jeudi 29 août 2013

KELPIE


Type : Cotre à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand- voile à corne ; un foc, une trinquette. Voiles blanches. N° de voile : 2


Matériaux : coque et  pont en bois  
Date et lieu de lancement : 1903 à Southampton (Sud de l'Angleterre) par le chantier J G Fay and Co (devenu depuis Camper and Nicholson) ; dessiné par Alfred Mylne
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht.
Dernière nationalité connue :
Port d'attache :
Utilisation : Voilier de promenade et de régate privé.
Signification du nom : Kelpie : le kelpie est un être légendaire d'Écosse, habitant les lochs et les rivières. Il possèderait  parfois des caractéristiques d'être humain, mais il ressemblerait le plus souvent à un cheval. En général, il aurait plutôt des influences maléfiques sur les humains. Il y aurait un rapport entre ce nom et kelp, désignant de grandes algues en anglais.
   Plus prosaïquement,  une race de chiens bergers originaires d'Australie  porte ce nom.
   Un autre voilier classique porte ce nom ; il s'agit d'une goélette à cornes, de 19,8 m de longueur de coque, construite en 1928
   
Longueur hors-tout :   19,38 m
Longueur de la coque :   m
Longueur à la flottaison : 11,6 m 
Largeur maximale :  3,5 m
Tirant d'eau maximal : 2,3 m
Tirant d'air :
Déplacement : 20,8 t.
Surface maxi de voilure :  100 m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave très élancée ; bout-dehors.
Arrière : voûte très élancée.
 
Coque : blanche

Superstructures :

  Kelpie  a été construit selon  de la jauge Solent 38 pieds. forty  (18 yachts identiques).Il participe régulièrement aux régates en Méditerranée.

vendredi 21 juin 2013

JOUET DES FLOTS


Type : Sloup à corne .

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, ; une trinquette  et un foc 

Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1920 au chantier Pauvy à Carantec.
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : bateau de pêche de Roscoff
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu Morlaix
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de petite croisière associatif.
 
Signification du nom : Jouet des flots est un nom de bateau assez courant. Ce jouet-ci ne s'est pas laissé faire : 100 ans, un bel âge pour un petit bateau en bois...
 
Longueur hors-tout : 15,6 m
Longueur de la coque : 8,8 m
Longueur à la flottaison : 7,45 m 
Largeur maximale :  2,9 m
Tirant d'eau maximal : 1,4 m
Tirant d'air :   m
Déplacement : 7 t.
Surface maxi de voilure :  m²
État : restauré ,  bien entretenu.
Avant : étrave  verticale; bout-dehors
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche. 
Coque : blanche
Superstructures : aucune. bateau non ponté

     Jouet des flots  a été construit à Carantec en 1920 pour servir de bateau de pêche. C'est un cotre de Carantec typique, sans doute le plus vieux capable de naviguer. Il a pratiqué la pêche jusqu'en 1969. A la fin des années 1940, le mât a été raccourci et un mât de tapecul a été rajouté. Après 1970, il a servi à une école de voile de Carantec, sur l'île Callot.Plusieurs fois restauré, regréé comme à l'origine, il appartient désormais à une association. il participe aux rassemblements de voiliers traditionnels, de Douarnenez à Paimpol.

jeudi 20 juin 2013

L'ESPÉRANCE



Type : Cotre à corne ou sloup.


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, marron ; une trinquette  blanche et un foc marron


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1948 au chantier Leroux-Quemeneur à Roscoff.
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : gabare (transport de marchandise entre Roscoff et l'île de Batz).
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Le Paluden, à l'extrémité amont de l'Aberwrac'h (quartier de Brest)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de petite croisière associatif.
 
Signification du nom : L'Espérance : synonyme d'espoir ; se traduit par hope en anglais. La Dordogne était surnommée rivière espérance dans une série télévisée qui tournait autour d'une gabare d'un tout autre type (gabare fluviale). Mais c'est sans doute une simple coïncidence....
 
Longueur hors-tout : 14 m
Longueur de la coque : 8,8 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :   m
Tirant d'air :   m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  m²

État : restauré en 2012,  bien entretenu.
Avant : étrave  verticale; bout-dehors
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : bleu clair, pavois bleu plus foncé ;  liston jaune.
Superstructures : aucune ; bateau non ponté.
     L'Espérance est une ancienne gabare, petit bateau qui assurait les échanges entre Roscoff et l'île de Batz depuis son lancement jusqu'en 1987 (ravitaillement de l'île, exportation de ses productions (légumes, surtout). On peut la rencontrer dans de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels, de Douarnenez à Paimpol. L'Espérance était aux festivals  "entre terre et mer" en baie de Morlaix, de 2011 et de 2013.

mercredi 19 juin 2013

AUSQUÉMÉ



Type : Cotre à corne ou sloup.



Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, marron ; une trinquette  et un foc marron ; un flèche blanc.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1942 au chantier Ezan, du Bono (Morbihan) 
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : bateau de pêche (dragage d'huîtres, chalut à perche).
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Cancale

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de petite croisière
 
Signification du nom : Ausquémé : ?
Longueur hors-tout : 12 m
Longueur de la coque : 9 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :   m
Tirant d'air :   m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  m²

État : restauré,  bien entretenu.
Avant : étrave  verticale; bout-dehors
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : bleu clair, pavois bleu plus foncé ;  liston jaune.
Superstructures : semi-ponté ; hiloires de cockpit et passavants.

     Ausquémé est un ancien bateau de pêche du Morbihan. Construit au Bono, ce type de bateau a remplacé les forbans et a surtout servi au dragage d'huîtres. Cessant de pratiquer la pêche dès le début des années 1950, il a fait un séjour dans un jardin de la région parisienne, puis a été repris en 1954 par des scouts et utilisé comme voilier-école pendant une quinzaine d'années. Il a ensuite appartenu à divers propriétaires et effectué des navigations extraordinaires pour un petit bateau non ponté, notamment une traversée aller-retour de l'Atlantique, jusqu'aux Antilles, en alternance avec des navigations plus locales entre la côte de granit rose et la réserve d'oiseaux des Sept îles pour promener les amateurs de voile traditionnelle et d'oiseaux marins.
     En 2003, le bateau commençait tout de même a être fatigué et a du être restauré par son nouveau propriétaire : travaux l'hiver, navigations l'été au départ de Port-Blanc (à l'est de Perros-Guirec. Il continue à proposer des sorties le long de la côte de granit rose ; sa capacité est de 11 personnes dont 2 marins (le capitaine Nicolas Schouten et un matelot). Hors saison, il peut proposer des sorties sur réservation au départ de Lézardrieux.
     Pour plus de détails sur ce petit bateau passionnant, cliquez sur son site internet.

AMELIE-ROSE

Type : Cotre à corne
Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette.

Matériaux : structure et bordés en chêne ; pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  2009 au chantier Working Sails, à Gweek, en Cornouailles anglaise. 
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : yacht, copie de cotre pilote
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu : Poole (Dorset)
Dernière utilisation connue : Voilier  de croisière, charter.

Signification du nom : Amelie - Rose : Comme beaucoup de cotres pilotes, celui-ci  a reçu un prénom féminin.

Longueur hors-tout :  18 m
Longueur de la coque : 13,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air : m
Déplacement : t.
Surface maxi de voilure : 
État : récent, bien entretenu.

Avant : étrave presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : voûte élancée ; pavois ajouré à l'arrière ; barre franche 
Coque : gris clair, pavois bleu foncé.

Superstructures : très discrètes. 
     Amelie - Rose est un voilier de plaisance construit sur les plans des cotres pilotes des îles Scilly et lancé en 2009. C'est le 7ème cotre lancé par ce chantier ; ces répliques de cotres pilotes, de tailles différentes, ne sont pas des sister-ships mais ont un air de famille évident ; leurs lignes superbes les font remarquer partout, de même que leurs performances et leurs résultats en régates.
     Le bateau navigue à la journée  et en croisière sur la côte sud de l'Angleterre et vers les îles anglo-normandes. Il vient également en Bretagne et était à Brest et à Douarnenez en 2012. Il faisait partie des voiliers qui assuraient le spectacle à l'entrée du port de commerce en y manœuvrant sous voiles.

mardi 28 mai 2013

VINLAND (disparu)


  Le Vinland a fait naufrage, suite à une voie d'eau, le 30 mai 2010, en Méditerranée, lors d'un rassemblement de voiliers traditionnels à Sète.
  Les photos ci-dessous datent d'octobre 2007, lors d'un hivernage à Pont-l'Abbé (Finistère)

Type: Drakkar ou Langskip 

Gréement : Un seul mât ; une  voile carrée portée par une vergue qu'on hisse pour l'établir.
Matériaux : coque  en bois ; mât et vergue en bois.
Date et lieu de lancement : 1990 sur le lac Léman
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : bateau de "plaisance", reconstitution historique
Dernière nationalité connue :
Port d'attache : Canet en Roussillon, au moment du naufrage
Utilisation :n'est plus utilisé (disparu)
 Signification du nom : Vinland : c'est le nom donné par Leif Ericcson (un fils d'Erik le Rouge) au territoire qu'il a découvert, un peu avant l'an 1000 ; vraisemblablement le sud-est du Québec ou la Nouvelle-Écosse. On y trouvait des vignes sauvages, d'où le nom. On ne sait pas ce que sont devenus ces vikings : apparemment, ils ne sont pas restés sur cette terre pourtant décrite comme riche ; et pourquoi a-t-il fallu attendre 1492 pour que des Européens, avec Christophe Colomb, redécouvrent l'Amérique ?
     
Longueur hors-tout :  17,6 m
Longueur de la coque : 17 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : m
Tirant d'eau maximal : 0,8 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  21 t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : naufragé en 2010
Avant :étrave très relevée ; tête et cou de dragon.
Arrière : pointu, très relevé ; ressemble à l'étrave, mais avec la queue du dragon ; gouvernail très particulier, hors de l'axe du bateau, sur tribord, ressemblant à une rame courte et large, manœuvrée par une barre courte et perpendiculaire à l'axe du bateau.  Gouvernail d'étambot supplémentaire.

Coque : bordés à clins ; bois non peint ; bordage à clins  Les 2 extrémités étaient pointues et le bateau était symétrique, l'arrière pouvant servir d'avant
Superstructures : aucune ; plancher, mais pas de pont étanche ; bancs de nage.

 Vinland   était une des répliques d'un bateau viking de la première partie du IXème siècle dont les restes ont été découverts à Gokstad, dans la région de Sanderfjord, en Norvège (au SW d'Oslo).Il était plus petit que Dreknor et Gaia.
    Ces bateaux, dont la coque est construite à clins, sont des bateaux pontés, mais sans abri. Ce sont des bateaux  à voile unique, capables de dépasser 10 nœuds au portant ; ils sont également équipés de bancs de nages et de 32 rames, qui leur permet d'avancer (jusqu'à 5 nœuds) lorsque le vent fait défaut.
    Vinland, après sa construction, a visité plusieurs pays européens, fait une traversée aller-retour entre le Danemark et les Antilles ; il a participé aux fêtes de Brest en 1992, 1996, 2000 et 2004 ; puis le bateau a effectué une nouvelle traversée aller-retour de l'Atlantique entre la Bretagne et Saint-Martin. Basé par la suite à Canet en Roussillon, sur la Méditerranée, il revenait d'un rassemblement de voiliers traditionnels à Sète lorsqu'il a chaviré par une mer assez forte (force 7, mais il en avait sans doute vu d'autres). Les 3  équipiers ont été sauvés, mais l'épave (impossible à remorquer par la vedette SNSM en raison des conditions météo) est partie à la dérive. On ne l'a pas retrouvée...