lundi 28 mars 2011

LADY MAUD


Type : Cotre à corne
 
 




Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette bômée.

Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1907, sur la Hamble river, en Angleterre
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Auray (Morbihan)
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.

Signification du nom : Lady Maud : Maud était le prénom de la jeune Anglaise à laquelle ce bateau a été offert en cadeau de mariage par son père, en 1907.

Longueur hors-tout : 14,5 m
Longueur de la coque : 12 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal : 2,1 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 12,7 t.
Surface maxi de voilure : 92 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave convexe ; bout-dehors.

Arrière : voûte très élancée.
Lady Maud à son mouillage en rivière d"Auray
 

Coque : blanche

Superstructures : très discrètes.
 

       Lady Maud a navigué pendant des décennies en Angleterre, après son lancement en 1907, en croisière et en régate ; puis il a été modifié, transformé en cotre bermudien ; un rouf trop volumineux a considérablement enlaidi sa silhouette.
    En 1971, le yacht a été acheté par Gérard d'Aboville. Comme sur la plupart des voiliers anciens, il y avait beaucoup de travail à faire ! Le célèbre navigateur et rameur l'a soigneusement restauré, avec l'aide de quelques professionnels. Aujourd'hui, Lady Maud a retrouvé son aspect d'origine et fait partie des quelques beaux yachts classiques qu'on peut voir naviguer sur les côtes de Bretagne sud. Le mouillage habituel du voilier est sur la rive droite de la rivière d'Auray, presque en face du Bono, non loin du château de Kerentré. Le cotre Pesa est son voisin de mouillage.
     Lady Maud participe à de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels, notamment aux semaines du golfe du Morbihan et aux fêtes de Brest et de Douarnenez.

PESA (05)


Type : Cotre à corne.

Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette ; un foc ballon au portant.



Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1911, à Neuhof, près de Hambourg, en Allemagne
Autres noms  : Raja V
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Auray (Morbihan)
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.


Signification du nom : Pesa : ce nom vient des 2 premières syllabes des noms des 2 premiers propriétaires du bateau : Von Petri et Sack.


Longueur hors-tout : 19,5 m
Longueur de la coque : 15,7 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 15 t.
Surface maxi de voilure : 170 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave très élancée, légèrement convexe, très reconnaissable ; bout-dehors.
Arrière : voûte très élancée.
Coque : blanche

Superstructures : long  rouf bas entre le mât et le cockpit.
   Pesa est un yacht construit selon la jauge des 10 mètres JI, construit près de Hambourg en 1911. Il semble que d'autres bateaux de la même série soient encore en état de naviguer, notamment aux Pays-Bas.
    Après une carrière réussie comme yacht de course, Pesa a été transformé en bateau de croisière et rebaptisé Raja V. Il a même été transformé en yawl marconi, perdant son magnifique gréement à corne. Puis il a été acheté par des Français de la Trinité sur mer et oublié dans un chantier..
     Découvert, en assez mauvais état, par Jean-Yves Roubineau en 1995, le voilier a été soigneusement restauré, sous son aspect initial. Les aménagements sont plus confortables que ne laisse penser le faible franc-bord. 
      Le mouillage habituel de Pesa se trouve sur la rive droite de la rivière d'Auray, presque en face du Bono ; il est  proche de celui de Lady Maud, le yacht de Gérard d'Aboville. il navigue dans le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon, et aussi au large.

VIOLA


Type : Cotre à corne
Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette.


Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1908, au chantier William Fife, à Fairlie, en Écosse.
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu :Ile d'Yeu
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.

Signification du nom : Viola : fleur, ou prénom ?

Longueur hors-tout : 16,2  m
Longueur de la coque : 12,75 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,9 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air : 13,6 m
Déplacement : 10 t.
Surface maxi de voilure : 130 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave convexe  ; bout-dehors.
Arrière : voûte très élancée.
Coque : blanche

Superstructures : très discrètes :  roufs bas, clairevoies...
   Viola a été dessiné par William Fife et construit à Fairlie  en 1908. Il a eu 13 propriétaires, tous britanniques à l'exception des derniers (dont une association de Paimpol, à l'origine de la fête de chants de marins). Il n'a jamais été vraiment abandonné, et les restaurations successives ont fait que la coque est à peu près telle qu'au début du siècle.  Cependant, il a subi des transformations au niveau de la voilure, car il a été doté d'un gréement bermudien pendant une période. L'actuel propriétaire, Yvon Rautureau, a pour port d'attache l'île d'Yeu. Viola est classé monument historique depuis 1993 et rattaché au musée maritime de La Rochelle. La dernière restauration importante date de 1997. Il participe à différents rassemblements, notamment les régates de Noirmoutier et la semaine du golfe du Morbihan.Il n'est pas inscrit à la semaine du Golfe 2013.
    Viola a un sister-ship, actuellement italien et nommé Clio, dont le nom d'origine était Sheena.

dimanche 27 mars 2011

NAN

Type : Cotre à corne
 
 

Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette ; un foc ballon au portant. Numéro de grand-voile : 15


 
Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1897, au chantier William Fife, à Fairlie, en Écosse.
Autres noms  : Anyway
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue :française
Dernier port d'attache connu : Saint-Malo
Dernière utilisation connue : yacht de croisière, voilier école.

Signification du nom : Nan : C'est une altération du prénom Ann, mais également de nanny, diminutif anglais de grand-mère, et également de nourrice. Il semble que ce nom vienne de l'affection que le premier propriétaire avait pour son ancienne nourrice. En tous cas,  les noms de tous les bateaux qu'il a possédés comprenaient une syllabe "nan" ou "na". Peu de bateaux, en tous cas, ont un nom aussi court.
    On dit parfois Nan of Fife, en référence à son architecte et constructeur.

Longueur hors-tout : 24,95  m
Longueur de la coque : 19,25 m
Longueur à la flottaison : 13,5 m 
Largeur maximale : 2,6 m
Tirant d'eau maximal : 3,5 m
Tirant d'air : 
Déplacement : 20 t.
Surface maxi de voilure : 301 m² au près (528 m² au portant)

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.

Avant : étrave très élancée,  convexe ; bout-dehors.
 

 
 
Arrière : voûte très élancée ; barre franche.
Coque : blanche.

Superstructures : très discrètes :  roufs bas, clairevoies...
    Nan, dessiné par William Fife et construit à Fairlie  en 1890, est un des plus vieux yachts qui naviguent aujourd'hui ; il a un an de plus que Pen Duick !
    Son histoire est peut-être un peu moins compliquée que celle du yacht de Tabarly ; il a peu changé de nom (il s'est quand même fait appeler Anyway dans les années 1960), mais a par contre subi d'importantes modifications. Notamment, il a longtemps été gréé en ketch avec une voilure réduite et une voûte arrière raccourcie. Difficile pour un bateau de durer si longtemps sans changer de propriétaire et sans être abandonné à certains moments : Nan n'a pas fait exception à la règle. Il appartient aujourd'hui à un Français de Saint-Malo, Philippe Menhinick, qui l'a fait complètement restaurer entre 1999 et 2001. Son grand-père anglais avait déjà été propriétaire du bateau à la fin des années 1940.
     Complètement remis à neuf, Nan fait partie des beaux yachts qui naviguent en Méditerranée et participent aux régates classiques. Il se reconnait, par rapport aux autres plans Fife, par sa longueur intermédiaire entre celle de Tuiga et celle de Pen-Duick, et par son faible franc-bord.