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lundi 28 mars 2011

PARTRIDGE


Type : Cotre à corne
Partridge (à gauche) rencontrant Luworth

Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette ; divers spis (une des photos le montre avec un spi symétrique t un spi asymétrique en même temps).



Matériaux : Coque et pont en bois (charpente renforcée par des pièces métalliques) ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1885, au chantier Camper et Nicholson (sur des plans de JB Webb), en Angleterre ; reconstruction à La Ciotat (lancement en 1997)
Autres noms  : Tanagra
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.

Signification du nom : Partridge est le nom anglais de la perdrix.
Longueur hors-tout : 21,9 m
Longueur de la coque : 15,1 m
Longueur à la flottaison : 13,1 m 
Largeur maximale : 3,2 m
Tirant d'eau maximal : 2,6 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 28 t.
Surface maxi de voilure : 215 m²au près.

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.

Avant : étrave verticale ; bout-dehors.

Arrière : voûte très élancée.
Coque : blanche.

Superstructures : très discrètes.
   Partridge a été construit aux chantiers Camper et Nicholson en 1885, ce qui en fait un des plus vieux yachts qui naviguent aujourd'hui , après Germaine (1882), auquel il ressemble. On sait peu de choses sur son histoire ancienne ; il a été longtemps abandonné et a été retrouvé sur une vasière de la rivière Blackwater (la rivière de Maldon, dans l'Essex), en 1980. La vieille coque délabrée a été sauvée par Alexander Laird : Cet architecte anglais l'a reconstruit, avec P. Saxby, dans son chantier "Classic Works" de La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône. Remis à l'eau en 1997, il navigue maintenant en Méditerranée, où il participe aux régates de yachts classiques. Il a de nouveau été restauré en 2004-2005.
    La silhouette de Partridge ressemble à celle de Marigold, mais celui-ci est plus grand et peint en noir.

MARIGOLD

Type : Cotre à corne


Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette.



Matériaux : Coque et pont en bois (charpente renforcée par des pièces métalliques) ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1892,au chantier Camper et Nicholson (sur des plans de Charles Nicholson), en Angleterre
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.

Signification du nom : Marigold est le nom anglais donné à certaines fleurs jaunes ou orangées : souci, œillet d'Inde, rose d'Inde


Longueur hors-tout : 25,3 m
Longueur de la coque : 18 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,5 m
Tirant d'eau maximal : 2,7 m
Tirant d'air :  29,3 m
Déplacement : 39 t.
Surface maxi de voilure : 250 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave verticale ; bout-dehors.

Arrière : voûte très élancée.
Coque : noire.

Superstructures : très discrètes.
   Marigold est un yacht de course-croisière construit en 1892 par Charles Nicholson, dont c'était le premier grand voilier. Il a remporté de nombreuses régates jusqu'à la première guerre mondiale ; puis il a connu des périodes d'abandon, alternant avec des restaurations de moins en moins efficaces ; il a aussi été gréé en cotre bermudien, puis, entre 1962 et 1972, en goélette. Marigold a bien failli disparaitre définitivement, échoué sur une vasière du sud de l'Angleterre.
    Trouvé en 1981 par un artiste anglais qui a su reconnaître le chef d'œuvre qui se cachait sous la coque presque pourrie, il a été reconstruit à l'identique. Marigold, ressuscité, navigue à nouveau depuis 1994. On peut le voir en Méditerranée, où il participe aux régates classiques et est parmi les plus rapides de sa catégorie ; On remarquera son étrave verticale (qu'on retrouve aussi sur Partridge), rare sur les yachts mais fréquente sur les cotres pilotes.

LADY MAUD


Type : Cotre à corne
 
 




Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette bômée.

Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1907, sur la Hamble river, en Angleterre
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Auray (Morbihan)
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.

Signification du nom : Lady Maud : Maud était le prénom de la jeune Anglaise à laquelle ce bateau a été offert en cadeau de mariage par son père, en 1907.

Longueur hors-tout : 14,5 m
Longueur de la coque : 12 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal : 2,1 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 12,7 t.
Surface maxi de voilure : 92 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave convexe ; bout-dehors.

Arrière : voûte très élancée.
Lady Maud à son mouillage en rivière d"Auray
 

Coque : blanche

Superstructures : très discrètes.
 

       Lady Maud a navigué pendant des décennies en Angleterre, après son lancement en 1907, en croisière et en régate ; puis il a été modifié, transformé en cotre bermudien ; un rouf trop volumineux a considérablement enlaidi sa silhouette.
    En 1971, le yacht a été acheté par Gérard d'Aboville. Comme sur la plupart des voiliers anciens, il y avait beaucoup de travail à faire ! Le célèbre navigateur et rameur l'a soigneusement restauré, avec l'aide de quelques professionnels.Il a à nouveau été restauré en 1997. Aujourd'hui, Lady Maud a retrouvé son aspect d'origine et fait partie des quelques beaux yachts classiques qu'on peut voir naviguer sur les côtes de Bretagne sud. Le mouillage habituel du voilier était sur la rive droite de la rivière d'Auray, presque en face du Bono, non loin du château de Kerentré. Le cotre Pesa était son voisin de mouillage.
 Il a maintenant été vendu et a quitté le Morbihan pour Bénodet.
     Lady Maud participe à de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels, notamment aux semaines du golfe du Morbihan et aux fêtes de Brest et de Douarnenez.Il a notamment participé aux 2 éditions de Finistère Classique (Brest et Douarnenez) 2023 et 2024, aux côtés des prestigieux Mariquita et Moonbeam. En 2023, il a terminé 2ème en temps compensé..

Lady Maud à Douarnenez (Finistère Classique 2024)