lundi 17 mars 2014

TEN YEARS AFTER

Type : Cotre (ou sloup) à corne.


Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand- voile à corne ; un foc bômé  ;  Voiles blanches.


Matériaux :  bois ; mât et corne en carbone. 
Date et lieu de lancement : 1886 à Bridgeport, dans le Connecticut (original) ; réplique en 1990 à Douarnenez (ateliers de l'Enfer). restaurée en 2002 au chantier du Guip de l'île aux Moines (Morbihan)
Autres noms  : Tam O'Shanter (original) ; Blue Moon (à la suite de sa construction à Douarnenez ; n'a pas navigué)
Utilisation initiale : dériveur de plaisance (l'original était un bateau ostréicole américain de 1850)
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Le Crouesty (Morbihan)
Utilisation : Voilier de promenade et de régate associatif 

      Signification du nom : Ten Years After : dix ans après, en anglais. Un clin d'œil au nom d'un groupe de rock des années 1970, mais surtout parce que le lancement du bateau enfin complètement restauré avait lieu 10 ans après celui du cotre Maïta, appartenant à la même association.
Longueur hors-tout : 13,8 m
Longueur de la coque : 6,04 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  3 m
Tirant d'eau maximal : 0,6 m (coque) ; 1,2 m avec la dérive.
Tirant d'air : 12 m
Déplacement :  1,2 t.(dont 1,8 t de lest)
Surface maxi de voilure :  59,5 m² 

État : restauré en 1990 et en 2002 ; bien entretenu
Avant : étrave élancée ; bout-dehors très long
 


Arrière : voûte.

Coque : blanche, liston bleu 

Superstructures : aucune ; cockpit de dériveur ; bateau ponté.

  Ten Years After  est la réplique d'un sandbagger de la baie de Chesapeake (côte est des USA). Ce type de bateau servait au dragage des huîtres sur la côte ouest des USA, avant d'être adopté par des régatiers américains à cause de ses performances. Le nom de sand bagger vient du fait que le lest était constitué de plusieurs centaines de kilos de sacs de sable mobiles (et éventuellement largables pour être remplacés par les sacs de coquillages ou, pour les régatiers, améliorer les performances au portant ; à condition de ne plus avoir à naviguer au près !). des règlements trop stricts, notamment l'interdiction de lest mobile, a entraîné la disparition de ce type de voilier de régate à la fin du XIXème siècle. 
Quelques sandbaggers ont cependant été conservés, dont Tamm O'Shanter, qui a été acheté par le musée de Douarnenez et a servi de modèle au bateau décrit ici. Construite dans le cadre d'un chantier de formation, avec du bois trop vert,cette réplique a dû être complètement restaurée, travail effectué par le chantier du Guip en 2001-2002.
  Actuellement, le bateau morbihannais n'utilise pas de sacs de sable, mais le rappel comme sur les autres dériveurs de régate. l'équipage doit être très attentif ; car le bateau supporte mal la gîte, vue le faible franc-bord de la coque ; avec une voilure aussi imposante, il est très rapide par petit temps, mais atteint vite ses limites. Des ris peuvent être pris dans la grand voile et dans le foc, comme on le voit sur les photos. Le bateau n'a pas non plus la réputation d'être très manœuvrable...Un bateau très sportif, donc...
   Basé au Crouesty, le bateau navigue dans la baie de Quiberon et  le Golfe du Morbihan
   Les photos datent de la semaine du Golfe 2005 ; il a  participé à toutes les éditions de cette fête, notamment à celle de 2013, mais nous ne l'avons pas vu. Il est vrai qu'il s'agit d'une fête "éclatée" en différents sites, et il faut être au bon endroit et au bon moment pour voir tous les bateaux....
    Trouvez ici le site de Ten Years After.
    Un article est consacré à Ten Years After dans le Chasse-Marée n° 159 (avril 2003).

jeudi 13 mars 2014

RUNA VI (DEN 1927)


Type : Cotre à corne.




Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette ; foc ballon au portant. Voiles jaune pâle (GV portant le n° DEN / 1927).


Matériaux : coque et  pont en bois  
Date et lieu de lancement : 1927 au Danemark (architecte Gerhardt Ronne)
Autres noms  : aucun 
Utilisation initiale : yacht.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : .
Utilisation : Voilier de promenade et de régate privé.

   Signification du nom : Runa VI : le sixième de la série des Runa, qui en compte 7. Ses propriétaires (Yves Carcelle, patron de Louis Vuitton, et Gregory Ryan, sculpteur américain, en ont restauré 5 et recherchent les 2 autres.
Runa est peut-être en rapport avec le nom de l'architecte (d' autres voiliers construits par lui s'appelaient Ran).
   
Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 10,4 m
Longueur à la flottaison : 8,05 m 
Largeur maximale :  2,4 m
Tirant d'eau maximal : 1,6 m
Tirant d'air :
Déplacement :  4,5 t.(dont 1,8 t de lest)
Surface maxi de voilure :  78,8 m² 

État :restauré par le chantier du Guip de Brest ; remis à l'eau durant la semaine du Golfe du Morbihan 2013 ; comme neuf.

Avant : étrave élancée ; bout-dehors. 

 













 
 

Arrière : voûte élancée.
Coque : blanche

Superstructures : discrètes (rouf bas)

  Runa VI, construit au Danemark en 1927, a été tout récemment restauré (2012 - 2013).
   Il a ensuite participé aux régates de Méditerranée en automne 2013, notamment aux voiles de St Tropez, où ont été prises les photos.
   Il a été mis à l'eau à la semaine du Golfe en mai 2013, mais nous n'avons pas pu le photographier.
   On peut remarquer que son poids et ses dimensions (notamment la largeur de 2,4 m) permettent un transport routier relativement facile.
    Runa VI était signalé en vente, en janvier 2023.

   Un article sur la série des Runa et sur leur architecte peut être lu dans le numéro d'avril  du Chasse-Marée (n° 249)

CHINOOK (NY 48)

Type : Cotre à corne.
Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ; une grand-voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette. Voiles blanches. N° de voile : NY48


Matériaux : coque et  pont en bois  
Date et lieu de lancement : 1916 à Bristol (Rhode Island) par le chantier Herreshoff
Autres noms  : Pauline (son premier nom) ; Banshee (de 1922 à 1929)
Utilisation initiale : yacht.
Dernière nationalité connue :
Port d'attache : Cannes
Utilisation : Voilier de promenade et de régate privé.
Signification du nom : Chinook est le nom du bateau depuis 1929.
 C'est un peuple amérindien disparu qui vivait le long du fleuve Columbia, en Oregon et dans l'état de Washington.
  C'est aussi un vent chaud, sorte de foehn qui souffle des Montagnes Rocheuses vers le Nord. Ce vent chaud fait rapidement fondre la neige.
    Pauline : un prénom féminin.
Longueur hors-tout :    m
Longueur de la coque : 17,9 m
Longueur à la flottaison : 12,2 m 
Largeur maximale : 4,4 m
Tirant d'eau maximal : 2,4 m
Tirant d'air :
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :   m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave très élancée ; bout-dehors.
Arrière : voûte très élancée.
Coque : blanche

Superstructures :

  Chinook  a été construit, sous le nom de Pauline,  par Nathanael Herreshof, selon  de la jauge NY 40 (12 yachts identiques lors de leur lancement). Le nombre 40 représente la longueur à la flottaison  Pauline était le 2 ème de la série et est bientôt centenaire.
  Certains considéraient au départ ces voiliers comme les moins réussis du grand architecte américain. Pourtant, aujourd'hui, les survivants comme Chinook, Rowdy, Vixen et Marilee régalent leurs équipages, étonnent leurs concurrents et sont admirés des spectateurs.
  Ce cotre à corne participe aux régates classiques en Méditerranée.
  Le propriétaire de Chinook possède aussi Rowdy, autre NY 40 (numéro de voile  NY 49), gréé en cotre bermudien.

mercredi 12 mars 2014

SAINT-ANTOINE

Type : Cotre à corne.
Gréement : Mât en 2 parties (avec mât de flèche) ;Grand- voile à corne et flèche ; un foc, une trinquette, un foc ballon au portant ; voiles rouges
 

Matériaux : coque  en polyester, pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1990 à St Valéry sur Somme (chantier Michel Fallet)
Autres noms  : 
Utilisation initiale : Cotre de croisière et de promenade.
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : La Roche-Bernard.
Utilisation : Voilier de promenade et de croisière privé.
Signification du nom :  Saint-Antoine : le quai principal de la Roche-Bernard porte ce nom ; est-ce l'origine du nom de ce cotre ? 
 
Longueur hors-tout :  12,5 m
Longueur de la coque : 9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,75 m
Tirant d'eau maximal : 1,5 m
Tirant d'air :  14,5 m
Déplacement :  11 t.
Surface maxi de voilure : 85  m² au près

État :  régulièrement entretenu.
Avant : étrave  presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : tableau incliné ; barre franche.  
Coque : blanche, pavois liston marron

Superstructures : aucune.

  Saint-Antoine  est la réplique d'un bateau de pêche ("lougre") de Boulogne
    Peu d'autres renseignements sur ce voilier basé en Bretagne sud (La Roche-Bernard, sur l'estuaire de la Vilaine), régulièrement présent aux semaines du Golfe et  inscrit à  Vilaine en fête 2014.
    Il est signalé en vente en 2014.

LULU


Type : Cotre à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule partie ; une grand- voile à corne ; 1 foc, une trinquette ; voiles blanches. N° de voile C 4.


Matériaux : bois ; espars en bois
Date et lieu de lancement : 1897 à Argenteuil (chantier Texier, architecte Thomas Rabot)
Autres noms  : Marsouin, Rayon Vert, Pingouin, Tangaroa, Gunga-Din
Utilisation initiale : voilier de régate.
Dernière nationalité connue : Française
Port d'attache : Sanary
(Var, à l'ouest de Toulon)
Utilisation : Voilier de promenade et de régate 
 
Signification du nom : Lulu : peut-être un diminutif de prénom (Lucienne ou Lucien, fréquemment portés à l'époque).
Longueur hors-tout : 14,4   m
Longueur de la coque : 11,4  m
Longueur à la flottaison : 9 m 
Largeur maximale :  2,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,85 m
Tirant d'air : 12 m
Déplacement : 9 t
Surface maxi de voilure : 59
État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  inclinée, convexe
Arrière : voûte élancée 
Coque : blanche.  

Superstructures : rouf en bois verni, avec hublots sur chaque bord.

  Lulu a été construit, sous ce nom, en 1897 à Argenteuil, sur la Seine. C'est donc un des plus vieux voiliers français. Il semble même que ce soit le plus vieux bateau de plaisance construit en France, puisque Pen Duick a été construit en Écosse). Il est classé monument historique. Il a d'abord navigué sur la Seine et en Normandie, bassin de régates apprécié à l'époque, notamment par les peintres impressionnistes ; puis il a appartenu à différents propriétaires au Baron de Neufville, avec lequel il a navigué en crosière côtière, en Normandie et en Bretagne. passé en Méditerranée vers 1910, le voilier a continué en croisière côtière, avec différents propriétaires successifs et a porté différents noms
   Après sa redécouverte en 1986, du côté de Montpellier, le cotre a été transporté en Bretagne, pour une restauration complète au chantier du Guip de l'île aux Moines (Golfe du Morbihan). Naviguant quelque temps en Bretagne, sous le nom de Gunga-Din, il a été ramené en Méditerranée.
    Racheté en 2000 par un groupe de 9 copropriétaires, il est désormais basé à Sanary (à l'ouest de Toulon) ; il participe aux régates classiques en Méditerranée et nous avons pu le voir à Saint-Tropez en 2013