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lundi 20 février 2012

MARIE - CLAUDE


Type : Cotre à corne ou sloup.

Gréement : mât en 1 seule partie (à pible) ; une grand-voile à corne et un flèche ; un foc et une trinquette.
Matériaux : coque en polyester (GPR) ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1996 près de Falmouth  
Autres noms : aucun ; mais c'est une copie de l'Alouette , cotre pilote construit en 1891 sur la Rance (cale de la Landriais (au Minihic sur Rance, sur la rive gauche de l'estuaire, actuellement en amont du barrage) , d'après des plans de François Lemarchand.
Utilisation initiale : voilier de plaisance ; l'original était un cotre pilote de Saint-Malo et a navigué de 1891 à 1931 ; L'inscription PSM sur la voile signifie pilote de Saint-Malo.
Dernière nationalité connue : pavillon britannique ; immatriculé à Cowes
Dernier port d'attache connu : Saint-Malo.
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière.


Signification du nom : Marie-Claude :  un prénom féminin.
Longueur hors-tout : 18,2 m
Longueur de la coque : 14,1 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 4,2 m
Tirant d'eau maximal : 2,7 m
Tirant d'air : 18,3 m
Déplacement : 25 t.
Surface maxi de voilure : 176 m²
État : relativement récent
Avant : étrave verticale ; bout-dehors.
Arrière : à tableau très incliné ; barre à roue.
Coque : noire, liston et lisse de plat-bord en bois verni.
Superstructures : roufs discrets et clairevoie.

      Marie-Claude (PSM 1) est, avec Yseult, une des deux répliques de l'Alouette, bateau-pilote de Saint-Malo de la fin du XIXème siècle et du début du vingtième. Le célèbre port était en effet d'accès difficile à l'époque ; le balisage encore incomplet des chenaux rendait indispensable l'aide d'un pilote. Jusqu'au milieu du XIXème siècle il avait d'ailleurs été préférable d'éviter un balisage trop précis : les dangers étaient alors une protection efficace contre les attaques venues du Nord : les Anglais ont eu, jusqu'à cette époque, un comportement quelque peu inamical envers les Français et notamment les Malouins ; ceux-ci leur rendaient d'ailleurs la pareille et les exploits de Surcouf restent dans les mémoires. A partir de l'Entente Cordiale, tout a changé et il a alors fallu faire d'une farouche cité corsaire un port accueillant pour les bateaux de commerce. Ce qui nécessite, bien sûr, l'existence de bateaux pilotes, en plus d'un balisage efficace.
      Les deux voiliers appartiennent à une association franco-britannique (Solidor team sailing + Qualified by experience sailing, de Dartmouth) et portent le pavillon de l'Union Jack ; leurs skippers professionnels peuvent embarquer 10 passagers en promenade de la journée et 6 en croisière. Ils peuvent aussi fonctionner comme voiliers-écoles.