lundi 29 avril 2013

BÉTELGEUSE


Type : Cotre à corne.
Gréement : Grand-voile à corne ; un flèche ; un foc, une trinquette ; voiles marron (sauf le foc, qui est blanc)
Matériaux : coque  et  pont  en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1988 au chantier Eurovoiles de Hyères (Var) 
Autres noms  : aucun 
Utilisation initiale : bateau de plaisance.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Le Croisic.
Utilisation : Voilier de promenade et de croisière (privé, embarque des passagers).
Signification du nom : Bételgeuse : c'est une étoile brillante, rouge, de luminosité variable, parfois très brillante ; elle constitue un des angles du quadrilatère de la constellation d'Orion, le plus élevé dans le ciel.
     
Longueur hors-tout :  13,25 m
Longueur de la coque : 10 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 3,6 m
Tirant d'eau maximal : 1,6 m
Tirant d'air : 12 m
Déplacement :   t.
Surface maxi de voilure :  53 m² 

État : récent, régulièrement entretenu.
Avant : étrave ronde ; bout-dehors.

Arrière : pointu, de type norvégien ; barre franche.

Coque : blanche, liston marron


Superstructures : rouf discret.

  Bételgeuse est une copie quasi-conforme du célèbre Kurun, le bateau avec lequel Jacques-Yves Le Toumelin a fait le tour du Monde.
   Son premier propriétaire a effectué des croisières, puis une association de La Roche-Bernard (Morbihan) l'a acheté en 1992 pour faire des promenades sur la Vilaine.
     Le président de cette association, Gaël Nastain, l'a ensuite racheté, vers 2000. Depuis il était basé  au Crouesty  et se trouvait aux premières loges pour participer aux semaines du Golfe du Morbihan . En-dehors des rassemblements de voiliers traditionnels, il proposait des promenades à la journée, à la demi-journée ou à la soirée, dans le golfe du Morbihan et dans le Mor-Vras, vers les îles (Houat et Hoëdic)
      Après une importante restauration, il est désormais basé à vannes et est inscrit à la Semaine du golfe du Morbihan 2019 .
      Il est labellisé B I P.
   Pour le site de Bételgeuse, cliquez sur son nom.
                                             

dimanche 28 avril 2013

CLAPOTIS


CLAPOTIS.

Type : Cotre à corne.
Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand- voile à corne  ; un foc, une trinquette ; voiles blanches.  6 voiles
 
Matériaux : coque  et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1920 à Boyardville  par Ismaël Poitou, surveillant de port, employé du balisage et charpentier de marine.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : Sloop baliseur auxiliaire (pose de perches)
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : Boyardville, île d'Oléron , quartier maritime de La Rochelle.
Utilisation : Voilier associatif de promenade et de croisière côtière.
Signification du nom : Clapotis : de toutes petites vagues, faisant un bruit caractéristiques sur la vasière ou sous la coque du bateau.
 
Longueur hors-tout :  13,5 m
Longueur de la coque : 11,1 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,65 m
Tirant d'air :  11 m
Déplacement :  7,5 t.
Surface maxi de voilure :  123 m² 

État : Plusieurs fois restauré, notamment entre 1988 et 1991, régulièrement entretenu.

Avant : étrave  presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : voûte et petit tableau  ; barre franche.  
Coque : blanche. 

Superstructures : rouf bas, avec 1 hublot rectangulaire sur chaque bord
 

  Clapotis est l'emblème flottant du port de Boyardville, en face de la côte charentaise sur l'île d'Oléron. Lancé en 1920, il a longtemps servi de baliseur dans les pertuis ; petit bateau, mais étonnant par sa construction et son histoire. Il a été construit par un homme polyvalent, Ismaël Poitou : surveillant du port, il s'occupait de l'entretien des installations portuaires, était charpentier de marine ; on pense qu'il est l'architecte du bateau, mais cette opinion est controversée  (il s'agit peut-être d'un dénommé Merle). Il a aussi commandé le bateau jusqu'à son départ en retraite ; son fils a alors pris la relève, ne quittant le bateau qu'en 1971 ! C'est à cette date que Clapotis cessa de servir de baliseur, remplacé par un bateau plus moderne.
   Sur Clapotis, on travaillait essentiellement à marée basse, pour enfoncer les perches de balisage dans la vase. Le bateau a aussi assuré le ravitaillement d'Oléron en matériaux, à l'époque où c'était réellement une île, non réunie au continent par un pont.
   Le voilier était aussi utilisé comme yacht par les ingénieurs des Ponts et chaussées, pour régater le week-end. Des mauvaises langues ont même raconté que le bateau avait surtout été construit dans ce but, vu qu'il ressemble plus à un voilier de course qu'à un bateau de travail ; mais chut ! il y a maintenant prescription....
   Pendant la guerre, les occupants allemands s'en sont emparés et l'état du bateau s'est fortement dégradé. Une restauration lui a permis de continuer à servir au balisage jusqu'en 1971. Désarmé et abandonné sur un parking, le voilier a été sauvé in-extremis par une association, flotille en Pertuis.
     Une restauration complète en a fait le beau voilier qu'on connait aujourd'hui. Acheté par la commune de Saint-Pierre d'Oléron et entretenu par les bénévoles de l'association, remis à l'eau le 15 juin 1991, il fréquente les rassemblements de voiliers traditionnels. On l'a notamment remarqué aux fêtes de Brest , aux semaines du Golfe du Morbihan...
     Un article complet a été publié sur Clapotis dans le Chasse-Marée n° 102.
     Cliquez sur Clapotis  pour trouver son site internet.

ZOÉ


Type : Cotre à corne.
Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand-voile à corne  ; un foc, une trinquette ; voiles blanches.
 
Matériaux : coque  et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 2002 ; construction amateur, sur des plans de l'architecte malouin Patrick Balta (premier exemplaire construit selon, le plan, d'où le n° 1 figurant sur la grand-voile).
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : Cotre de promenade.
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : La Roche-Bernard (sur la Vilaine, à l'est du Morbihan)
Utilisation : Voilier de promenade  privé.
Signification du nom :  Zoé : le prénom de la fille de Daniel Bombigher, architecte des Shpountz.
 
Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 9,2 m
Longueur à la flottaison : 8,5 m 
Largeur maximale : 3,1 m
Tirant d'eau maximal : 1,4 m
Tirant d'air :  11 m
Déplacement :  3,7 t.
Surface maxi de voilure :  65 m² 

État : régulièrement entretenu.
Avant : étrave  presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : tableau incliné en bois verni ; barre franche.  
Coque : blanche. liston en bois verni.

Superstructures : rouf avec 2 hublots sur chaque bord
Zoé, à couple de Gwened (Le Bono, semaine du Golfe 2023)

  Zoé est un cotre faisant partie de la flottille de voiliers traditionnels de La Roche-Bernard, sur la basse Vilaine (est du Morbihan).
    Peu d'autres renseignements sur ce voilier, régulièrement présent aux semaines du Golfe et aux rendez-vous de voiliers traditionnels sur la Vilaine.
 L'architecte Patrick Balta a travaillé en collaboration avec Daniel Bombigher (le créateur des Shpountz, dont la fille s'appelle Zoé ; communication de Patrick Balta que je remercie, et auprès duquel je m'excuse, car son post date de 5 ans et vient de m'être communiqué par Google, avec beaucoup d'autres, dont j'ignorais l'existence et auxquels je ne peux pas répondre directement. Merci Gooooooooooogle 


HOPE


Type : Cotre à corne.
Gréement : Mât en 1 seule partie (mât à pible) ;Grand- voile à corne et flèche ; un foc, une trinquette ; voiles rouges.
Matériaux : coque  et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 10 janvier 1944 au chantier Thomazeau à St Gilles - Croix de Vie (Vendée, quartier des Sables d'Olonne), avec l'immatriculation SG.2441 (SG pour Saint Gilles).
Autres noms  :  aucun.
Utilisation initiale : Voilier de pêche (caseyeur).
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache :
Utilisation : Voilier associatif de promenade et de petite croisière.
Signification du nom :  Hope : mot anglais signifiant espoir : sans doute l'espoir qu'après la période noire que vivait la France lors du lancement du bateau viendrait la paix.
 
Longueur hors-tout :  14 m
Longueur de la coque : 9,8 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,75 m
Tirant d'eau maximal : 1,4 m
Tirant d'air :  11 m
Déplacement :  7,8 t.
Surface maxi de voilure :  80 m² 

État :  complètement restauré en 2001 - 2002 ; régulièrement entretenu.

Avant : étrave  peu inclinée ; bout-dehors.
Arrière : tableau incliné ; barre franche.  
Coque : bleue, pavois vert foncé ; nom du bateau (à l'arrière) et immatriculation LS 266289 (à l'avant), écrits en blanc sur le pavois

Superstructures : descente arrière.

  Hope  est un ancien caseyeur lancé en Vendée pendant la guerre 1939 -1945. Il a été utilisé pour la pêche aux crustacés au départ de St Gilles -Croix de Vie jusqu'en 1967, puis a été transformé en bateau de plaisance sous le n° LS 1264. Il reçoit son immatriculation actuelle, écrite à l'avant du bateau en 1972. En 1974, Hope a été basé au Bono, près d'Auray (Morbihan), puis il est revenu à St Gilles ; avec un particulier, d'abord, puis pour l'association Suroît à partir de 1988. Acheté par la municipalité de la ville, il est entretenu et utilisé par l'association. Il est classé monument historique depuis 1998.
  Il fréquente les rassemblements de voiliers traditionnels entre la Rochelle et Brest mais il ne participait pas à la semaine du Golfe du Morbihan en 2013, car il était en restauration. Il reprend du service en 2015.
   Pour le site de l'association, cliquez sur Suroit.
  

samedi 27 avril 2013

BUDDING ROSE


Type : Cotre à corne.
Gréement : Mât en 2 parties (avec mât de flèche) ; barres de flèche ; Grand- voile à corne et flèche ; un foc, une trinquette ; toutes les voiles sont blanches .
Matériaux : coque  et pont en bois structure en chêne, bordés en mélèze) ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1924 en Grande-Bretagne chantier James Noble and son, de Lerwick).
Autres noms  : aucun ?
Utilisation initiale : Harenguier écossais (zulu des Shetland).
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : La Roche-Bernard ; immatriculé dans le quartier maritime de La Rochelle.
Utilisation actuelle : Voilier de croisière privé.
Signification du nom : Budding Rose se traduit par bouton de rose. Un nom bien poétique, même si "les fleurs c'est périssable, surtout quand elles sont en bouton" (Jacques Brel). Le cotre, lui, tient bien le coup : presque 90 ans, et toujours fière allure...
 
Longueur hors-tout :  16 m
Longueur de la coque : 12,75 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 4,3 m
Tirant d'eau maximal : 1,7 m
Tirant d'air :  16 m
Déplacement : 19  t.
Surface maxi de voilure :   m² 

État :  régulièrement entretenu.

Avant : étrave  inclinée ; bout-dehors.
Arrière : pointu. safran à aiguillots et fémelots.
Coque : blanche, pavois bleu foncé ; liston et lisse de pavois en bois verni ; 2 nervures longitudinales en plus du liston. 2 hublots sur chaque bord.


Superstructures : 

  Budding Rose est un ancien bateau de pêche des îles Shetland, loin au nord de l'Écosse. Il a ensuite été bateau pilote du port de Lerwick, d'abord à voiles, puis à moteur jusqu'en 1980. Il a alors été acquis par des britanniques qui l'ont fait restaurer dans le Suffolk et transformé en voilier de croisière, en lui redonnant son aspect d'origine. Le voilier est français depuis 2002 et a été restauré et amélioré à La Rochelle.
    Basé à La Roche-Bernard, entre Redon et l'embouchure de la Vilaine, près de l'embouchure de la Vilaine, Budding Rose est associé au musée maritime de La Rochelle.
    Il était présent aux semaines du Golfe à partir de 2011 ainsi qu'aux fêtes de Brest et Douarnenez.