réplique de cotre pilote)
Jeune Ariane pendant la semaine du golfe du Morbihan 2013
Jeune Ariane en 2007, à Saint-Malo (départ de la Route du Rhum)
Jeune Ariane lors des Tonnerres de Brest 2012
Gréement : mât en 2  parties (à chouque) ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette La grand-voile porte l'immatriculation TS 329 (TS pour Tall ship)
 


Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1977,  au chantier Servain, à Granville, dans la Manche.
Autres noms  : 
Utilisation initiale :  voilier de croisière ; réplique de cotre pilote du Croisic, du XIX ème siècle.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Le Croisic, en Loire Atlantique
Dernière utilisation connue : Voilier école et de croisière.

Signification du nom : Jeune Ariane : un prénom féminin, comme c'est le cas pour les noms de la plupart des cotres pilotes.

Longueur hors-tout :  19 m
Longueur de la coque : 15 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 4 m
Tirant d'eau maximal : 2,4 m
Tirant d'air : 18 m
Déplacement : 25 t.
Surface maxi de voilure : 190  m² 

État : entretenu régulièrement
Avant : étrave inclinée ; bout-dehors.
Arrière : tableau presque vertical, très différent de l'arrière des pilot cutter du sud-ouest de l'Angleterre.
 
Coque : en 2013, blanche, pavois bleu clair (voir photo au début de l'article). Dans le passé, elle a été différemment peinte, notamment noire à pavois blanc ; plus anciennement, blanche à pavois vert.

Superstructures : rouf blanc en avant du poste de barre ; naguère, il était couleur bois.
     Jeune Ariane est un des premiers voiliers traditionnels construits avant la grande vague de la fin des années 1980 : il a en effet été construit en 1977, à une époque où les gens qui s'intéressaient en France à ce type de bateau étaient bien rares.
    Depuis, il a beaucoup navigué en croisière, souvent comme voilier école ; il a participé à des tall ship races, comme en témoigne le numéro TS 329 que porte sa grand-voile. 
    Aujourd'hui basé au Croisic, commandé par Christophe Le Picard Ducroux, le bateau propose des sorties à la journée (11 personnes) entre la Loire, le Morbihan et Belle-Île, et des croisières plus lointaines (6 personnes) ; il a participé à de très nombreux rassemblements de voiliers traditionnels en Bretagne et en Normandie. Jeune Ariane participait aux semaines du Golfe du Morbihan 2011 et 2013.
Depuis quelque temps, on ne le voyait plus dans les rassemblements de vieux gréements (nous l'avons aperçu, fin 2015, apparemment abandonné, dans le grand bassin de saint-Nazaire. Il est, en novembre 2016, signalé en vente, à un petit prix compte tenu de son état. Si vous êtes intéressé, vous pouvez contacter Jean-François Garenne, le patron de Lola.
 
     site du voilier (jeuneariane.com).

mardi 14 juin 2016

ERNESTINE

Type : Cotre à corne (Pomeranian Jacht quatze).


Gréement : 1 mât en une seule partie; grand- voile à corne, flèche ; un foc, une trinquette; voiles marron. Vergue et fortune carrée pour le portant.
Matériaux : coque  et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1899 au chantier Manthe à Wolin, en Pologne.
Autres noms  :  Hidegaard
Utilisation initiale : bateau de plaisance
Dernière nationalité connue : allemande
Port d'attache : Muglitz  (Ile de Rügne))
Utilisation actuelle : voilier de croisière 

Signification du nom : Ernestine : un prénom.
 :
Longueur hors-tout : 26 m
Longueur de la coque : 18,5 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 5,2 m
Tirant d'eau maximal : 2,3 m
Tirant d'air :   m
Déplacement :  t
Surface maxi de voilure : 200 m² 
État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  arrondie, bout-dehors.
 
Arrière : tableau incliné, "porte-manteaux" pour l'annexe.
 

Coque : noire, ligne blanche.
 

Superstructures : rouf blanc.

   Ernestine est un ancien bateau de pêche de la mer Baltique construit à la fin du XIXème siècle. Il possédait un vivier pour le transport de poissons vivants et a été gréé en goélette. Il a été restauré plusieurs fois ; les plus récentes vers 1960, en 1987 et en 2008 - 2009 cette dernière après un abandon de quelques années). Le bateau peut embarquer 12 personnes en croisière et 24 en sortie de la journée. Il est réputé rapide, ayant battu Wylde Swan en régate !

lundi 13 juin 2016

FLEUR DE LYS

Type : Cotre à corne


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette ; réduction de la grand-voile grâce au gui à rouleau. voiles non, installées.


Matériaux : coque et pont en bois (coque en chêne et pitch-pin, pont en iroko)  ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1926, à Plouhinec (Finistère), au chantier Laudrac.
Autres noms  : aucun ?Montjoie II
Utilisation initiale :  bateau de pêche  (langoustier d'Audierne, puis de Camaret)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Douarnnez (Port-Rhu)
Dernière utilisation connue : Aucune , en attente de restauration (futur bateau musée ?)

Signification du nom : Fleur de Lys : la fleur, ou le symbole de la royauté ???
Longueur hors-tout :  17 m
Longueur de la coque : 12,9 m
Longueur à la flottaison : 10,5 m 
Largeur maximale : 4,6 m
Tirant d'eau maximal : 2,4 m
Tirant d'air : 12 m (mât)
Déplacement : 16 t.
Surface maxi de voilure :   128 m² 

État : médiocre.
Avant : étrave inclinée ; bout-dehors non installé. 
Arrière : voûte et tableau élancé ; barre franche.

Coque : blanche et bleu clair, pavois bleu clair.

Superstructures : rouf bas.
 
      Fleur de Lys est un ancien langoustier qui a travaillé au départ d'Audierne puis de Camaret. Après la guerre, il a été utilisé par une organisation de scouts et rebaptisé Montjoie II. Puis il a été converti en bateau de plaisance (1954) et à retrouvé son nom d'origine. Il a séjourné quelque temps en Méditerranée, où il a pratiqué le charter (il était alors équipé d'une barre à roue), avant de revenir dans le Finistère (en passant par le canal du Midi) ; Il est actuellement amarré dans le Port-Rhu de Douarnenez, en mauvais état mais à flot, en attente de financement pour une éventuelle restauration.