Gréement : mât en 1 seule partie (à pible) ; une grand-voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette.
Date et lieu de lancement : 1931 au chantier Lacheray, à Honfleur, dans le Calvados.
Autres noms :
Utilisation initiale : bateau de pêche (barque chalutière de Dives).
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Caen, dans le Calvados.
Dernière utilisation connue : Voilier de croisière et de promenade.
Signification du nom : Dehel : ce nom, porté au début du vingtième siècle par un bateau-pilote d'Ouistreham, est formé des initiales des 5 pilotes qui l'armaient : Désiré, Émile, Henri , Édouard et Louis. C'était une coutume assez courante à l'époque. Le bateau actuel a remplacé ce bateau-pilote et lui ressemble.
Longueur hors-tout : 18 mLongueur de la coque : 12,4 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 4,6 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air : m
Déplacement : 27 t.
Surface maxi de voilure : 160 m²
Avant : étrave verticale ; bout-dehors.
Coque : verte, liston jaune
Superstructures : discrètes.
Dehel est qualifié de barque, malgré sa taille ; mais, après tout, il existe sur le lac Léman des barques de 30 mètres, et le Sedov lui-même est qualifié de quatre-mât barque. En fait, le terme était utilisé autrefois pour qualifier un gréement à corne, par opposition aux gréements portant uniquement des voiles carrées.
Ce bateau a été construit en 1931 à Honfleur pour remplacer le premier bateau du nom, qui était un bateau-pilote. Seul chalutier de Dives, il a pratiqué la pêche au chalut (à perche, puis à panneaux) jusqu'à la guerre, surtout au moteur.
De moins en moins utilisé après la guerre, désarmé en 1967 en piteux état, Déhel a été restauré en 1971 et a retrouvé un gréement, puis a, à nouveau, été abandonné à Deauville, son entretien étant trop coûteux. A nouveau restauré entre 1989 et 1994, le cotre est maintenant bien entretenu grâce à l'association AMERAMI (association des amis du Musée de la mer) , de Honfleur.
Il est classé monument historique depuis 1986 et participait aux rassemblements de bateaux traditionnels en Normandie et en Bretagne jusqu'à Douarnenez. Il a parfois traversé la Manche pour aller en Angleterre, et est même allé au Danemark en 1997. Il peut accueillir 5 personnes en croisière.
Une nouvelle restauration a eu lieu en 2007.
Abandonné à Caen, pendant plusieurs années, le bateau s'est bien abîmé, mais en 2021 des travaux ont repris et on espère le revoir bientôt sur l'eau.
Abandonné à Caen, pendant plusieurs années, le bateau s'est bien abîmé, mais en 2021 des travaux ont repris et on espère le revoir bientôt sur l'eau.