lundi 13 mai 2013

COPPELIA

Type : Cotre à corne  (sloup ostréicole).
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; un flèche ; un foc, une trinquette.




Matériaux : coque  et mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1952 au chantier Paraveau de Marennes (Charente maritime)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau ostréicole (bassin de Marennes -  Oléron)

Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : La Rochelle (immatriculé à Marennes)

Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Coppelia  est un ballet créé par le compositeur français Léo Delibes. Le patron qui a fait construire le bateau, Alphonse Goëlo, était amateur de musique classique.
 
Longueur hors-tout :  14,1 m
Longueur de la coque : 11,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,55 m
Tirant d'eau :  1,2 m
Tirant d'air :  13 m
Déplacement : 9 t.
Surface maxi de voilure : 114 m² 

État : restauré en 2005, bien entretenu
Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors relevable.
 
Arrière : rond, caractéristique ;  safran à tube de jaumière.
Coque : blanche ; liston bleu ; Nom inscrit à l'arrière (Coppelia). 

Superstructures : Bateau ponté. rouf bas.
    Coppelia est un ancien bateau ostréicole lancé en 1953, et utilisé pour les transports en rapport avec l'ostréiculture jusqu'en 1988. Il transportait notamment les pierres nécessaires à la création de nouveaux parcs à huîtres. Il n'était pas gréé en voilier, naviguant uniquement au moteur.
    Après son départ en retraite, A. Goëlo l'a conservé, l'entretenant tant bien que mal, puis s'est résigné à le vendre lorsqu'il s'est échoué, suite à un coup de vent, fin 1997.
    Le bateau a alors été mis au sec et restauré avec beaucoup de soin, durant plusieurs années ;  gréé en voilier, il navigue à nouveau depuis 2005.
    Il fréquente régulièrement les rassemblements de voiliers traditionnels, de la Charente Maritime jusqu'à Brest. On a pu le voir  à la semaine du Golfe du Morbihan en 2013 et 2023
    Coppelia est labellisé Bateau d'Intérêt Patrimonial.
    cliquez sur Coppelia pour aller sur le site du bateau et en lire l'histoire détaillée.

vendredi 10 mai 2013

PRÉSIDENT PIERRE MALLET


Type : Cotre à corne  (bac de Gironde).
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; un foc (ou trinquette ?)


Matériaux : coque  et mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1991sur un terre-plein à La Teste-de-Buch (bassin d'Arcachon ; les communes du bassin se sont associées à la construction )
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau de plaisance, inspiré d'un bac de travail (transport, ostréiculture) de 1902.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Arcachon.

Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Président Pierre Mallet : Pierre Mallet était le président de l'association qui a décidé la construction de ce bateau. Il est malheureusement décédé avant la mise à l'eau du bac.  L'association a décidé d'honorer son ancien président en nommant ainsi le bateau.
 
Longueur hors-tout :  12,5 m (avec le safran)
Longueur de la coque : 11,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,5 m
Tirant d'eau : 0,4 m (coque) à 1,4 m (dérive basse).
Tirant d'air :  m
Déplacement : 6 t.
Surface maxi de voilure : 85 m² 

État : récent, bien entretenu
Avant : étrave  caractéristique, arrondie ; presque verticale au niveau du pavois ; pas de bout-dehors.
 
Arrière : à voûte ; pas de tableau (pont à peine au-dessus du niveau de l'eau) ; safran très particulier, peu profond mais très large, sur pivot, amovible ; barre franche. 

Coque : blanche, pavois bleu. Nom inscrit à l'arrière (AC Président Pierre Mallet ; AC pour Arcachon). Coque très peu profonde, à fonds presque plats, équipée d'une dérive pivotante en puits. Habitabilité très réduite.

Superstructures : Bateau ponté
     Président Pierre Mallet perpétue la tradition des bacs à voiles utilisés autrefois dans le bassin d'Arcachon et également sur la Gironde et la Garonne. Ces bacs servaient à des transports divers en pontée (notamment de bois) et à l'ostréiculture. L'association a trouvé peu de plans et d'images concernant ce type de bateaux. Le bac a été réalisé à partir des  documents conservés et en s'inspirant des skipjacks américains de la baie de Chesapeake (région de Baltimore). Il est agréé pour transporter 15 personnes. Présent aux fêtes de Brest 1992, il a été primé au concours des bateaux des côtes de France et fréquent régulièrement les rassemblements de voiliers traditionnels. On a pu le voir à la semaine du Golfe du Morbihan 2013.

mercredi 1 mai 2013

LOCH MONNA (BR 267586)

Type : Cotre à corne  ou sloup.

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; une trinquette blanche ; haut du mât et espars bleus.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1956 au chantier Tertu du Fret (en rade de Brest, dans la presqu'île de Crozon)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau de pêche (coquillier), sablier.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Le Tinduff, en Plougastel - Daoulas (rade de Brest), séparé de Logonna par la baie de Daoulas (quartier maritime de Brest)

Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Loch Monna : Difficile de deviner l'origine de ce nom. Un loch est un lac d'Écosse étroit et profond, mais nous n'avons trouvé aucun loch portant ce nom. D'ailleurs, pourquoi aller si loin ? Un loc'h (avec une apostrophe) est, en breton, un étang saumâtre, en arrière de la dune, communiquant plus ou moins avec la mer. Mais, là non plus, aucun loc'h ne porte ce nom.
    L'explication, en fait, est en rapport avec Logonna, commune située entre la baie de Daoulas et l'estuaire de l'Aulne, en rade de Brest : l'église de Logonna est consacrée à Saint Monna, saint qui aurait débarqué sur la côte sur une barque de pierre comme dans beaucoup de légendes bretonne. Comme l'ermitage d'un saint est dénommé log ou loch, nous y voilà : Logonna viendrait de Loc Monna, l'ermitage de saint Monna et le bateau est tout simplement le bateau de Logonna.

Longueur hors-tout : 10,9 m
Longueur de la coque : 10,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,7 m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 11 t.
Surface maxi de voilure :  m² 


État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée ; pas de bout-dehors.

Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : noire, lisse de pavois bleue, fine ligne blanche au niveau du liston. immatriculation à l'avant  BR 267586 (Le quartier de Brest était désigné autrefois par B, maintenant par BR). Bleu assez clair avec un liston bleu avant la restauration.

Superstructures : Bateau ponté ; portait autrefois, tout à l'arrière, une timonerie cubique, marron et vitrée.
     Loch Monna est un ancien bateau de pêche de la rade de Brest. Lancé en 1956, il était motorisé et le mât était utilisé comme support d'un mât de charge ; il a dragué les coquilles Saint-Jacques et les pétoncles en rade de Brest puis en baie de Saint-Brieuc, jusqu'en 1990 ; Il draguait aussi le maërl. Une timonerie, pratique mais peu esthétique, a été rajoutée en 1974.
       Lors de son départ en retraite, Jean Touraine, son patron (qui l'avait acheté en 1959), l'a vendu comme bateau de plaisance pour éviter sa destruction dans le cadre du plan Mellick. Le bateau reçoit un gréement et des voiles en 2003.
        La dégradation de la coque et du pont, due à l'âge du bateau, nécessitait une restauration complète. Elle a eu lieu en 2011 : la couleur bleue a été remplacée par le noir plus courant sur les coquilliers de la rade de Brest, et la timonerie a été enlevée ; un gréement  et une voilure adaptés ont été également réalisés  Son nouveau patron, Yann Roger, (ancien capitaine de la Recouvrance) a pu participer avec un voilier remis à neuf aux fêtes de Brest 2012. depuis, il propose des sorties en rade de Brest, au départ de Tinduff, souvent en compagnie de la gabare Dahl Mad. Sa capacité est de 14 personnes.
   Loch Monna était présent à la semaine du Golfe du Morbihan 2013 et à temps-fête à Douarnenez ( juillet 2014).

     Dans le numéro 265 du Chasse-Marée (janvier 2015), Yann rend un émouvant hommage à son père, Gérard, décédé fin 2014, qui a commandé des voiliers traditionnels comme ND de Rumengol, la Belle Étoile ou la Nébuleuse.

lundi 29 avril 2013

BÉTELGEUSE


Type : Cotre à corne.
Gréement : Grand-voile à corne ; un flèche ; un foc, une trinquette ; voiles marron (sauf le foc, qui est blanc)
Matériaux : coque  et  pont  en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1988 au chantier Eurovoiles de Hyères (Var) 
Autres noms  : aucun 
Utilisation initiale : bateau de plaisance.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Le Croisic.
Utilisation : Voilier de promenade et de croisière (privé, embarque des passagers).
Signification du nom : Bételgeuse : c'est une étoile brillante, rouge, de luminosité variable, parfois très brillante ; elle constitue un des angles du quadrilatère de la constellation d'Orion, le plus élevé dans le ciel.
     
Longueur hors-tout :  13,25 m
Longueur de la coque : 10 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 3,6 m
Tirant d'eau maximal : 1,6 m
Tirant d'air : 12 m
Déplacement :   t.
Surface maxi de voilure :  53 m² 

État : récent, régulièrement entretenu.
Avant : étrave ronde ; bout-dehors.

Arrière : pointu, de type norvégien ; barre franche.

Coque : blanche, liston marron


Superstructures : rouf discret.

  Bételgeuse est une copie quasi-conforme du célèbre Kurun, le bateau avec lequel Jacques-Yves Le Toumelin a fait le tour du Monde.
   Son premier propriétaire a effectué des croisières, puis une association de La Roche-Bernard (Morbihan) l'a acheté en 1992 pour faire des promenades sur la Vilaine.
     Le président de cette association, Gaël Nastain, l'a ensuite racheté, vers 2000. Depuis il était basé  au Crouesty  et se trouvait aux premières loges pour participer aux semaines du Golfe du Morbihan . En-dehors des rassemblements de voiliers traditionnels, il proposait des promenades à la journée, à la demi-journée ou à la soirée, dans le golfe du Morbihan et dans le Mor-Vras, vers les îles (Houat et Hoëdic)
      Après une importante restauration, il est désormais basé à vannes et est inscrit à la Semaine du golfe du Morbihan 2019 .
      Il est labellisé B I P.
   Pour le site de Bételgeuse, cliquez sur son nom.
                                             

dimanche 28 avril 2013

CLAPOTIS


CLAPOTIS.

Type : Cotre à corne.
Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand- voile à corne  ; un foc, une trinquette ; voiles blanches.  6 voiles
 
Matériaux : coque  et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1920 à Boyardville  par Ismaël Poitou, surveillant de port, employé du balisage et charpentier de marine.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : Sloop baliseur auxiliaire (pose de perches)
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : Boyardville, île d'Oléron , quartier maritime de La Rochelle.
Utilisation : Voilier associatif de promenade et de croisière côtière.
Signification du nom : Clapotis : de toutes petites vagues, faisant un bruit caractéristiques sur la vasière ou sous la coque du bateau.
 
Longueur hors-tout :  13,5 m
Longueur de la coque : 11,1 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,65 m
Tirant d'air :  11 m
Déplacement :  7,5 t.
Surface maxi de voilure :  123 m² 

État : Plusieurs fois restauré, notamment entre 1988 et 1991, régulièrement entretenu.

Avant : étrave  presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : voûte et petit tableau  ; barre franche.  
Coque : blanche. 

Superstructures : rouf bas, avec 1 hublot rectangulaire sur chaque bord
 

  Clapotis est l'emblème flottant du port de Boyardville, en face de la côte charentaise sur l'île d'Oléron. Lancé en 1920, il a longtemps servi de baliseur dans les pertuis ; petit bateau, mais étonnant par sa construction et son histoire. Il a été construit par un homme polyvalent, Ismaël Poitou : surveillant du port, il s'occupait de l'entretien des installations portuaires, était charpentier de marine ; on pense qu'il est l'architecte du bateau, mais cette opinion est controversée  (il s'agit peut-être d'un dénommé Merle). Il a aussi commandé le bateau jusqu'à son départ en retraite ; son fils a alors pris la relève, ne quittant le bateau qu'en 1971 ! C'est à cette date que Clapotis cessa de servir de baliseur, remplacé par un bateau plus moderne.
   Sur Clapotis, on travaillait essentiellement à marée basse, pour enfoncer les perches de balisage dans la vase. Le bateau a aussi assuré le ravitaillement d'Oléron en matériaux, à l'époque où c'était réellement une île, non réunie au continent par un pont.
   Le voilier était aussi utilisé comme yacht par les ingénieurs des Ponts et chaussées, pour régater le week-end. Des mauvaises langues ont même raconté que le bateau avait surtout été construit dans ce but, vu qu'il ressemble plus à un voilier de course qu'à un bateau de travail ; mais chut ! il y a maintenant prescription....
   Pendant la guerre, les occupants allemands s'en sont emparés et l'état du bateau s'est fortement dégradé. Une restauration lui a permis de continuer à servir au balisage jusqu'en 1971. Désarmé et abandonné sur un parking, le voilier a été sauvé in-extremis par une association, flotille en Pertuis.
     Une restauration complète en a fait le beau voilier qu'on connait aujourd'hui. Acheté par la commune de Saint-Pierre d'Oléron et entretenu par les bénévoles de l'association, remis à l'eau le 15 juin 1991, il fréquente les rassemblements de voiliers traditionnels. On l'a notamment remarqué aux fêtes de Brest , aux semaines du Golfe du Morbihan...
     Un article complet a été publié sur Clapotis dans le Chasse-Marée n° 102.
     Cliquez sur Clapotis  pour trouver son site internet.