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mardi 8 mars 2016

LA LICORNE

Type : Cotre à corne




Gréement : Mât en une seule  partie (à pible) ; Grand-voile à corne marron, flèche blanc ; un foc marron sur bout-dehors et une trinquette grise.
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1973 à  Marennes (chantier Paraveau)
Utilisation initiale : bateau de plaisance, réplique de bateau pilote.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Saint-Malo
Utilisation : Voilier de croisière et de promenade.
 
Signification du nom : La Licorne :: un animal légendaire, ressemblant à un cheval, portant une corne torsadée sur le front; Le narval est un cétacé appelé aussi licorne de mer (des cornes de narval, qui sont en fait des dents, s'échouent parfois sur les plages des pays nordiques et est peut-être à l'origine de la légende. D'autres bateaux se sont appelés licorne, ou unicorn (son équivalent anglais) ; il y en a un par exemple, dans des albums de tintin (le secret de la Licorne et le trésor de Rackham le rouge)

Longueur hors-tout : 11,8 m
Longueur de la coque : 9 m
Longueur à la flottaison : 7,7 m 
Largeur maximale : m
Tirant d'eau maximal : m
Tirant d'air : m
Déplacement :  6,5 t.
Surface maxi de voilure : 58 m² 

État :  restauré , bien entretenu
Avant : étrave  inclinée ; bout-dehors relevable.
Arrière : tableau  incliné ; barre franche.
Coque : blanche, pavois verni
Superstructures :rouf bas et allongé.

     La Licorne est un cotre construit en 1973 sur le modèle d'un bateau pilote d'Oléron. Il fait partie de l'association Rigel, de Saint-Malo. Sa capacité est de 8 personnes.

lundi 20 février 2012

MARIE - CLAUDE


Type : Cotre à corne ou sloup.

Gréement : mât en 1 seule partie (à pible) ; une grand-voile à corne et un flèche ; un foc et une trinquette.
Matériaux : coque en polyester (GPR) ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1996 près de Falmouth  
Autres noms : aucun ; mais c'est une copie de l'Alouette , cotre pilote construit en 1891 sur la Rance (cale de la Landriais (au Minihic sur Rance, sur la rive gauche de l'estuaire, actuellement en amont du barrage) , d'après des plans de François Lemarchand.
Utilisation initiale : voilier de plaisance ; l'original était un cotre pilote de Saint-Malo et a navigué de 1891 à 1931 ; L'inscription PSM sur la voile signifie pilote de Saint-Malo.
Dernière nationalité connue : pavillon britannique ; immatriculé à Cowes
Dernier port d'attache connu : Saint-Malo.
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière.


Signification du nom : Marie-Claude :  un prénom féminin.
Longueur hors-tout : 18,2 m
Longueur de la coque : 14,1 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 4,2 m
Tirant d'eau maximal : 2,7 m
Tirant d'air : 18,3 m
Déplacement : 25 t.
Surface maxi de voilure : 176 m²
État : relativement récent
Avant : étrave verticale ; bout-dehors.
Arrière : à tableau très incliné ; barre à roue.
Coque : noire, liston et lisse de plat-bord en bois verni.
Superstructures : roufs discrets et clairevoie.

      Marie-Claude (PSM 1) est, avec Yseult, une des deux répliques de l'Alouette, bateau-pilote de Saint-Malo de la fin du XIXème siècle et du début du vingtième. Le célèbre port était en effet d'accès difficile à l'époque ; le balisage encore incomplet des chenaux rendait indispensable l'aide d'un pilote. Jusqu'au milieu du XIXème siècle il avait d'ailleurs été préférable d'éviter un balisage trop précis : les dangers étaient alors une protection efficace contre les attaques venues du Nord : les Anglais ont eu, jusqu'à cette époque, un comportement quelque peu inamical envers les Français et notamment les Malouins ; ceux-ci leur rendaient d'ailleurs la pareille et les exploits de Surcouf restent dans les mémoires. A partir de l'Entente Cordiale, tout a changé et il a alors fallu faire d'une farouche cité corsaire un port accueillant pour les bateaux de commerce. Ce qui nécessite, bien sûr, l'existence de bateaux pilotes, en plus d'un balisage efficace.
      Les deux voiliers appartiennent à une association franco-britannique (Solidor team sailing + Qualified by experience sailing, de Dartmouth) et portent le pavillon de l'Union Jack ; leurs skippers professionnels peuvent embarquer 10 passagers en promenade de la journée et 6 en croisière. Ils peuvent aussi fonctionner comme voiliers-écoles.

YSEULT

Type : Cotre à corne ou sloup.


Gréement : mât en 1 seule partie (à pible) ; une grand-voile à corne et un flèche ; un foc et une trinquette.


Matériaux : coque en polyester (GPR) ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :   1996 près de Falmouth.
Autres noms : aucun ; mais c'est  une copie de l'Alouette cotre pilote construit en 1891 sur la Rance, d'après des plans de François Lemarchand.
Utilisation initiale : voilier de plaisance ; l'original était un cotre pilote de Saint-Malo et a navigué de 1891 à 1931 ; L'inscription PSM sur la voile signifie pilote de Saint-Malo.
Dernière nationalité connue : pavillon britannique.
Dernier port d'attache connu : Saint-Malo.
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière.
 

 Signification du nom : Yseult : C'est un prénom féminin se référant à un personnage de la littérature du Moyen-Age. Les poèmes et récits contant les amours contrariés d'Yseult et de Tristan trouvent leur origine dans d'anciennes légendes celtes et notamment bretonnes. Yseult s'écrit aussi Yseut ou Isolde.
Longueur hors-tout : 18,2 m
Longueur de la coque : 14 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 4,2 m
Tirant d'eau maximal : 2,7 m
Tirant d'air : 18,3  m
Déplacement : 25 t.
Surface maxi de voilure : 180 m²

État :récent, bien entretenu.

Avant : étrave  verticale ; bout-dehors.

Arrière : à tableau très incliné ; barre à roue.
Coque : noire, liston et lisse de plat-bord en bois verni.
Superstructures : roufs discrets et clairevoie.

      Yseult (PSM 2) est, avec Marie-Claude (PSM 1),  une des deux répliques de l'Alouette, bateau-pilote de Saint-Malo de  la fin du XIXème siècle et du début du vingtième. Le célèbre port était en effet d'accès difficile à l'époque ; le balisage encore incomplet des chenaux rendait indispensable l'aide d'un pilote. Jusqu'au milieu du XIXème siècle il avait d'ailleurs été préférable d'éviter un balisage trop précis : les dangers  étaient alors une protection efficace contre les attaques venues du Nord : les Anglais ont eu, jusqu'à cette époque, un comportement quelque peu inamical envers les Français et notamment les Malouins ; ceux-ci leur rendaient d'ailleurs la pareille et les exploits de Surcouf restent dans les mémoires. A partir de l'Entente Cordiale, tout a changé et il a alors fallu faire d'une farouche cité corsaire un port accueillant pour les bateaux de commerce.
       Les deux voiliers appartiennent à une association franco-britannique (Solidor team sailing + Qualified by experience sailing, de Dartmouth) et portent le pavillon de l'Union Jack ; leurs skippers professionnels peuvent embarquer 10 passagers en promenade de la journée et 6 en croisière. Ils peuvent aussi fonctionner comme voiliers-écoles.

jeudi 24 mars 2011

LE RENARD


Type : Cotre à corne et à hunier

Gréement : mât en 2 parties, à chouque  ;  une voile à corne, un flèche, 2 huniers ; 2 focs, 1 trinquette ; parfois une fortune carrée, sous le hunier.
 

Matériaux : Coque et pont en bois (coque en chêne, pont en iroko) ; mât et espars en bois (pin d'Orégon).
Date et lieu de lancement :  1991 au chantier Labbé, à Saint-Malo.
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : voilier de croisière et de promenade ; réplique du cotre corsaire de Robert Surcouf, lancé en 1812.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Saint-Malo.
Dernière utilisation connue : voilier de croisière et de promenade, emblème naviguant de la ville de Saint-Malo.

Signification du nom : Le Renard c'est le nom que Robert Surcouf (1773 -1827) avait donné à son dernier bateau corsaire, le plus petit, avec lequel il combattit les Anglais en Manche : le nom d'un animal réputé pour sa ruse, comme le célèbre marin malouin.

Longueur hors-tout :  30 m
Longueur de la coque : 19 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 5,8 m
Tirant d'eau maximal : 2,8 m
Tirant d'air :  26 m
Déplacement : 44,5 t.
Surface maxi de voilure : 250 m² 

État : récent, bien entretenu.

Avant : étrave presque verticale ; long bout-dehors.
Arrière : voûte et  tableau ; barre franche (avec palan quand le vent fraîchit)
Coque : jaune ; large bande noire horizontale ; pavois percé de sabords.


Superstructures : discrètes (descentes, clairevoies).

     Le Renard est le bateau-ambassadeur de Saint-Malo, dans les rassemblements de voiliers traditionnels. Il porte fièrement le pavillon de la ville en tête de mât. Un peu pour concurrencer la Cancalaise, mais aussi pour représenter la cité corsaire au grand rassemblement de Brest 1992 et au concours des bateaux des côtes de France, le cotre a été lancé en 1991.
      Cette réplique est moins toilée que le cotre corsaire (qui portait plus de 400 m² de toile), pour des raisons de sécurité. Ses 5 sabords sur chaque bord correspondent aux emplacements des canons. Il y en a moins aujourd'hui, pour éviter d'encombrer le pont ; ils sont plus légers, car ils sont fabriqués en aluminium. L'équipage les fait tonner avec plaisir à chaque occasion, pour signaler son entrée dans un port, saluer le public, ou encore à la rencontre d'un autre navire  (anglais de préférence, par exemple le Phœnix). Bien entendu, les tirs se font à blanc.


       Le pont du bateau de Surcouf (le dernier de ses navires corsaires) était armé de 10 caronades ; 4 gros canons, en réserve dans la cale,  n'étaient hissés sur le pont qu'en cas de combat important. L'équipage était composé de 46 marins. Le combat le plus célèbre vit la victoire du Renard contre la corvette anglaise Alphea, en septembre 1813, Après un dur combat, 2 coups de canons du Renard firent exploser le navire anglais ; il n'y eut aucun survivant dans son équipage, tandis que 13 rescapés, sur Le Renard, parvinrent à ramener un bateau bien mal en point à Saint-Malo. Son commandant, le capitaine Leroux-Desrochettes, mourut à la suite de ce combat.
    La décoration du bateau d'aujourd'hui est soignée, notamment le tableau arrière (qui porte une jolie petite annexe) et l'intérieur, aménagé pour la croisière. 


    L'étrave pleine pousse beaucoup d'eau : le Renard a besoin d'une bonne brise pour donner son maximum mais peut alors atteindre 8 nœuds.
      Trois marins constituent l'équipage ; le cotre peut embarquer 12 passagers en croisière et 24 en sorties de la journée (membres de l'association, ou autres passagers payants lors de certaines sorties). Des sorties spéciales sont organisées pour les scolaires. Il participe à la plupart des rassemblements de voiliers traditionnels en Bretagne et en Normandie.