samedi 27 décembre 2014

MARIQUITA (C1)


Type : Cotre à corne








Gréement : mât en 2  parties ;  une voile à corne, un flèche ;  grand-voile portant le numéro C1. 2 focs, une trinquette ; spis de différentes tailles.


Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1911, au chantier Fife de Fairlie, en Écosse.
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu : Glasgow.
Dernière utilisation connue : yacht privé.

Signification du nom : Mariquita est un prénom espagnol ; c'est aussi le nom espagnol de la coccinelle.
Longueur hors-tout :  38,2 m
Longueur de la coque : 29 m
Longueur à la flottaison : 19,2 m 
Largeur maximale : 5,2 m
Tirant d'eau maximal : 3,6 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 79 t.
Surface maxi de voilure : 580 m² au près ; plus de  1000 m² au portant

État : récemment restauré, bien entretenu.

Avant : étrave très élancée ; bout-dehors 




Arrière : voûte très élancée
 
 

Coque : blanche.

Superstructures : discrètes : petit rouf protégeant la descente, clairevoies. une jolie annexe en acajou vernis est placée, retournée, sur le pont et permet de reconnaître Mariquita à coup sûr.

     Mariquita  a été lancé, pour un industriel écossais, en 1911 au chantier Fife de Fairlie, en Écosse. Ce grand cotre aurique en bois a été construit selon les règles 19 m J (ou 19 m R), caractérisée par la lettre C sur la voile.C'est le seul rescapé de cette classe, qui comprenait aussi Octavia, Norada et Corona. 
     Après s'être distingué en régate jusqu'en 1930, le yacht a été abandonné sur une vasière de Pin Mill, près d'Ipswich (Suffolk)., utilisé par périodes comme "house - boat". 
    Redécouvert en 1991, il a été entièrement restauré par le chantier écossais Fairlie Restauration (le successeur des chantiers Fife). Remis à l'eau en 2004, ce magnifique yacht navigue en Méditerranée et participe aux régates classiques .Il est un des plus voiliers les plus élégants et les plus rapides de cette magnifique flotte qu'on appelle la grande classe (Big Class). On le reconnait facilement au numéro C1 de la grand voile, ainsi qu'au canot retourné sur le pont. L'immense bôme (21,40 m de long, une des plus grandes existantes) touche fréquemment les vagues au portant. L'étrave n'est pas décorée du fameux dragon qui caractérise la plupart des voiliers construits par Fife.
      Mariquita a été rachetée en 2019 par un riche entrepreneur français (Benoit Couturier) qui a choisi de le baser en Bretagne, en commençant  par le faire restaurer au chantier du Guip, de Brest. après des travaux à Concarneau (chantier JFA), elle est, depuis le mois de mai 2021, amarrée au port du Château, à Brest Les non moins célèbres Moonbeam of Fife et Moonbeam IV l'ont rejointe début juillet 2021. En août 2023 a eu lieu la "Finistère Brest Classic", entre Brest et Douarnenez ; ils y ont été rejoint par 3 yachts plus petits : Pen Duick, Fyne et Lady Maud. Il est prévu que cette compétition devienne annuelle et prenne de l'ampleur.


mercredi 3 décembre 2014

OLYMPIAN (P 14)

Type : Cotre à corne.
Gréement : 1 mât en 1 seule partie ;  une grand- voile à corne ; un foc ; pas de bout-dehors ni de flèche. N° de voile : P / 14

Matériaux : coque et  pont en bois  
Date et lieu de lancement : 1913 à Chicago, au bord du lac Michigan, par le chantier Mc Clure  ; dessiné par William Gardner, l'auteur des plans d'Atlantic.

Autres noms  : ?
Utilisation initiale : yacht.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache :
Utilisation : Voilier de promenade et de régate privé.
Signification du nom : Olympian signifie olympique, en français.

Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 16,6 m
Longueur à la flottaison : 10,5 m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :
Déplacement : 12 t.
Surface maxi de voilure :   m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave très élancée ; bout-dehors. 
 
Arrière : voûte très élancée. 
 
 
 
Coque : vert foncé. 

Superstructures : rouf long et bas, vitré

  Olympian a été construit à Chicago en 1913 selon les règles de l'éphémère P Class. Il a navigué sur le lac Michigan. Modifié, regréé en voilier bermudien, il a été retrouvé par Bruno Troublé. Le célèbre régatier avait déjà trouvé son propre bateau, Jour de fête, aux USA . Il a racheté Olympian pour le compte d'un Français, Philippe Oddo. Magnifiquement restauré, le cotre a été ramené en France.
   Il a participé pour la première fois en 2014  aux régates en Méditerranée ; l'occasion, lors de cette première participation, de gagner le trophée des centenaires : un nouvel arrivant de qualité : Olympian a reçu également le prix de l'élégance à Imperia : une nouvelle carrière qui commence, à 100 ans, sous les meilleurs auspices...
   Olympian a deux sister-ships, P5 ( Corinthian), noir et P 13 (Chips), rouge.