dimanche 3 mai 2015

LULWORTH




Type : Cotre à corne



Gréement : mât en 2 parties  ;  une voile à corne, un flèche ;  grand-voile portant le numéro 2 ; 2 focs, une trinquette ; Spi portant l'inscription "Lulworth 1920" (1920 pour l'année de construction)



Matériaux : Charpente en acier, bordés en bois (acajou) ; pont en teck ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1920, sur des plans de Herbert White, à Southampton, dans le sud de l'Angleterre.
Autres noms  : Terpsichore .
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu : Londres.
Dernière utilisation connue : yacht privé.

Signification du nom : Lulworth : c'est,un château anglais, dans le Dorset, à l'est de Weymouth, près d'un site côtier magnifique (Lulworth cove, une crique circulaire presque fermée). Les propriétaires du château ont été parmi les premiers yachtsmen, vers 1800
Terpsichore était la muse de la danse et de la poésie, dans la mythologie gréco-romaine.

Longueur hors-tout :  46,3 m
Longueur de la coque : 36,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 6,6 m
Tirant d'eau maximal : 5,2 m
Tirant d'air : 52 m
Déplacement : 180 t.
Surface maxi de voilure : 828 m² au près ; jusqu'à 1450 m² au portant

État : récemment restauré, bien entretenu.
Avant : étrave convexe ; écubiers caractéristiques, entourés d'un cercle vert.
 
Arrière : voûte très élancée. Tableau ajouré.
Coque : blanche. pavois peu élevé. 3 hublots à l'avant.

Superstructures : discrètes.

     Lulworth est le plus grand yacht gréé en cotre à corne., même s'il est dépassé par quelques voiliers à gréement bermudien (notamment Mirabella V, dont le mât atteint 88 mètres de haut). Ses dimensions sont impressionnantes, avec un mât plus haut que celui des grands trois-mâts et un gui qui est certainement le plus long qui existe : 27,6 mètres, dont une bonne partie au-dessus de l'eau. La voilure aussi est la plus importante portée sur un seul mât.
      Construit en 1920 sous le nom de Terpsichore, il ressemble aux voiliers de l'America's cup de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième, bien qu'il ne soit pas de la même jauge. Il faisait partie des "big Five", les autres étant  Shamrock, White heather II, Britannia et Westward. Lulworth est le seul des 5 à avoir survécu, mais une réplique de Westward a été construite récemment ; cette  goélette magnifique s'appelle Eleonora.
  Si les débuts de Lulworth en régate furent décevants, il accumula ensuite les victoires, jusqu'en 1930 ; ensuite, il fut transformé en ketch de croisière. Abîmé pendant la guerre, puis utilisé comme habitation par ses gardiens dans Hamble river, le beau voilier déclinait lentement, jusqu'à son renouveau au début du vingt et unième siècle. Entièrement restauré aux chantiers Viareggio et La Spezia en Italie, il a été remis à l'eau en 2006. Il participe maintenant aux régates classiques en Méditerranée et aux Antilles. Il y a rejoint Mariette et  Eleonora, la réplique de Westward : Depuis, ils ont été rejoints par Elena et Germania. Ces grands yachts  assurent le spectacle en tête de course

dimanche 12 avril 2015

GIRL JOYCE (H 11)

Type : Cotre à corne (Plymouth hooker).

 Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand- voile à corne, flèche ;

Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement : 1855. restauré au chantier Conrath, à Paimpol.
Autres noms  : ?
Utilisation initiale : cotre de pêche, pilote
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : Tréguier (?) ;  Côtes d'Armor.
Utilisation : Voilier de croisière privé.
 
Signification du nom : Girl Joyce : un prénom (?)
Longueur hors-tout : 14,5 m
Longueur de la coque : 10,8 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,8 m
Tirant d'air :  11 m
Déplacement :  10,5 t.
Surface maxi de voilure :  120 m² 

État :  plusieurs fois restauré, les dernières en 2002 et 2014 ; très bien entretenu.
Avant : étrave  verticale ; bout-dehors. immatriculation H 11.

 

Arrière : voûte et tableau très inclinés ; barre franche.

Coque : gris clair ; pavois bleu foncé ; ligne de flottaison rouge ; nom écrit sur le tableau, sur fond blanc

Superstructures :rouf bas, descentes...

 Girl Joyce, construit en 1855, est un des plus vieux voiliers en état de naviguer : difficile de connaître l'histoire complète d'un tel bateau. Il a, entre autre, servi de pilote  à Saint-Hélier jusqu'en 1934 ; il a également joué un rôle durant la 2ème guerre mondiale. Il  n'était plus en bon état, sur le bord de la Rance, quand il a été acheté et magnifiquement restauré par le célèbre navigateur, écrivain et peintre de marine Yvon Le Corre. Malgré son grand talent, Yvon Le Corre a toujours refusé les honneurs, notamment celui de peintre de marine ; "un peu anar sur les bords", dit-il. Une personne que nous aimerions connaître... Yvon Le Corre participait, avec Girl Joyce, à la semaine du Golfe. Lors du retour vers l'ouest, sur la Nébuleuse et en compagnie de la Cancalaise, nous avions bien failli être rattrapés par Girl Joyce !


dimanche 22 février 2015

BRISE LAME (MX 2720)

Type : Cotre à corne ou sloup.


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; une trinquette marron, 2  focs. 


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1932 à Carantec.
Autres noms  : ?
Utilisation initiale : bateau de pêche(filets, casiers, palangres)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Plouguerneau, sur l'Aberwrac'h (quartier de Brest)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de petite croisière
 
Signification du nom : Brise-lame : le plus souvent c'est une digue protégeant un port. Ici, on a affaire à un bateau qui fend bien les lames.
Longueur hors-tout : m
Longueur de la coque : 9 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :   m
Tirant d'air :   m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  m²

État : restauré .
Avant : étrave  verticale; très long bout-dehors. Immatriculation Mx 2720 sur chaque bord.




Arrière : à tableau peu incliné ;  barre franche.
 
Coque : blanche
Superstructures : aucune ; bateau non ponté.
     Brise-Lame est une ancien bateau de pêche construit en 1932 à Carantec. Il a pêché au casier jusqu'aux années 1950, puis a été restauré et réarmé en voilier de plaisance. Il participe aux rassemblements de voiliers traditionnels de Brest, de Douarnenez, de la baie de Morlaix, etc ; il lui arrive de traverser la Manche. Il est dépourvu de moteur et les manœuvres portuaires se font à la godille parfois à 2 godilleurs (les avirons sont particulièrement longs) .
 

     Actuellement en mauvais état, Brise-Lame est sur le terre-plein du quai Malbert, à Brest, en attente de restauration. (été 2017).

LA LOUISETTE (Lo 162605)

Type : Cotre (ou sloup) à corne.




Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand- voile à corne , flèche  ; un foc marron et une trinquette . voiles marron
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement : 1926 à Cherbourg
Utilisation initiale : bateau de pêche (palangrier)
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : Audierne ; immatriculé à Lorient
Utilisation : Voilier de promenade et de petite croisière privé.
 
Signification du nom : La Louisette  : un  prénom.

Longueur hors-tout : 12,5 m
Longueur de la coque : 9,8 m
Longueur à la flottaison : 8,8 m 
Largeur maximale : 3,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,6 m
Tirant d'air :  12 m
Déplacement :  15 t.
Surface maxi de voilure :   m² 

État :  restauré
Avant : étrave  verticale ; bout-dehors. immatriculation CM 823093, blanche sur fond noir.
Arrière : voûte et tableau très inclinés ; barre franche.

Coque : blanche, pavois bleu et gris

Superstructures :

 La Louisette est un ancien bateau de pêche qui a travaillé jusqu'aux années 1960. Restauré et transformé en voilier de plaisance, utilisé pour un usage privé, vient d'être légué au club nautique de Plouhinec (Audierne) Sa rénovation nécessite de l'argent et un appel aux dons a été lancé. voir  le site du bateau

LULU (CM 803093)

Type : Cotre (ou sloup) à corne.


Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand- voile à corne , flèche  ; un foc marron et une trinquette . voiles blanches
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement : 1990  à Camaret (chantier Lastennet)
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : réplique d'un petit sloup langoustier
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : St-Vaast la Hougue
Utilisation : Voilier de promenade et de petite croisière privé.
 
Signification du nom : Lulu : un diminutif de prénom. Ne pas confondre ce cotre avec le yacht du même nom,qui navigue en Méditerranée.

Longueur hors-tout : 14 m
Longueur de la coque : 9,8 m
Longueur à la flottaison : 8,8 m 
Largeur maximale : 3,3 m
Tirant d'eau maximal : 1,75 m
Tirant d'air :  11 m
Déplacement :  10 t.
Surface maxi de voilure :   m² 

État :  restauré
Avant : étrave  verticale ; bout-dehors relevable. immatriculation CM 823093
Arrière : voûte et tableau très inclinés ; barre franche.

Coque : gris très clair, pavois gris-bleu plus foncé ; liston jaune, comme le nom et le numéro du bateau

Superstructures : petit rouf ; pontage avant surélevé par rapport au pont principal.

 Lulu est une réplique de petit langoustier de Camaret des années 1930, construit en 1990 à Camaret.