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jeudi 7 mars 2019

PÈRE DANIEL (VA-307-386)

Type : Cotre à corne ou sloup .

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; bout-dehors ; grand-voile et foc rouges, trinquette jaune clair.

Matériaux : coque et pont en bois (charpente en chêne et acacia, bordés et pont en pin) ;  mât  en bois.

Date et lieu de lancement :  1954 au chantier Bureau, du Croisic (plans de  Robert Bureau)
Autres noms  : Chri-Jo.
Utilisation initiale : bateau de pêche
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Saint-Jacques en Sarzeau (Morbihan)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de petite croisière ; privé.
 
Signification du nom : Père Daniel : Le surnom de son premier propriétaire, Daniel Le Goff. Chri-Jo étaient sans doute les diminutif des prénoms de ses enfants

Longueur hors-tout : 10 m
Longueur de la coque : 8 m
Longueur à la flottaison : 6,56 m 
Largeur maximale : 3,1 m
Tirant d'eau maximal :  0,95 m
Tirant d'air :  8,8 m
Déplacement : 3,6 t.
Surface maxi de voilure :  m²

État : restauré récemment.
Avant : étrave  légèrement convexe ; bout-dehors. 
Arrière :  à tableau  safran sur aiguillots et fémelots, barre franche. 



 
Coque :  blanche, pavois bleu, liston noir. Immatriculation VA-307-386.

Superstructures :  pontages avant et arrière, capot moteur ne dépassant pas le niveau du pavois


   Père Daniel  est un ancien bateau de pêche (gréé avec 2 mâts et voiles au tiers) du Golfe du Morbihan (port de saint-Jacques, en Sarzeau), construit pour Daniel le Goff. Daniel, très connu à Sarzeau, a pratiqué la pêche (maquereaux, poisson divers, casiers) jusqu'en 1982, puis un certain temps en tant que retraité. Le bateau a ensuite été transformé en vedette de plaisance (1997) et a eu 5 autres propriétaires. Il a été rallongé de 30 cm en 2001, et retransformé en voilier (sloup).  Fin 2009, l'association "Les vieilles voiles de Rhuys l'a racheté et entièrement restauré.Il navigue au départ du port de Sarzeau et participe aux semaines du Golfe du Morbihn et aux autres évènements nautiques de la région.

https://www.vieillesvoilesderhuys.org/activites/restauration-bateaux/nos-bateaux/pere-daniel/pd-historique

Père Daniel est labellisé B I P.
        

mardi 5 mars 2019

KURUN

Type : Cotre à corne.
Gréement : Grand- voile à corne ; un foc, une trinquette.
 

Matériaux : coque (membrures en acajou, coque en chêne) et  pont (iroko) en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1948 au chantier Bihoré du Croisic (dessiné par Henri Dervin), sous la surveillance de J.Y Le Toumelin. 
Autres noms  : aucun 
Utilisation initiale : bateau de plaisance (voyages au long cours).
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Le Croisic.
Utilisation actuelle : voilier associatif de promenade

Signification du nom : Kurun : le tonnerre, en breton.
 :
Longueur hors-tout : 13 m
Longueur de la coque : 10 m
Longueur à la flottaison :  8,3 m 
Largeur maximale : 3,55 m
Tirant d'eau maximal : 1,6 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 8,5 t
Surface maxi de voilure : 95 m² 
État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  peu inclinée, un peu arrondie, bout-dehors.
 

Arrière : voûte peu inclinée, arrondie et pointue (arrière de type norvégien).


Coque : blanche

Superstructures : rouf; pas de cockpit ; entièrement ponté.

   Kurun est le bateau avec lequel Jacques-Yves Le Toumelin (1920 - 2009), navigateur solitaire et écrivain, a fait un tour du monde (1949 - 1952) et un voyage aux Antilles (1954 -1955).
   J.Y Le Toumelin a donné son bateau à la commune du Croisic en 1987 pour un franc symbolique, sous réserve qu'il ne navigue plus jamais et soit conservé avec beaucoup de soin dans un musée. Comme il a été restauré et navigue à nouveau, le navigateur a porté plainte et ceela a été source d'un conflit entre lui et la ville.
   Kurun  est géré par l'association Les Amis du Kurun . Il est classé monument historique. Il a été motorisé et participe aux rassemblements de voiliers traditionnels.

dimanche 9 septembre 2018

FRE-PAT (LR 27707)

Type : Cotre ou Sloup

Gréement : Mât en une seule  partie ; Grand-voile à corne marron. Foc blanc sur bout-dehors.
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1942  aux Sables d'Olonne. 
Utilisation initiale : bateau de pêche (chalutier, coquillier)
Autres noms : ?
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Nieul sur mer (Charente maritime), port du Plomb, au nord de la Rochelle.
Utilisation : Voilier de promenade
 
Signification du nom : Fre-Pat : ? sans doute les initiales de 2 prénoms...
Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 6 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,25 m
Tirant d'eau maximal : 1 m
Tirant d'air : m
Déplacement :  3,5 t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  peu inclinée ; bout-dehors
Arrière : tableau incliné.
Coque : blanche et verte, pavois vert, liston jaune
Superstructures : aucune, bateau creux.

    Fre-Pat  est un canot construit en 1942 pour la petite pêche au chalut et le dragage des pétoncles. il a été restauré par une association du port du Plomb. En mauvais état il y a quelques années, il a été joliment restauré, et solidement aussi puisqu'il a résisté à la tempête Xynthia, qui a dévasté la côte de la région en février 2010. Il propose des sorties payantes dans les environs de La Rochelle et participe aux rassemblements dans la région (notamment lors des sorties de L'Hermione). Frepat a coulé, heureusement sans pertes humaines, lors d'une sortie le 19 juillet 2018 par mer agitée : après une importante entrée d'eau à cause d'une vague, une deuxième vague a achevé de remplir le bateau...il a finalement été retrouvé, et renfloué  début septembre. En avril 2018, il est désormais à nouveau en état de naviguer : voir ici

samedi 16 juin 2018

MARGA (F3)

Type : Cotre à corne.



Gréement : 1 mât  en une seule partie; grand- voile à corne ; un foc, une trinquette. numéro de voile : F3.
Matériaux : coque  et  pont en bois (acajou)  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1910, en Suède, au chantier Hästholm, près de Stockholm, sur des plans de C. O Lijgren.
Autres noms  : 
Utilisation initiale : voilier de course et de croisière.
Dernière nationalité connue : Italienne ?
Port d'attache: ?
Utilisation actuelle : voilier de croisière et de course-croisière

Signification du nom : Marga : un diminutif de prénom (Margarita?)
 :
Longueur hors-tout : 17,15 m
Longueur de la coque : 15,5 m
Longueur à la flottaison :  10 m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 8 t
Surface maxi de voilure : 125 m² 
État : restauré très récemment, bien entretenu
Avant : étrave  très élancée, bout-dehors.
 
Arrière : voûte très élancée.tableau verni ; barre franche

Coque : blanche

Superstructures : rouf bas en avant du cockpit.

    Marga est un yacht construit selon la jauge 10 m R et a participé aux Jeux Olympiques de  1912 à Stockholm. Il a fini 4ème ; les 3 premiers, dans l'ordre, étaient le suédois Kitty, le finlandais Nina et le russe Gallia II. Marga a cependant gagné ou bien figuré dans d'autres courses, notamment à Gotheborg. Par la suite, il a navigué en Finlande, puis à nouveau en Suède, transformé en ketch. Puis encore au Danemark, très modifié avec un grand rouf.     
  Sa restauration, au chantier Tecnomar à Fiumicino en Italie (près de Rome) entre 2010 et 2015, a rendu à ce yacht sa beauté initiale.; il vient donc de rejoindre le circuit des régates de Méditerranée. Notre photo a été prise aux voiles de St Tropez 2015.

mercredi 2 mai 2018

PAUL-ÉMILE


Type : Cotre à corne ou sloup (gazelle des Sables d'Olonne).
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; un flèche blanc ; une trinquette marron ; un foc blanc.


Matériaux : coque et pont en bois (chêne et pin)  ;  mât  en bois.

Date et lieu de lancement :  1997 au chantier de Saint-Guénolé (Finistère), sur des plans de Bernard Lagny.
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : bateau de plaisance, inspiré d'une gazelle des Sables d'Olonne (sardinier)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Audierne ;  immatriculé au Guilvinec (Finistère)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de petite croisière ; privé.
 
Signification du nom : Paul-Émile : Rien à voir avec le célèbre explorateur polaire P.E Victor :  le bateau a été nommé ainsi en hommage à Paul-Émile Pajot, peintre de marine réputé (1873 -1929), né et mort aux Sables d'Olonne. Ses peintures de bateaux sont une référence pour les restaurations.
 Longueur hors-tout : 11  m
Longueur de la coque : 7,4 m
Longueur à la flottaison : 6,4 m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal :  1,65 m
Tirant d'air :  12 m
Déplacement : 5 t.
Surface maxi de voilure : 58 m²

État : bien entretenu.
Avant : étrave  verticale; bout-dehors relevable
Arrière :  pointu, rappelant celui des chaloupes  safran sur aiguillots et fémelots, barre franche. 
 
Coque :  bleu foncé et bleu clair, fine ligne jaune ;  pavois ajouré, bleu ;
 immatriculation GV 4564.

Superstructures : rouf bleu clair, ne dépassant pas le pavois. ; bateau entièrement ponté.
     
 Paul-Émile est une reconstitution de gazelle de La Chaume, quartier des Sables d'Olonne séparé de la ville par le fameux chenal, rendu célèbre par le Vendée Globe.
    A la fin du XXème siècle, il ne restait plus de gazelle dont on pouvait s'inspirer pour construire une réplique : on ne pouvait compter que sur les plans et sur les dessins et peintures, notamment les œuvres de Paul-Émile Pajot. 
      Les gazelles étaient de petits cotres sardiniers utilisés vers 1900 ; la pêche se faisait à partir des annexes et non du cotre. Des bateaux comparables existent en Loire Atlantique (Tykewoop), dans le Morbihan (La Belle-Iloise). A Concarneau existe un sardinier nettement plus grand, Marche Avec. Ces cotres sardiniers ont remplacé les chaloupes, puis ont eux-mêmes été remplacés par des bateaux à moteur.
        Certaines grandes gazelles étaient utilisées pour la pêche au thon.
       De tout petits dériveurs de série, à voile à corne et à foc, sont également appelés gazelles (gazelles des sables et gazelles du Morbihan)
      Paul-Émile a participé à de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels en Bretagne. Un article lui a été consacré dans le Chasse-Marée n° 197 de juillet 2007.
        Un nouveau propriétaire l'avait  peint en vert très vif ; il était basé à Groix, jusqu'en 2017 et avait gardé son immatriculation GV.
         Récemment acquis par une association des Sables d'Olonne, qui le rénove et va le repeindre en bleu pour le faire naviguer prochainement. Il sera immatriculé et basé aux Sables.