dimanche 18 mars 2018

INDOMPTABLE


Type : Cotre à corne  ou sloup (coquillier de la rade de Brest).



Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, rouge ; une trinquette marron ; haut du mât et espars bleus. possibilité de porter un flèche, et un foc amuré sur bout-dehors


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1947 au chantier  Stipon du Fret (en rade de Brest, dans la presqu'île de Crozon)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau de pêche (coquillier) travaillant au départ de Logonna-Daoulas, en rade de Brest.

Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Auray, port de Saint-Goustan (Morbihan)

Dernière utilisation connue : Voilier privé, servant de voilier-école.
 
Signification du nom : Indomptable : Le bateau est heureusement plus sage que son nom le laisserait penser, sinon il aurait été difficile de l'utiliser pour travailler. Mais, après tout, c'est peut-être le patron qui était indomptable ? A noter que le nom inscrit sur le bateau ne comporte pas d'article, Ne pas confondre avec le sous-marin  nucléaire lanceur d'engins  L'indomptable ; Celui-ci, lorsqu'il n'est pas en mission, est tapi juste en face de l'ancien port d'attache d'Indomptable,  Logonna, dans la fameuse Île longue.

Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 10,55m
Longueur à la flottaison : 9,4m 
Largeur maximale : 4,1 m
Tirant d'eau maximal : 1,8 m
Tirant d'air :  13 m
Déplacement : 13 t.
Surface maxi de voilure : 121 m² (71 m² sans flèche et sans foc)


État : restauré récemment, état neuf.
Avant : étrave  faiblement inclinée.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche. 
Coque : bleue, liston noir. immatriculation à l'avant  AY 267507 (AY pour quartier d'Auray ; le numéro est resté le même que quand le bateau était immatriculé dans le quartier de Brest. Nom écrit à l'arrière sur chaque bord.

Superstructures : Bateau ponté ; superstructures plus basses que le pavois (descente, panneaux).
     Indomptable est un ancien bateau de pêche de la rade de Brest. Lancé en 1947, il n' a été motorisé qu'en 1953 et a dragué les coquilles Saint-Jacques et autres coquillages en rade de Brest  jusqu'en 1977. Il a ensuite servi d'école de voile jusqu'en 1990, puis a été délaissé. Indomptable était en bien mauvais état quand Frédéric Barbary, un libraire d'Auray, passionné de voiliers traditionnels, l'a racheté. Il a fallu une restauration très poussée, quasiment une reconstruction, pour que le bateau soit à nouveau en état de naviguer.
   C'est aujourd'hui chose faite : Indomptable  a été mis à l'eau durant  la semaine du Golfe du Morbihan 2013 et y a effectué ses premières sorties. Il est maintenant basé à Saint-Goustan et effectue des balades dans la rivière d'Auray, dans le golfe du Morbihan et en pleine mer. Il participait bien sûr aux Semaines du Golfe 2015 et 2017.


mardi 16 janvier 2018

MARTHA II (MN 69)






Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand- voile à corne marron; un foc blanc et une trinquette  marron foncé.
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1876 en Angleterre
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : smack coquillier (bateau draguant les huîtres).
Dernière nationalité connue : britannique
Port d'attache : Maldon (Blackwater marina)
Utilisation : Voilier de croisière et de promenade  privé.
Signification du nom : Martha :un prénom.

Longueur hors-tout : 21 m
Longueur de la coque : 15 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :   m
Déplacement :   t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État :  restauré, bien entretenu
Avant : étrave  verticale ; long bout-dehors. 

Arrière : voûte et tableau très inclinés ; barre franche.
Coque : gris clair, pavois gris foncé orné d'une ligne jaune.


Superstructures :aucune.

  Martha II est un smack de l'est de l'Angleterre. Ce bateau a dragué les huîtres jusqu'en 1950, soit quasiment 75 ans d'activité. Ses actuels propriétaires l'ont racheté en 1990 et l'ont fait restaurer de la façon la plus fidèle possible.

mardi 22 novembre 2016

LASSIE OF CHESTER

Type : Cotre crevettier (Morecambe bay prawner).



Gréement : Mât en une seule  partie ; Voiles blanches. Grand-voile portant le matricule CH 68, 2 focs sur bout-dehors et trinquette ; flèche.
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1937 à Conwy (Pays de Galles), au chantier Crossfield Brothers.
Utilisation initiale : bateau de pêche (crevettier)
Autres noms : ?
Dernière nationalité connue : galloise, britannique.
Port d'attache : Port Penrhyn à Bangor (Pays de Galles)
Utilisation : Voilier de promenade
 
Signification du nom : Lassie  un prénom féminin ; Chester a été le port d'attache du bateau. Situé en Angleterre, tout près de la frontière avec le pays de Galles, sur la rive droite de la Dee.
Longueur hors-tout : 14,6 m
Longueur de la coque : 11 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,35 m
Tirant d'eau maximal : 1,45 m
Tirant d'air : 9 m
Déplacement :   t.
Surface maxi de voilure : 93 m² 

État : transformé en yacht et remis à neuf en 1995 par son propriétaire actuel, bien entretenu depuis.
Avant : étrave  presque verticale, convexe ; bout-dehors

Arrière : voûte, couronnement arrondi
Coque : blanche, pavois noir, lisse en bois verni.

Superstructures : rouf en bois verni, cockpit.

   Lassie est l'un des derniers bateaux de pêche à la crevette construits, avant la 2ème guerre mondiale , à Conwy (nord du Pays de Galles) . Il a d'abord été immatriculé CH  51 ; puis CH 68 durant la 2ème guerre mondiale. Par la suite, il a été motorisé et déplacé à Workington (comté de Cumbria), avant d'être désarmé en tant que bateau de pêche en 1980. Abandonné sur une vasière et se transformant peu à peu en épave, Il a été déplacé à Bangor et complètement restauré et transformé en voilier de plaisance, en 1994 - 1995. il a encore été restauré par la suite et est très bien entretenu. Lassie participe à de nombreuses régates de voiliers traditionnels età des rassemblements. Il était notamment  à Brest et Douarnenez en 2012, ainsi qu'à Douarnenez en 2014
    Le cotre est classé monument historique. 
    Plus de détails et d'autres photos sur le  site de Lassie of Chester.

lundi 14 novembre 2016

JEUNE ARIANE


Type : Cotre à corne (réplique de cotre pilote)
Jeune Ariane pendant la semaine du golfe du Morbihan 2013
Jeune Ariane en 2007, à Saint-Malo (départ de la Route du Rhum)
Jeune Ariane lors des Tonnerres de Brest 2012
Gréement : mât en 2  parties (à chouque) ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette La grand-voile porte l'immatriculation TS 329 (TS pour Tall ship)
 


Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1977,  au chantier Servain, à Granville, dans la Manche.
Autres noms  : 
Utilisation initiale :  voilier de croisière ; réplique de cotre pilote du Croisic, du XIX ème siècle.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Le Croisic, en Loire Atlantique
Dernière utilisation connue : Voilier école et de croisière.

Signification du nom : Jeune Ariane : un prénom féminin, comme c'est le cas pour les noms de la plupart des cotres pilotes.

Longueur hors-tout :  19 m
Longueur de la coque : 15 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 4 m
Tirant d'eau maximal : 2,4 m
Tirant d'air : 18 m
Déplacement : 25 t.
Surface maxi de voilure : 190  m² 

État : entretenu régulièrement
Avant : étrave inclinée ; bout-dehors.
Arrière : tableau presque vertical, très différent de l'arrière des pilot cutter du sud-ouest de l'Angleterre.
 
Coque : en 2013, blanche, pavois bleu clair (voir photo au début de l'article). Dans le passé, elle a été différemment peinte, notamment noire à pavois blanc ; plus anciennement, blanche à pavois vert.

Superstructures : rouf blanc en avant du poste de barre ; naguère, il était couleur bois.
     Jeune Ariane est un des premiers voiliers traditionnels construits avant la grande vague de la fin des années 1980 : il a en effet été construit en 1977, à une époque où les gens qui s'intéressaient en France à ce type de bateau étaient bien rares.
    Depuis, il a beaucoup navigué en croisière, souvent comme voilier école ; il a participé à des tall ship races, comme en témoigne le numéro TS 329 que porte sa grand-voile. 
    Aujourd'hui basé au Croisic, commandé par Christophe Le Picard Ducroux, le bateau propose des sorties à la journée (11 personnes) entre la Loire, le Morbihan et Belle-Île, et des croisières plus lointaines (6 personnes) ; il a participé à de très nombreux rassemblements de voiliers traditionnels en Bretagne et en Normandie. Jeune Ariane participait aux semaines du Golfe du Morbihan 2011 et 2013.
Depuis quelque temps, on ne le voyait plus dans les rassemblements de vieux gréements (nous l'avons aperçu, fin 2015, apparemment abandonné, dans le grand bassin de saint-Nazaire. Il est, en novembre 2016, signalé en vente, à un petit prix compte tenu de son état. Si vous êtes intéressé, vous pouvez contacter Jean-François Garenne, le patron de Lola.
 
     site du voilier (jeuneariane.com).