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dimanche 19 novembre 2023

NÄVIS (TJALK)

 

Type : Tjalk (péniche néerlandaise à voiles).  

Gréement : 1 mât rabattable en 1 seule partie ;  une grand- voile à corne courbe ;  foc,  trinquette; voiles marron ; mât et espars en bois.

Matériaux : acier ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement : 1897 .
Autres noms  : 
Utilisation initiale : voilier de transport fluvial.
Dernière nationalité connue : France.
Port d'attache :
Rennes
Utilisation : Péniche habitable.
 
Signification du nom : Nävis : Une bande dessinée franco-belge ; mais ce nom vient-il de là ? même origine en tous cas que navire, navigation.
 
Longueur hors-tout : 23 m
Longueur de la coque : 19,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  4,5 m
Tirant d'eau maximal : 0,6 m + dérives latérales.
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  m² 
État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
 
Avant : étrave arrondie.
Arrière :  rond ; safran à aiguillots et fémelots ; barre franche
Coque : noire, large bande de protection jaune.  
Superstructures : rouf très long (panneaux recouvrant l'ancienne cale) ; cockpit.
  
  Nävis est une ancienne péniche néerlandaise, construite à Groningen (Frise) en 1897. Elle naviguait en mer abritée et peu profonde (Waddensee) et sur les canaux.  Non motorisée, elle naviguait à la voile ou par halage (humain ou animal), jusqu'à la fin des années 1970. Puis elle a été transformée en bateau de plaisance (charter). Elle participait aux régates organisées pour ce genre de bateaux . Elle a été rachetée par un particulier français pour être transformée en habitation privée et pour naviguer sur les rivières et les canaux bretons ; avec parfois des sorties en mer : par exemple à la Semaine du Golfe du Morbihan 2023
  

 

jeudi 4 avril 2019

TWEE GEBRODERS (SM ET3041)

Type : Cotre à corne, tjalk.

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc, une trinquette ;  bout-dehors.


Matériaux : coque  en fer riveté ; mât en fer
Date et lieu de lancement :  1899 à Hasselt, aux Pays-Bas.
Utilisation initiale : péniche de transport (tjalk)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Guipry-Messac (Ile et Vilaine, sur la Vilaine)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière (privé)
 
Signification du nom : Twee Gebroders, en néerlandais, signifie Deux Frères.

Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 20 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 42 t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : restauré, bien entretenu

Avant : étrave  ronde, caractéristique ;  bout-dehors.

Arrière : rond, à voûte ;  barre franche. 

Coque : Bleue  ; auparavant, orange  ;naguère, noire et pavois vert ; dérives latérales. 
Superstructures :  rouf

    Twee gebroders, lancé en 1899 dans la région de Hasselt (Pays-Bas, )province d'Overijsel) était une péniche (tjalk, ou, plus précisément, aak) comme il y en avait en très grand nombre aux Pays-Bas et en Belgique
    Pas d'autres renseignements sur ce bateau privé qui participe parfois aux fêtes maritimes de Brest et de Douarnenez.
  .
     Il existe encore de nombreux tjalks comparables aux Pays-Bas ; en Bretagne, on peut rencontrer quelques autres unités, notamment Het Leven, qui navigue dans la région de l'embouchure de la Vilaine, du Golfe du Morbihan et en Loire Atlantique, ainsi que sur la Vilaine fluviale, Korriganez et De Vrouwe Cornelia.

samedi 9 mars 2019

STELLA MARIS

Type : Cotre à corne, tjalk.


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible), pivotant et pouvant s'abaisser grâce à un guindeau. ;  une grand-voile à corne  ; un foc


Matériaux : coque  et mât en acier
Date et lieu de lancement :  1912 aux Pays-Bas
Autres noms  : ?
Utilisation initiale : péniche de transport (tjalk)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu :  Sète, Hérault (immatriculé à Rouen).

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière privé.
 
Signification du nom : Stella Maris est le nom latin de l'étoile de mer.
Longueur hors-tout : 16 m
Longueur de la coque : 14,85 m
Longueur à la flottaison : 13 m 
Largeur maximale : 4  m
Tirant d'air : 17 m (3,2 m pour le passage des ponts)
Tirant d'eau : 0,65 m
Déplacement : 30 t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : restauré

Avant : étrave  ronde, caractéristique ;  bout-dehors relevable 

Arrière : rond, à voûte ; barre franche.


Coque :  noire ; dérives latérales.


Superstructures :  long rouf noir, allant du mât au cockpit.

    Stella Maris, lancé en 1912 était une péniche (tjalk) comme il y en avait en très grand nombre aux Pays-Bas.
    Aucun détail sur l'histoire de cette péniche à voile, transformée en habitation en 1985, amarrée à un quai du port de Sète et actuellement en vente.

 

mercredi 6 mars 2019

DE VROUWE CORNELIA

Type : Cotre à corne, tjalk.




Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible), pivotant et pouvant s'abaisser grâce à un guindeau. ;  une grand-voile à corne courbe ; un foc ;  voiles marron ; bout-dehors.


Matériaux : coque  et mât en acier
Date et lieu de lancement :  1908 ou 1910 à Leeuwarden (Frise), au chantier Van der Werff.
Autres noms  : De Goode Verwachting
Utilisation initiale : péniche de transport (tjalk)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu :  Nort sur Erdre, Loire Atlantique.

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière associatif.
 
Signification du nom : De Vrouwe Cornelia  se traduit par La Dame Cornelia. On prononce "de frao". De Goode Verwatching signifie Le Bel Espoir.

Longueur hors-tout : 16 m
Longueur de la coque : 14,85 m
Longueur à la flottaison : 13 m 
Largeur maximale : 3,5 m
Tirant d'eau maximal : 0,8 m
Tirant d'air : 12,5 m (2,5 m pour le passage des ponts)
Déplacement : 19 t.
Surface maxi de voilure : 110 m² 

État : restauré, bien entretenu

Avant : étrave  ronde, caractéristique ;  bout-dehors.
De Vrouwe Cornelia (à droite) entre Het leven (rouge, à gauche) et Korriganez

Arrière : rond, à voûte ;  barre franche décorée 




Coque :  jaune clair ; liston et lisse vert foncé ; dérives latérales.


Superstructures :  long rouf, allant du mât au cockpit.

    De Vrouwe Cornelia, lancé en 1910 était une péniche (skûstje, sorte de tjalk) comme il y en avait en très grand nombre aux Pays-Bas. Elle transportait, de la tourbe,par les canaux et les lacs de la région ; la famille des propriétaires pratiquait l'exploitation et le transport de la tourbe  depuis 1700.Elle a cessé cette activité commerciale en 1927. Elle a été restaurée et transformée en bateau habitable en 1950 et a probablement reçu son nouveau nom à ce moment.Après plusieurs propriétaires néerlandais, elle a été basée à Londres entre 2005 et 2010 et appartenait à un Suisse. Le bateau est en france depuis 2011.
    Il peut s'échouer facilement dans des mouillages abrités, sans nécessiter d'équipements portuaires, grâce à son fond plat
     De Vrouwe cornelia pratique des balades sur les canaux et rivières bretonnes, ainsi que des croisières côtières pour participer aux évènements nautiques tels que les Semaines du Golfe du Morbihan ou les fêtes de Douarnenez et de Brest. Il faut être membre de l'association pour y participer.Voir le site de l'association.
     le bateau est labellisé BIP.
     Il existe encore de nombreux skûtsjes (variété de tjalk)  comparables aux Pays-Bas ; en Bretagne, on peut rencontrer quelques autres unités, notamment Het Leven, qui navigue dans la région de l'embouchure de la Vilaine, du Golfe du Morbihan et en Loire Atlantique, ainsi que sur la Vilaine fluviale, et Korriganez. 

mardi 5 mars 2019

KORRIGANEZ

Type : Cotre à corne, tjalk.


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc, une trinquette ;  bout-dehors.


Matériaux : coque  en fer riveté ; mât en fer
Date et lieu de lancement :  1907 à Hoogezand, au NE des Pays-Bas (province  de Groningen, au SE de la ville)
Autres noms  :
Utilisation initiale : péniche de transport (tjalk)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Betton (Ile et Vilaine, sur le canal d'Île-et-Rance)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière associatif.
 
Signification du nom : Korriganez, en breton est le féminin de korrigan ; donc Korrigane, en français. Les korrigans sont des sortes de lutins des légendes bretonnes, hantant les landes et les bois ; tantôt sympathiques, tantôt maléfiques, selon la personnalité et l'attitude des humains qui les rencontrent.

Longueur hors-tout : 21,2 m
Longueur de la coque : 19,5 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 4,45 m
Tirant d'eau maximal : 0,65 m
Tirant d'air : 18 m (2,5 m pour le passage des ponts)
Déplacement : 35 t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : restauré, bien entretenu

Avant : étrave  ronde, caractéristique ;  bout-dehors.

Arrière : rond, à voûte ;  barre franche. 

Coque : Bleue  ; auparavant, orange  ;naguère, noire et pavois vert ; dérives latérales. 


Superstructures :  rouf

    Korriganez, lancé en 1910 était une péniche (tjalk) comme il y en avait en très grand nombre aux Pays-Bas. Elle transportait, par les canaux et les lacs de la région, des matériaux en vrac (produits agricoles, bois) jusqu'en 1958 ; par la suite, elle a été restaurée et transformée en bateau habitable en 1983 par un Néerlandais qui l'a amarrée à Groningen. Puis, toujours aux Pays-Bas, le tjalk a navigué à la voile, participant à des régates organisées pour ce type de bateau, jusqu"en 2010.
     Rachetée alors par Linda Guidroux, de Châteaulin dans le Finistère, elle a été ramenée dans cette région, par le canaux et par la mer. Sa propriétaire l'a cédée à une association qui s'occupe de l'entretien, mais elle reste capitaine du bateau. Korriganez navigue désormais sur la partie maritime de  l'Aulne et en rade de Brest. Mais, depuis que le lit du fleuve a été dragué à une profondeur suffisante, la péniche peut la remonter jusqu'à Châteauneuf du Faou. Le mât peut pivoter sur sa base pour le passage sous les ponts ; la largeur des écluses est juste suffisante. Le bateau peut également faire de la croisière côtière, notamment en baie de Douarnenez : il participe aux fêtes maritimes de Brest et de Douarnenez.
   Grâce à sa coque métallique solide et à son fond plat, le bateau peut s'échouer facilement dans des mouillages abrités, sans nécessiter d'équipements portuaires.
     Korriganez peut embarquer 14 personnes à la journée et 10 en croisière. Voir le site de l'association. 
      Il est labellisé B I P .
     Il existe encore de nombreux tjalks comparables aux Pays-Bas ; en Bretagne, on peut rencontrer quelques autres unités, notamment Het Leven, qui navigue dans la région de l'embouchure de la Vilaine, du Golfe du Morbihan et en Loire Atlantique, ainsi que sur la Vilaine fluviale et De Vrouwe Cornelia.