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vendredi 6 février 2015

NIN (8)

Type : Cotre à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie  ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2  focs, une trinquette ; voiles blanches. N° de voile : 8 (Le 8 souligné indique qu'il s'agit d'un 8 m JI ; à ne pas confondre avec Moonbeam IV, beaucoup plus grand)


Matériaux : Bois d'essences variées (chêne, acajou, pont en teck, etc)
Date et lieu de lancement : 1913 , au chantier Allegrini à Antibes, sur des plans de Jean Quernel
Autres noms  : Nini, Patara, Thérèse, Sirius
Utilisation initiale : voilier de régate.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Sanary (entre Marseille et Toulon)
Utilisation : Voilier de promenade et de régate, privé.
 
Signification du nom : Nin :  Un diminutif de Nini, lui-même diminutif d'un prénom ?
   
Longueur hors-tout : 13,5   m
Longueur de la coque : 12,2 m
Longueur à la flottaison : 8 m 
Largeur maximale :  2,5 m
Tirant d'eau maximal : 1,7 m
Tirant d'air :
Déplacement : 8 t.
Surface maxi de voilure : 120
État :  restauré, bien entretenu
Avant : étrave  élancée. 

Arrière : voûte très élancée.  
 

Coque : blanche.  

Superstructures : rouf bas, 3 hublots rectangulaires sur chaque bord ; cockpit central
 
    Nin a été construit en 1913 selon la jauge 8 m JI de l'époque, comme Estérel ; il portait le nom de Nini. Performant en régates, il a  été regréé en yawl bermudien en 1919 pour être plus manœuvrable en équipage réduit. regréé en cotre bermudien en 1926, il a assidûment participé aux régates méditerranéennes et a été bien entretenu malgré les changements de nom et de propriétaire. Restauré entre 2010 et 2012 et regréé en cotre (le mât est d'origine !), Nin participe toujours aux régates classiques en Méditerranée.
  Nin a été classé bateau d'intérêt patrimonial (BIP) en 2008 et est entré depuis peu dans la liste, de plus en plus étoffée, des voiliers centenaires.


dimanche 27 mars 2011

MOONBEAM (MOONBEAM IV) (8)


Type : Cotre à corne

Gréement : mât en 2  parties ;  une voile à corne, un flèche ;  grand-voile portant le numéro 8.   2 focs, une trinquette ; spis de différentes tailles.


Matériaux : Charpente en acier, bordés et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1920, au chantier Fife de Fairlie, en Écosse (mis en chantier en 1914)
Autres noms  : Deo Juvante
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : Pavillon de Malte
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : yacht privé, pouvant être loué en charter..

Signification du nom : Moonbeam  se traduit par rayon de lune. Le yacht partage ce nom avec un autre Moonbeam, plus ancien, lancé en 1903 (voile n° 88), qui est appelé Moonbeam of Fife pour faire la différence. On appelle aussi ce dernier  Moonbeam III, alors que le bateau présenté ici est Moonbeam IV.
Longueur hors-tout :  35 m
Longueur de la coque : 29 m
Longueur à la flottaison : 22,6 m 
Largeur maximale : 5,1 m
Tirant d'eau maximal : 3,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 75 t.
Surface maxi de voilure : 580 m² au près ; plus de 1000 m² au portant


État : récemment restauré, bien entretenu.
Avant : étrave très élancée ; bout-dehors
Arrière : voûte très élancée.


Coque : blanche.

Superstructures : discrètes : petit rouf (un peu plus grand que celui de Moonbeam of Fife)protégeant la descente, clairevoies..
     Moonbeam  a été mis en chantier en 1914 au chantier Fife de Fairlie, en Écosse. Mais, à cause de la guerre, il n'a été terminé et armé qu'en 1920. C'est un des plus grands cotres auriques, après Lulworth et Mariquita ; il est à peine plus petit que ce dernier. Par contre, il est un peu plus grand que Moonbeam of fife, construit en 1903.
      Après avoir régaté aux côtés de Lulworth et d'autres grands yachts dans les années 1920, Monnbeam IV a été regréé en cotre bermudien et utilisé surtout en croisière. Entre 1950 et 1960, il a appartenu à la famille princière de Monaco et a été rebaptisé Deo Juvante . On dit qu'il a servi au voyage de noces du Prince Rainier et de la princesse Grace, en 1956. Néanmoins, les seules images anciennes qu'on peut trouver sur cet évènement montrent le départ d'un gros yacht en acier et à moteur, et nous n'avons trouvé aucune photo de Moonbeam à cette époque. Depuis 2015, année du centenaire,l'extrémité de la bôme porte un portrait du coup le princier.
 
      Plus tard, il a été utilisé en charter en Méditerranée ; son entretien a été quelque peu négligé et le yacht a été retrouvé en Grèce  en assez mauvais état. Il a été restauré  au chantier Yanmar de Rangoon, en Birmanie, entre 1999 et 2002 ; regréé en magnifique cotre à corne, il est revenu en Méditerranée, où il participe aux régates classiques ; il y est un des voiliers les plus remarqués. Son numéro 8 est reproduit sur les vestes des équipiers, ce qui est photogénique quand ils sont tous alignés au rappel. Le capitaine du voilier; Mikael Creac'h, un Breton de Morlaix, ne prend jamais le départ d'une course sans qu'un équipier joue un air de cornemuse ; et l'équipage accomplit un "haka" à la façon des joueurs de rugby néo-zélandais (mais plus pacifique et  humoristique).



    Le yacht, luxueusement aménagé, peut embarquer 12 personnes (dont 5 membres d'équipage) en croisière. Il peut être loué en charter (à la journée, au week-end, à la semaine ou pour les régates classiques) ; il peut être également utilisé pour des "soirées cocktail" (jusqu'à 80 personnes).
       En 2018, le yacht a été racheté par Tom Van Der Bruggen, l'inventeur et producteur d'un jeu de construction en lattes de bois : Kapla. Il ne l'a pas gardé très longtemps. Après la crise du COVID Moonbeam IV a été racheté par l'homme d'affaires Richard Mille, qui l'a immatriculé sous pavillon fraçais et a choisi Brest comme port d'attache, venant ainsi compléter la flottille de grands yachts du port du Ponant, après Mariquita et Moonbeam III. Les 3 bateaux, accompagnés de 3 plus petits (Pen Duick, Fyne et Lady Maud), ont participé à la fin du mois d'août à la Finistère Classic, avec des régates en rade de Brest et en baie de Douarnenez, ainsi qu'un parcours de liaison aller-retour entre les 2 ports. Un nouvel évènement nautique que les organisateurs et les participants espèrent rééditer et étoffer l'an prochain. Un petit problème pour Moonbeam IV dont le mât de flèche a été cassé lors d'un abordage avec Mariquita et qui n'a pu, de ce fait aller à Douarnenez.