lundi 9 mai 2011

AN ASKELL

Type : Cotre à corne, sloup
Gréement : Démâté. lorsque le bateau était gréé :mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette.On parle de sloup, mais la différence avec un cotre n'est pas évidente... 
Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1989 à Douarnenez (dessiné et construit par Jean-Pierre Philippe) 
Autres noms  : aucun 
Utilisation initiale : bateau de plaisance, réplique d'un langoustier.
Dernière nationalité connue : française
Futur port d'attache : Douarnenez.
Future utilisation : Voilier de croisière et de promenade (privé).
Signification du nom : An Askell : c'est le nom breton qui désigne l'aile (c'est aussi le nom de  la nageoire).
     
Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 10,9 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal : m
Tirant d'air :
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : nécessite une restauration ; en vente début 2011. se dégrade de plus en plus.
Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors (quand le bateau naviguait). 

Arrière : voûte élancée, dite "en cul de poule" ; tableau élancé. 
Coque : blanche (carène rouge) ; pavois bleu foncé. Immatriculation à l'avant : Au 1989 (Au est l'initiale du quartier d'Audierne ; 1989 indique la date de lancement). 

Superstructures : peu visibles.

An Askell  a été commencé en 1987 à Douarnenez,sur un terre-plein du Port-Rhu, près de la place d'Enfer et du musée maritime. Il a été lancé en 1989. Il a été réalisé d'après la demi-coque d'un langoustier construit par le chantier Jacq, de l'Hôpital-Camfrout. Le bateau original était vraisemblablement le Fléau des Critiqueurs. Les détails et le gréement étaient réalisés à la façon des langoustiers d'Audierne ; le bateau est d'ailleurs immatriculé Au.
Le constructeur, et premier propriétaire d'An Askell, était Jean-Pierre-Philippe, réalisateur de plusieurs bateaux traditionnels (Telenn Mor, An Leostic, entre autres). Aujourd'hui décédé, il a mis en chantier Skellig, le langoustier douarneniste, lancé à Douarnenez au printemps 2012..
Aujourd'hui, An Askell attend qu'un acheteur le reprenne et le remette en état de naviguer. ; s'il n'est pas trop tard...

dimanche 8 mai 2011

GRAND NORVEN (SN C1993)

Type : Cotre à corne ou sloup.
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche  ; un foc, une trinquette ; un foc ballon au portant

Matériaux : coque  en bois (coque en chêne) ; mât  en bois .
Date et lieu de lancement :  1993 au chantier du Guip de l'île aux Moines (Plans de Jean-Pierre Lecouveour) .
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  réplique de bateau de pêche.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Piriac (Loire-Atlantique).
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade associatif.
 
Signification du nom : Le Grand Norven  est un rocher balisé (cardinale nord), à laisser à tribord quand on entre au port de Piriac. Il est connu, non seulement des navigateurs qui fréquentent ce port, mais aussi des gens qui préparent le permis hauturier (la carte utilisée pour l'examen comprend ce secteur).
  
Longueur hors-tout : 11 m
Longueur de la coque : 9,2 m
Longueur à la flottaison : 8 m 
Largeur maximale : 3,3 m
Tirant d'eau maximal : 1,5 m
Tirant d'air :  9 m  (sans le flèche)
Déplacement : 7,3 t.
Surface maxi de voilure : 80 m² au près (88 m² au portant)

État : bien entretenu 
 
Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors.



















 

Arrière : à tableau  ;  barre franche.


Coque : noire, ligne blanche ; immatriculation à l'avant :  SN C 1993 (SN pour Saint-Nazaire)



Superstructures : bateau non ponté (pontages partiels à l'avant et à l'arrière).

Le  Grand Norven est la réplique d'un bateau de pêche de Piriac. Ce type de bateau, actif dans la région entre 1920 et 1950, était utilisé pour des pêches diverses: sardine en été, chalut à perche ou casiers en hiver. La pêche à la sardine se faisait à partir d'annexes, utilisées pour mouiller et relever le filet : le cotre servait au remorquage de ces annexes et au transport du matériel et des poissons pêchés.
Il a été construit entre 1991 et 1993, dans le cadre du concours de Brest 1992, bateaux des côtes de France, pour l'association "bateau ville de Piriac".
Le Grand Norven participe à de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels en Bretagne sud et jusqu'à Brest. Il était présent à la plupart des Semaines du golfe du Morbihan.

GULLMARN

Type : Cotre à corne.
Gréement : mât en 2 parties (à chouque) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc, une trinquette.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1907 par Angholmens shipyard, dans la banlieue de Göteborg, en Suède, sur des plans de l'architecte norvégien Colin Archer.
Autres noms  : ?
Utilisation initiale :  bateau pilote suédois
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Bénodet (Finistère)
Dernière utilisation connue : Voilier de croisière privé.
 
Signification du nom : Gullmarn est un fjord suédois, sur la côte ouest du pays, pas très loin de la frontière avec la Norvège. La ville de Lysekil se trouve à son embouchure.

Longueur hors-tout :  13 m
Longueur de la coque : 10 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,95 m
Tirant d'eau maximal : 1,4 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : m² 

État : en cours de restauration.
Avant : étrave  convexe ; bout-dehors (dont l'extrémité est peinte aux couleurs de la Suède : croix jaune sur fond bleu).

Arrière : canoë, au profil un peu convexe caractéristique du style Colin Archer ;  barre à roue.

Coque : beige, pavois couleur bois
 

Superstructures : rouf assez volumineux en arrière du mât . 

   Gullmarn est un solide cotre construit en 1907  par un chantier suédois, sur les plans de  Colin Archer. Il a beaucoup navigué et a réalisé un tour du monde dans les années 1930. Au début des années 1950, il  a appartenu à un Anglais dont le fils nous a envoyé l'intéressant commentaire ci-dessous ; il a été utilisé pour des expéditions scientifiques jusqu'en Amazonie. Il a également appartenu à un néerlandais. 
https://livinghistories.newcastle.edu.au/nodes/view/23021?
    En 2020, le bateau était en cours de carénage à Sainte-Marine quand il s'est couché et s'est rempli d'eau. Une grande restauration est en cours, décidée par Virginie Le Seac'h, la fille du propriétaire, gravement malade, pour répondre à ses dernières volontés : voir ci-dessous.. 
 
 

 

vendredi 6 mai 2011

SAINT-GUÉNOLÉ


Type : Cotre à corne  ou sloup.
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc, une trinquette.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1948 au chantier Belbeoc'h du Fret (en rade de Brest, dans la presqu'île de Crozon)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau de pêche (coquillier).
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Plougastel-Daoulas
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade.
 
Signification du nom : Saint Guénolé est un saint breton, mort en 532. Il a fondé l'abbaye de Landévennec, en rade de Brest. Son nom a été également donné à un port de pêche du sud-Finistère, sur la commune de Penmarch.

Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 11,4 m
Longueur à la flottaison : 9,7 m 
Largeur maximale : 4,1 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 17 t.
Surface maxi de voilure : 135 m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée ; bout-dehors.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : bleu clair,. immatriculation à l'avant : BR 6773.


Superstructures : bateau a demi-ponté (avant et arrière).
 
      La Saint-Guénolé est un ancien bateau de pêche de la rade de Brest. Lancé en 1948, il a été motorisé en 1952 et a dragué les coquilles Saint-Jacques jusqu'en 1961. Il servait de goémonnier et de sablier (dragage de maërl) en dehors des périodes d'autorisation du dragage des coquilles.C'est un des derniers coquilliers à voiles construits.
       Restauré vers 1968 à Camaret, il a été utilisé comme bateau de plaisance par un propriétaire qui vivait à bord, et était basé dans l'estuaire du Trieux. A partir de 1979, il a servi d'école de voile pour enfants (école de mer du Trégor). En 1988 il a été restauré par le chantier Clochet, de Plouguiel, sous ses formes d'origine. Cela lui a valu d'être classé monument historique en 1993. Le bateau a ensuite été racheté par la ville de Morangis, puis par celle de Lézardrieux, et enfin celle de Plougastel, qui l'a fait revenir en rade de Brest en 2003. Il est utilisé essentiellement comme école de voile,par le Centre Nautique Armorique et participe à de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels 
       Saint-Guénolé a été entièrement restauré en 2011-2012 et sa remise à l'eau était un des temps forts des tonnerres de Brest 2012.
      Il reste encore, en rade de Brest, 5 anciens coquilliers, qui naviguent à la plaisance. C'est un des types de voiliers traditionnels dont il subsiste le plus d'exemplaires, mais il en a existé plus de 200 ! Saint-Guénolé, avec sa coque bleu ciel, se distingue des autres unités, peintes en noir avec un pavois bleu.

BERGÈRE DE DOMRÉMY (BR 5929)


Type : Sloup.

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; une trinquette.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1936 au chantier Tertu du fret (en rade de Brest, dans la presqu'île de Crozon)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau de pêche (coquillier), goémonnier, sablier.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Brest
Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Bergère de Domrémy est un des surnoms de Jeanne d'Arc, faisant référence à l'activité et son enfance et à son village natal en Lorraine.

Longueur hors-tout :  11,4 m
Longueur de la coque : 11,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 4 m
Tirant d'eau maximal : 1,8 m
Tirant d'air : 13 m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : 100 m² 

État : restauré, bien entretenu

Avant : étrave  faiblement inclinée ;  pas de bout-dehors.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : noire, pavois bleu, ligne blanche. immatriculation à l'avant :BR 5929


Superstructures : bateau non ponté.

      La Bergère de Domrémy est un ancien bateau de pêche de la rade de Brest. Lancé en 1936, il a dragué les coquilles Saint-Jacques et les pétoncles, uniquement à la voile, jusqu'en 1953. Lors des périodes d'interdiction de cette pêche, il était utilisé comme goémonnier ou comme sablier (il pêchait notamment le maërlà la drague).  A partir de 1953, les voiles n'ont plus été utilisées et le bateau a continué ses activités au moteur. 
        Acquis en 1972 par l'association An Test, qui possède aussi la gabare Notre-Dame de Rumengol, le bateau a été restauré, regréé en voilier et classé monument historique en 1983. Il est devenu bateau de plaisance et sert aujourd'hui a des sorties et la journée (15 places). Il est utilisé également pour des petites croisières par les membres de l'association, notamment à l'occasion des rassemblements de voiliers. La Bergère a été entièrement restaurée en 2002 et mise à l'eau lors du départ de Brest de la course des grands voiliers (juillet 2002). Elle est, depuis, régulièrement entretenue.
 
        Il reste encore, en rade de Brest, 5 anciens coquilliers, qui naviguent à la plaisance. C'est un des types de voiliers traditionnels dont il existe le plus d'exemplaires, mais il en a existé plus de 200 !