lundi 27 mai 2013

DREKNOR


Type: Drakkar ou Langskip 


Gréement : Un seul mât ; une  voile carrée portée par une vergue qu'on hisse pour l'établir.
Matériaux : coque  en bois (chêne) ; mât et vergue en bois (douglas).
Date et lieu de lancement : 2008 à Tourlaville, (est de l'agglomération de Cherbourg, dans la Manche)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : bateau de "plaisance", reconstitution hisstorique
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Carentan (Manche) ; naguère, Cherbourg.
Utilisation : Bateau de promenade associatif, réplique historique participant aux rassemblements de voiliers traditionnels.
Signification du nom : Dreknor : nom formé à partir de drek (pour dragon) et de nor pour Normand.; drakkar est un nom inventé en France au XIXème siècle pour désigner les bateaux vikings, en référence au dragon qui les orne, mais n'a de signification dans aucune langue scandinave
     
Longueur hors-tout :  23,9 m
Longueur de la coque : 23,4 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 5,3 m 
Tirant d'eau maximal : 0,85 m
Tirant d'air : 15 m
Déplacement : 13,5  t.
Surface maxi de voilure : 120 m² 

État : récent, bien entretenu
Avant :étrave très relevée, représentant la tête et le cou d'un dragon.



 
Arrière : pointu, très relevé, représentant la queue du dragon ; ressemble à l'étrave ; gouvernail très particulier, hors de l'axe du bateau, sur tribord, ressemblant à une rame courte et large, manœuvrée par une barre courte et perpendiculaire à l'axe du bateau.





 
 
Coque : bordés à clins ; bois non peint ; bordage à clins ; extrémité finement  sculptée ; boucliers latéraux (pas toujours portés). Fonds plats. longue quille en chêne doublée par un autre massif de bois servant de support au mât. Les 2 extrémités sont pointues et le bateau est symétrique, l'arrière pouvant servir d'avant.

Superstructures : aucune ; plancher, mais pas de pont étanche ; sièges ou peuvent prendre place les rameurs.

   Dreknor est une des répliques d'un bateau viking de la première partie du IXème siècle dont les restes ont été découverts à Gokstad, dans la région de Sanderfjord, en Norvège (au SW d'Oslo). La découverte date de 1880. Un autre bateau, un peu plus petit, a été découvert en 1904 dans la même région, à Oseberg ; ils étaient recouverts de tumulus et avaient servi de tombeau. Ils sont actuellement exposés dans un musée qui leur est dédié, à Oslo, avec une reconstitution du bateau de Gokstad. Celle-ci a servi de modèle à la construction de plusieurs répliques navigantes, dont Dreknor, ainsi que le Norvégien Gaia. La première réplique navigante, norvégienne, a  traversé l'Atlantique en 1893 et est aujourd'hui exposée à Chicago. Une autre réplique, Vinland, a traversé 2 fois l'Atlantique ; elle a, hélas, coulé en 2010 en Méditerranée, au large de Sète.

Sur cette photo, Gaia, le Norvégien précède Dreknor à l'entrée du goulet de Brest (arrivée à Brest 2012)

    Ces bateaux, dont la coque est construite à clins, sont des bateaux pontés, mais sans abri. Ce sont des bateaux  à une seule voile, capables de dépasser 10 nœuds au portant ; ils sont également équipés de bancs de nages et de 32 rames, qui leur permet d'avancer (jusqu'à 5 nœuds) lorsque le vent fait défaut.
     Selon l'association, Dreknor serait la réplique la plus fidèle du bateau de Gokstad
    L'association propose des sorties en mer (30 personnes maxi, cotisant à l'association pas d'obligation de ramer)
    Dreknor s'est rendu à l'Armada de Rouen 2008, peu près son lancement, mais il était absent en 2013. Il a participé aux fêtes de Brest et de Douarnenez en 2012 et naviguait souvent avec son homologue norvégien Gaia.
    Aux dernières nouvelles, Dreknor a changé de port d'attache, la ville de Cherbourg demandant à l'association de quitter ses locaux. Il est actuellement basé à Carentan.

2 photos de Dreknor à Carentan lors de la commémoration du D Day, en juin 2014.
      Dreknor est classé bateau d'intérêt patrimonial ( label B I P).

mercredi 15 mai 2013

TYKEWOOP


Type : Cotre à corne ou sloup (sardinier).


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; une trinquette beige ;un foc marron.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  2006 ; construction amateur
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : bateau de plaisance, inspiré d'un sardinier de Bretagne sud. 
 Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Pornic (Loire - Atlantique)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de petite croisière privé.
 
Signification du nom : Tykewoop : ? Cela ressemble à du néerlandais, mais ne veut rien dire dans cette langue. Alors ???

Longueur hors-tout : 13,3  m
Longueur de la coque : 8,8m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 2,85 m
Tirant d'eau maximal :  1,5 m
Tirant d'air :  10,7 m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : 58 m²

État : bien entretenu.
Avant : étrave  verticale; bout-dehors relevable
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : noire, pavois bleu ;  lisse de pavois rouge.
Superstructures : rouf bleu, peu élevé.
     Tykewoop est une réplique de sardinier, comparable par son aspect et ses dimensions à la Belle-Îloise. Ces sloups sardiniers ont peu à peu remplacé les chaloupes au début du XXéme siècle. la pêche ne se faisait pas du bord, mais les filets étaient posés et relevés à partir des annexes que les voiliers remorquaient.

lundi 13 mai 2013

COPPELIA

Type : Cotre à corne  (sloup ostréicole).
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; un flèche ; un foc, une trinquette.




Matériaux : coque  et mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1952 au chantier Paraveau de Marennes (Charente maritime)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau ostréicole (bassin de Marennes -  Oléron)

Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : La Rochelle (immatriculé à Marennes)

Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Coppelia  est un ballet créé par le compositeur français Léo Delibes. Le patron qui a fait construire le bateau, Alphonse Goëlo, était amateur de musique classique.
 
Longueur hors-tout :  14,1 m
Longueur de la coque : 11,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,55 m
Tirant d'eau :  1,2 m
Tirant d'air :  13 m
Déplacement : 9 t.
Surface maxi de voilure : 114 m² 

État : restauré en 2005, bien entretenu
Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors relevable.
 
Arrière : rond, caractéristique ;  safran à tube de jaumière.
Coque : blanche ; liston bleu ; Nom inscrit à l'arrière (Coppelia). 

Superstructures : Bateau ponté. rouf bas.
    Coppelia est un ancien bateau ostréicole lancé en 1953, et utilisé pour les transports en rapport avec l'ostréiculture jusqu'en 1988. Il transportait notamment les pierres nécessaires à la création de nouveaux parcs à huîtres. Il n'était pas gréé en voilier, naviguant uniquement au moteur.
    Après son départ en retraite, A. Goëlo l'a conservé, l'entretenant tant bien que mal, puis s'est résigné à le vendre lorsqu'il s'est échoué, suite à un coup de vent, fin 1997.
    Le bateau a alors été mis au sec et restauré avec beaucoup de soin, durant plusieurs années ;  gréé en voilier, il navigue à nouveau depuis 2005.
    Il fréquente régulièrement les rassemblements de voiliers traditionnels, de la Charente Maritime jusqu'à Brest. On a pu le voir  à la semaine du Golfe du Morbihan en 2013 et 2023
    Coppelia est labellisé Bateau d'Intérêt Patrimonial.
    cliquez sur Coppelia pour aller sur le site du bateau et en lire l'histoire détaillée.

vendredi 10 mai 2013

PRÉSIDENT PIERRE MALLET


Type : Cotre à corne  (bac de Gironde).
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; un foc (ou trinquette ?)


Matériaux : coque  et mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1991sur un terre-plein à La Teste-de-Buch (bassin d'Arcachon ; les communes du bassin se sont associées à la construction )
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau de plaisance, inspiré d'un bac de travail (transport, ostréiculture) de 1902.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Arcachon.

Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Président Pierre Mallet : Pierre Mallet était le président de l'association qui a décidé la construction de ce bateau. Il est malheureusement décédé avant la mise à l'eau du bac.  L'association a décidé d'honorer son ancien président en nommant ainsi le bateau.
 
Longueur hors-tout :  12,5 m (avec le safran)
Longueur de la coque : 11,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,5 m
Tirant d'eau : 0,4 m (coque) à 1,4 m (dérive basse).
Tirant d'air :  m
Déplacement : 6 t.
Surface maxi de voilure : 85 m² 

État : récent, bien entretenu
Avant : étrave  caractéristique, arrondie ; presque verticale au niveau du pavois ; pas de bout-dehors.
 
Arrière : à voûte ; pas de tableau (pont à peine au-dessus du niveau de l'eau) ; safran très particulier, peu profond mais très large, sur pivot, amovible ; barre franche. 

Coque : blanche, pavois bleu. Nom inscrit à l'arrière (AC Président Pierre Mallet ; AC pour Arcachon). Coque très peu profonde, à fonds presque plats, équipée d'une dérive pivotante en puits. Habitabilité très réduite.

Superstructures : Bateau ponté
     Président Pierre Mallet perpétue la tradition des bacs à voiles utilisés autrefois dans le bassin d'Arcachon et également sur la Gironde et la Garonne. Ces bacs servaient à des transports divers en pontée (notamment de bois) et à l'ostréiculture. L'association a trouvé peu de plans et d'images concernant ce type de bateaux. Le bac a été réalisé à partir des  documents conservés et en s'inspirant des skipjacks américains de la baie de Chesapeake (région de Baltimore). Il est agréé pour transporter 15 personnes. Présent aux fêtes de Brest 1992, il a été primé au concours des bateaux des côtes de France et fréquent régulièrement les rassemblements de voiliers traditionnels. On a pu le voir à la semaine du Golfe du Morbihan 2013.

mercredi 1 mai 2013

LOCH MONNA (BR 267586)

Type : Cotre à corne  ou sloup.

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; une trinquette blanche ; haut du mât et espars bleus.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1956 au chantier Tertu du Fret (en rade de Brest, dans la presqu'île de Crozon)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau de pêche (coquillier), sablier.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Le Tinduff, en Plougastel - Daoulas (rade de Brest), séparé de Logonna par la baie de Daoulas (quartier maritime de Brest)

Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Loch Monna : Difficile de deviner l'origine de ce nom. Un loch est un lac d'Écosse étroit et profond, mais nous n'avons trouvé aucun loch portant ce nom. D'ailleurs, pourquoi aller si loin ? Un loc'h (avec une apostrophe) est, en breton, un étang saumâtre, en arrière de la dune, communiquant plus ou moins avec la mer. Mais, là non plus, aucun loc'h ne porte ce nom.
    L'explication, en fait, est en rapport avec Logonna, commune située entre la baie de Daoulas et l'estuaire de l'Aulne, en rade de Brest : l'église de Logonna est consacrée à Saint Monna, saint qui aurait débarqué sur la côte sur une barque de pierre comme dans beaucoup de légendes bretonne. Comme l'ermitage d'un saint est dénommé log ou loch, nous y voilà : Logonna viendrait de Loc Monna, l'ermitage de saint Monna et le bateau est tout simplement le bateau de Logonna.

Longueur hors-tout : 10,9 m
Longueur de la coque : 10,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,7 m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 11 t.
Surface maxi de voilure :  m² 


État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée ; pas de bout-dehors.

Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : noire, lisse de pavois bleue, fine ligne blanche au niveau du liston. immatriculation à l'avant  BR 267586 (Le quartier de Brest était désigné autrefois par B, maintenant par BR). Bleu assez clair avec un liston bleu avant la restauration.

Superstructures : Bateau ponté ; portait autrefois, tout à l'arrière, une timonerie cubique, marron et vitrée.
     Loch Monna est un ancien bateau de pêche de la rade de Brest. Lancé en 1956, il était motorisé et le mât était utilisé comme support d'un mât de charge ; il a dragué les coquilles Saint-Jacques et les pétoncles en rade de Brest puis en baie de Saint-Brieuc, jusqu'en 1990 ; Il draguait aussi le maërl. Une timonerie, pratique mais peu esthétique, a été rajoutée en 1974.
       Lors de son départ en retraite, Jean Touraine, son patron (qui l'avait acheté en 1959), l'a vendu comme bateau de plaisance pour éviter sa destruction dans le cadre du plan Mellick. Le bateau reçoit un gréement et des voiles en 2003.
        La dégradation de la coque et du pont, due à l'âge du bateau, nécessitait une restauration complète. Elle a eu lieu en 2011 : la couleur bleue a été remplacée par le noir plus courant sur les coquilliers de la rade de Brest, et la timonerie a été enlevée ; un gréement  et une voilure adaptés ont été également réalisés  Son nouveau patron, Yann Roger, (ancien capitaine de la Recouvrance) a pu participer avec un voilier remis à neuf aux fêtes de Brest 2012. depuis, il propose des sorties en rade de Brest, au départ de Tinduff, souvent en compagnie de la gabare Dahl Mad. Sa capacité est de 14 personnes.
   Loch Monna était présent à la semaine du Golfe du Morbihan 2013 et à temps-fête à Douarnenez ( juillet 2014).

     Dans le numéro 265 du Chasse-Marée (janvier 2015), Yann rend un émouvant hommage à son père, Gérard, décédé fin 2014, qui a commandé des voiliers traditionnels comme ND de Rumengol, la Belle Étoile ou la Nébuleuse.