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lundi 18 avril 2016

FYNE

Type : Cotre à corne.




Gréement : 1 mât en une seule partie; grand-voile à corne, 1 flèche ; 2 focs sur bout dehors , une trinquette . foc ballon au portant.
Matériaux : coque  et  pont en bois (lamellé-collé, acajou et membrures en orme américain) ; mât et espars en bois (spruce).
Date et lieu de lancement : 2008 à Bénodet, au chantier Hubert Stagnol, sur des plans de William Fife de 1889.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : voilier de croisière
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : L'aber Benoit (Finistère nord)
Utilisation actuelle : voilier de croisière 

Signification du nom : Fyne : Le Loch Fyne est un loch important de la côte ouest d'Écosse, non loin de Fairlie, le port où William Fife construisait ses bateaux. Le loch Fyne et la Clyde forment en aval un estuaire commun.
 :
Longueur hors-tout : 18 m
Longueur de la coque : 13 m
Longueur à la flottaison :  9,25 m 
Largeur maximale : 2,2 m
Tirant d'eau maximal : 2,2 m
Tirant d'air : 15 m
Déplacement : 9 t
Surface maxi de voilure : 135 m² au près
État : récent, bien entretenu
Avant : étrave  élancée, à guibre, bout-dehors.



Arrière : voûte et tableau élancés, barre franche.
 

Coque : blanche

Superstructures : très discrètes..

    Fyne est une yacht très élégant, réplique d'un yacht dessiné par  William Fife en 1889. Il a été construit par le chantier Stagnol à Bénodet. Il navigue surtout en Bretagne, mais a également participé à des régates classiques en Méditerranée.

samedi 7 février 2015

HISPANIA (D5 / ESP1)


Type : Cotre à corne

Gréement : mât en 1 seule  partie ;  une voile à corne, un flèche(un grand ou un petit) ;  grand-voile portant le numéro D 5 / ESP 1 ;  2 focs, une trinquette ; spis de différentes dimensions.



Matériaux : charpente en acier, bordés et pont en bois, lest en plomb ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement :  1909, au chantier Karppard de Pasajes (Asturies) sur des plans de William Fife.

 
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : espagnole
Dernier port d'attache connu : Puerto Sherry, près de Cadiz.
Dernière utilisation connue : yacht de croisière et de course.

Signification du nom : Hispania : un autre nom de l'Espagne, usité surtout à l'époque romaine. Il désignait en fait l'ensemble de la péninsule ibérique : Espagne et Portugal ; ce dernier existe depuis le XII ème siècle. Un autre voilier, plus petit, porte le même nom : Hispania IV, basé dans le Morbihan. Il s'agit d'un 8 m JI.

Longueur hors-tout :  30,2 m
Longueur de la coque : 23,4 m
Longueur à la flottaison : 15 m 
Largeur maximale : 4,1 m
Tirant d'eau maximal : 2,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 40 t.
Surface maxi de voilure : 412 m² au près

État : récemment restauré, bien entretenu.
Avant : étrave très élancée, convexe ; bout-dehors. Dragon de Fife dessiné de chaque côté de l'étrave.
Arrière : voûte très élancée. 
 
Coque : blanche.

Superstructures : très discrètes : roufs bas, clairevoies...

     Hispania  a été construit en Espagne, en 1909, selon la jauge 15 m JI . cette jauge est peu représentée de nos jours ; Hispania a cependant trois frères "jumeaux", Mariska, Tuiga et The Lady Anne.
      Le yacht a été construit pour le roi d''Espagne Alphonse XIII. Il a remporté de nombreuses régates, notamment devant Tuiga mais certaines mauvaises langues ont insinué que les adversaires laissaient gagner le yacht royal...
    Depuis, il navigue surtout en Méditerranée, où il participe régulièrement aux régates classiques et court maintenant à armes égales avec les trois autres 15 m JI de William Fife qui existent encore. 
    Il a été plus ou moins abandonné dans la seconde moitié du XXème siècle, utilisé comme houseboat comme beaucoup de vieux voiliers.Il a été restauré à Southampton au début du XXIème siècle, les finitions étant réalisés à Palma de Majorque.
    Depuis, il navigue surtout en Méditerranée, où il participe régulièrement aux régates classiques et court maintenant à armes égales avec les trois autres 15 m JI de William Fife qui existent encore.
    On distinguera Hispania (D1), de Mariska (D1), de Tuiga (D3), de The Lady Anne (10), de taille et de silhouette comparable, par leur numéro de voile et par de menus détails .

samedi 27 décembre 2014

MARIQUITA (C1)


Type : Cotre à corne








Gréement : mât en 2  parties ;  une voile à corne, un flèche ;  grand-voile portant le numéro C1. 2 focs, une trinquette ; spis de différentes tailles.


Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1911, au chantier Fife de Fairlie, en Écosse.
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu : Glasgow.
Dernière utilisation connue : yacht privé.

Signification du nom : Mariquita est un prénom espagnol ; c'est aussi le nom espagnol de la coccinelle.
Longueur hors-tout :  38,2 m
Longueur de la coque : 29 m
Longueur à la flottaison : 19,2 m 
Largeur maximale : 5,2 m
Tirant d'eau maximal : 3,6 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 79 t.
Surface maxi de voilure : 580 m² au près ; plus de  1000 m² au portant

État : récemment restauré, bien entretenu.

Avant : étrave très élancée ; bout-dehors 




Arrière : voûte très élancée
 
 

Coque : blanche.

Superstructures : discrètes : petit rouf protégeant la descente, clairevoies. une jolie annexe en acajou vernis est placée, retournée, sur le pont et permet de reconnaître Mariquita à coup sûr.

     Mariquita  a été lancé, pour un industriel écossais, en 1911 au chantier Fife de Fairlie, en Écosse. Ce grand cotre aurique en bois a été construit selon les règles 19 m J (ou 19 m R), caractérisée par la lettre C sur la voile.C'est le seul rescapé de cette classe, qui comprenait aussi Octavia, Norada et Corona. 
     Après s'être distingué en régate jusqu'en 1930, le yacht a été abandonné sur une vasière de Pin Mill, près d'Ipswich (Suffolk)., utilisé par périodes comme "house - boat". 
    Redécouvert en 1991, il a été entièrement restauré par le chantier écossais Fairlie Restauration (le successeur des chantiers Fife). Remis à l'eau en 2004, ce magnifique yacht navigue en Méditerranée et participe aux régates classiques .Il est un des plus voiliers les plus élégants et les plus rapides de cette magnifique flotte qu'on appelle la grande classe (Big Class). On le reconnait facilement au numéro C1 de la grand voile, ainsi qu'au canot retourné sur le pont. L'immense bôme (21,40 m de long, une des plus grandes existantes) touche fréquemment les vagues au portant. L'étrave n'est pas décorée du fameux dragon qui caractérise la plupart des voiliers construits par Fife.
      Mariquita a été rachetée en 2019 par un riche entrepreneur français (Benoit Couturier) qui a choisi de le baser en Bretagne, en commençant  par le faire restaurer au chantier du Guip, de Brest. après des travaux à Concarneau (chantier JFA), elle est, depuis le mois de mai 2021, amarrée au port du Château, à Brest Les non moins célèbres Moonbeam of Fife et Moonbeam IV l'ont rejointe début juillet 2021. En août 2023 a eu lieu la "Finistère Brest Classic", entre Brest et Douarnenez ; ils y ont été rejoint par 3 yachts plus petits : Pen Duick, Fyne et Lady Maud. Il est prévu que cette compétition devienne annuelle et prenne de l'ampleur.


mercredi 2 juillet 2014

FIONA (SEABIRD n° 7)

Type : Cotre à corne

Gréement : mât en 1 seule partie ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette. ; numéro 7 sur la grand-voile.


Matériaux : Coque et pont en bois (strip planking, stratifiée époxy) ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement :  2021, au chantier Stagnol, à Bénodet (Finistère) ; plan de  W. Fife, de 1889  Seabird, le 1er de série, date de 2000

 
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu :

Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.

Signification du nom : Seabird, est un mot anglais signifiant oiseau de mer.

Longueur hors-tout : 10,8  m
Longueur de la coque : 8,2 m
Longueur à la flottaison : 5,6 m 
Largeur maximale : 2,1 m
Tirant d'eau maximal : 1,25 m
Tirant d'air : 13,6 m
Déplacement : 10 t.
Surface maxi de voilure : 46,5 m² au près

État : récent, bien entretenu.

Avant : étrave à guibre, décorée ; bout-dehors.
Arrière : voûte très élancée.
Coque : blanche

Superstructures :   rouf bas
 
   Seabird a été dessiné par William Fife en 1889. Hubert Stagnol, constructeur de bateaux à Bénodet, a choisi ce plan pour construire un très joli voilier de croisière et de promenade, qui a été lancé selon la méthode traditionnelle, en glissant sur le plan incliné d'une cale. C'était un des grands évènements des fêtes de Douarnenez 2000. Fiona est le numéro 7 de la série et a été lancé en 2021. Aurora date de 2010.
   Les Seabirds fréquentent les rassemblements traditionnels et les régates de yachts en Atlantique et en Manche. Leur petite taille leur permet d'être manœuvré en solitaire.

samedi 31 août 2013

JAP (C4)


Type : Cotre à corne.


Gréement : 1 mât en 1 seule partie ;  une grand- voile à corne ; 1 foc, une trinquette ; foc ballon au portant ; voiles blanches. N° de voile C 4.



Matériaux : bois (structure en iroko, bordés en pin)
Date et lieu de lancement : 1897 en Irlande (chantier Gridiron and Workers à Carrigaloe, près de Cork) ; dessiné par William Fife.
Autres noms  : 
Utilisation initiale : voilier de régate.
Dernière nationalité connue : Irlandaise (le pavillon est un royal yacht design irlandais que nous n'avons pas réussi à déterminer)
Port d'attache : Cork ?
Utilisation : Voilier de promenade et de régate 
 
Signification du nom : Jap   
Longueur hors-tout : 9,2   m
Longueur de la coque : 7,2  m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  2,3 m
Tirant d'eau maximal : 1,4 m
Tirant d'air :
Déplacement : 4,5 t
Surface maxi de voilure : 59
État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  inclinée, convexe;
Arrière : voûte élancée ; petit tableau. 

Coque : blanche.  

Superstructures : aucune

  Jap a est un "Cork Harbour One Design". Cette série a été construite à seulement 10 exemplaires, sont 6 existe encore et 3 naviguent toujours. Jap a été construit dans le même chantier que Pen Duick, et très peu de temps après lui ; c'est en quelque sorte le petit frère du voilier d'Éric Tabarly. La dernière grande restauration date de 2002.
Jap participe aux régates classiques en Méditerranée et se défend bien malgré sa petite taille, voisine de celle d'un requin. Il n'est pas inscrit aux régates royales de Cannes ni aux voiles de St Tropez 203.