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mardi 5 décembre 2023

SAINT-PIERRE (DZ 219281)

Type : Sloup à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à pible), en bois non peint ; corne et gui blancs ; grand-voile blanche, flèche, foc marron.sur bout-dehors.

Matériaux : Bois
Date et lieu de lancement : 1972 par le chantier Brizard (à Saint-Goustan, Auray)
Autres noms  : Kundun, Evel Gwechall
Utilisation initiale :  bateau de plaisance construit sur les plans d'un bateau de pêche ancien.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache :
Camaret (mais immatriculation DZ)
Utilisation : voilier de pêche-promenade, croisière côtière .

Signification du nom : Saint-Pierre : Un des personnages fondateurs du christianisme ; pêcheur, disciple de Jésus et apôtre le plus importants. Mort, crucifié à Rome (vers l'an 68) après en avoir été le premier évêque et pape. La cathédrale de Rome (Vatican) porte son nom, ainsi que de nombreux village de France et une île française proche du Canada. Un poisson porte aussi ce nom... C'est également un prénom très couramment donné dans la première moitié du 20ème siècle, moins maintenant...L'un des charpentiers ayant construit le bateau se prénommait ainsi (Pierre Labat), cela explique peut-être le nom. Evel Gwechall signifie comme autrefois.

Longueur hors-tout :  13 m
Longueur de la coque : 10,2 m
Longueur à la flottaison : 8 m 
Largeur maximale : 2,9 m
Tirant d'eau maximal : 1,55 m
Tirant d'air : 13,3 m
Déplacement : 7 t.
Surface maxi de voilure :  m² 
État : restauré, bien entretenu.  
Avant : étrave droite, peu inclinée ; numéro DZ 219281 .  
Arrière : tableau très incliné ;  barre franche ; nom écrit sur la moitié bâbord du tableau.
Coque :  bleu clair et bleu foncé.
Superstructures : bateau ponté ; rouf discret, couleur bois

 Le Saint-Pierre a été construit au port d'Auray selon les formes d'un thonier du Croisic, en 1972 mais a été équipé d'un rouf dès le début. En 1974, il a été déplacé dans les Côtes d'Armor par son nouveau propriétaire, un frère du célèbre peintre et écrivain Yvon Le Corre. De nouveaux propriétaires l'ont racheté en 1990, mais laissé à l 'abandon dans le port de Ploumanac'h. Repris par de nouveaux propriétaires, il a été entièrement refait ; le rouf a été supprimé et le bateau est devenu un canot creux, semi-ponté. Nouveau changement de propriétaire en 2009 : le bateau devient camarétois (mais immatriculé à Douarnenez) et le plan de pont est refait comme à l'origine, avec rouf et cockpit. Il participe aux rassemblements en Bretagne ouest
  Le Saint-Pierre a été labellisé Bateau d'intérêt patrimonial (BIP). Mais attention : si vous consultez le site de l'association , vous y trouverez 2 autres bateaux portant ce nom. Et il y a une erreur (ce qui est rare sur ce site) : les photos correspondent bien, mais les descriptions sont inversées : La description du bateau de Camaret accompagne le bateau de Marseille (un ancien chalutier de 17 m) et inversement.

 

 

dimanche 19 novembre 2023

NÄVIS (TJALK)

 

Type : Tjalk (péniche néerlandaise à voiles).  

Gréement : 1 mât rabattable en 1 seule partie ;  une grand- voile à corne courbe ;  foc,  trinquette; voiles marron ; mât et espars en bois.

Matériaux : acier ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement : 1897 .
Autres noms  : 
Utilisation initiale : voilier de transport fluvial.
Dernière nationalité connue : France.
Port d'attache :
Rennes
Utilisation : Péniche habitable.
 
Signification du nom : Nävis : Une bande dessinée franco-belge ; mais ce nom vient-il de là ? même origine en tous cas que navire, navigation.
 
Longueur hors-tout : 23 m
Longueur de la coque : 19,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  4,5 m
Tirant d'eau maximal : 0,6 m + dérives latérales.
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  m² 
État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
 
Avant : étrave arrondie.
Arrière :  rond ; safran à aiguillots et fémelots ; barre franche
Coque : noire, large bande de protection jaune.  
Superstructures : rouf très long (panneaux recouvrant l'ancienne cale) ; cockpit.
  
  Nävis est une ancienne péniche néerlandaise, construite à Groningen (Frise) en 1897. Elle naviguait en mer abritée et peu profonde (Waddensee) et sur les canaux.  Non motorisée, elle naviguait à la voile ou par halage (humain ou animal), jusqu'à la fin des années 1970. Puis elle a été transformée en bateau de plaisance (charter). Elle participait aux régates organisées pour ce genre de bateaux . Elle a été rachetée par un particulier français pour être transformée en habitation privée et pour naviguer sur les rivières et les canaux bretons ; avec parfois des sorties en mer : par exemple à la Semaine du Golfe du Morbihan 2023
  

 

BLACK JOKE


Type : Cotre à corne.  


Gréement : 1 mât en 2 parties, avec mât de flèche ;  une grand- voile à corne + flèche ;  focs,  trinquettes; voiles blanches. Mât et espars en bois.

Matériaux : bois ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement : 1890 ; par le chantier de F. D. Wilkinson (Angleterre).
Autres noms  : 
Utilisation initiale : voilier de croisière.
Dernière nationalité connue : France.
Port d'attache :
Granville -Hérel ; imm. à Cherbourg.
Utilisation : voilier de croisière.
 
Signification du nom : Black Joke : traduit littéralement : blague noire ... ?.
Longueur hors-tout : 11 m
Longueur de la coque : 8,05 m
Longueur à la flottaison : 7,6 m 
Largeur maximale :  2,2 m
Tirant d'eau maximal : 1,4 m 
Tirant d'air : 12 m
Déplacement : 5 t.
Surface maxi de voilure : 45 m² (avec flèche et foc ballon)
État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
 
Avant : étrave verticale, un peu inversée ; petit dessin jaune, caractéristique.
 

 
Arrière :  voute, petit tableau ; safran à tube de jaumière.. nom écrit sur le tableau en lettres dorées.
Coque : noire, ligne jaune.  
Superstructures : rouf ; cockpit.
  
   Black Joke est considéré comme un des plus vieux voiliers français, construit en Angleterre en 1890 (mais Girl Joyce daterait de 1855). De son lancement à 1949, il a appartenu à plusieurs propriétaires anglais ; puis il est devenu néerlandais, puis belge, et français depuis 1973 ; en changeant aussi plusieurs fois de propriétaires..La dernière restauration, à Nantes, date de 2020. En 2023, Black Joke participait à la Semaine du Golfe.du Morbihan.
   Il est labellisé Bateau d'intérêt Patrimonial (B I P).


samedi 18 novembre 2023

BANANEC (cotre des Glénans)


Type :  Cotre à corne (série cotre des Glénans)

Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand-voile à corne, blanche ; un foc (blanc) , une trinquette. 
 
Matériaux : coque (structure en chêne, membrures en acacia, bordés en acajou)  et pont (sapin et contreplaqué) en bois ; mât et espars en bois.
 
Date et lieu de lancement : 1963 à Loctudy au chantier Cariou. Plan Jean-Jacques Herbulot.
Autres noms  : La Chomodoris (ou chromodoris ?) 
Utilisation initiale : voilier-école du centre des Glénans.
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : Bayonne, Pyrénées Atlantiques
Utilisation : Voilier de croisière côtière.
 
Signification du nom : Bananec : l'Île, située la plus à l'ouest, de l'archipel de Glénan. Une base du centre nautique des Glénans y est installée.

Longueur hors-tout : 9 m
Longueur de la coque : 7,35 m
Longueur à la flottaison : 6,5 m 
Largeur maximale : 2,45 m
Tirant d'eau maximal : 1,2 m
Tirant d'air : 8,5  m
Déplacement : 3  t.
Surface maxi de voilure : 38 m² 

État :Restauré, bien entretenu

Coque jaune.
Avant : étrave  inclinée ; bout-dehors rétractable. 
Arrière :  tableau assez élancé (sur lequel le nom est écrit sur bâbord) ; safran à aiguillots et fémelots, barre franche.  
 
Superstructures : bateau ponté, rouf très bas.
 

  Bananec est un ancien voilier-école de croisière. Il fait partie d'une petite série construite pour le centre nautique des Glénans. Restauré et remis à l'eau, il a quitté la Bretagne et est maintenant basé à Bayonne navigue le long des côtes basques française et espagnole. mais il a participé à la Semaine du Golfe du Morbihan 2023. 
   Bananec est labellisé Bateau d'intérêt patrimonial (B I P).
 
   9 exemplaires ont été construits, la plupart portant le nom d'une île de l'archipel.
 
  Un autre cotre survivant, Brunec, actuellement aux Sables d'Olonne. Il a participé à plusieurs semaines du Golfe, mais son propriétaire, trop âgé pour s'en occuper, désirait le donner à l'association Amerami, à condition de trouver quelqu'un pour le faire naviguer. Ila  fini par être repris par l'association "Les bois flottants" en 2021. Sa coque est peinte en bleu foncé avec une ligne longitudinale blanche. Brunec est inscrit à l'inventaire des monuments historiques.    
 https://actu.fr/pays-de-la-loire/les-sables-d-olonne_85194/les-sables-dolonne-le-cotre-brunec-inscrit-aux-monuments-historiques_53037941.html
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vendredi 10 décembre 2021

LA VALBELLE (BR 156 970)

 

Type : cotre à corne.
Valbelle aux fêtes de Douarnenez 2021

 
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne ; un foc, une trinquette;  bout-dehors. Voies blanches ; BR 156 970 sur GV.

Matériaux : coque  en bois (Chêne et Mélèze) ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement :  1928, au chantier Hily , au Relecq-Kerhuon (anse de Poul du), sur l'estuaire de l'Elorn (rade de Brest) ; reconstruit et remis à l'eau en 2016.
Autres noms  : Mésange, Tacoma, Albatros
Utilisation initiale : canot de pêche
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Porspaul (Lampaul-Plouarzel, Finistère nord)
Dernière utilisation connue : Voilier de pêche-promenade privé
 
Signification du nom :  Valbelle est une roche située en limite est du chenal du Four, par le travers de Lampaul-Plouarzel. 

Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 6 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,2 m
Tirant d'eau maximal : 1,1 m
Tirant d'air :  7,5 m
Déplacement : ? t.; lest de 0,3 t.
Surface maxi de voilure :  27,5 m² 

État : reconstruction récente ; bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée.
Arrière : à tableau incliné ; safran au tableau (aiguillots et fémelots),barre franche. 
 

 
Coque : bleue, fine ligne foncée, pont et espars vernis.

Superstructures : Bateau creux. Pontages avant et arrière.

      Valbelle est, à l'origine, un canot creux de plaisance, construit à la façon des canots de pêche de la rade de Brest. Après avoir navigué en rade jusqu'en 1953, il part à Lampaul-Plouarzel ; un nouveau propriétaire, en 1968 le modifie, rajoute un pont et un rouf, selon la mode des pêche-promenades de l'époque. Un autre propriétaire le rachète en 1972, mais la coque prend l'eau et elle est donc renforcée par plastification, ce qui permet au bateau de durer jusqu'au débuts du XXIème siècle, et même de participer à Brest 96. Le propriétaire actuel le rachète en 2005 pour un franc symbolique, pour étudier ses formes, les méthodes de construction, et les essences de bois dont il est fait. Après un travail méthodique, le bateau a été mis à l'eau en juillet 2016 et participe depuis aux rassemblements de voiliers traditionnels en Finistère.
Lien avec une page du Chasse-marée consacrée à  Valbelle : https://www.chasse-maree.com/la-valbelle-reinventee/