Affichage des articles dont le libellé est Charente-maritime. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Charente-maritime. Afficher tous les articles

lundi 14 mars 2016

EMJO (MN 312679)

Type : Cotre ou Sloup ostréicole.



 
Gréement : Mât en une seule  partie ; grand-voile bleue et foc blanc sur bout-dehors ;
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1938  à Marennes, au chantier Bernard.
Utilisation initiale : bateau ostréicole
Autres noms : ?
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Marennes (Charente-Maritime)
Utilisation : Voilier de promenade et de croisière
 
Signification du nom : Emjo  : ? peut-être les initiales de 2 prénoms, ou d'un prénom composé ?
Longueur hors-tout : m
Longueur de la coque : 9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3 m
Tirant d'eau maximal : 0,9  m
Tirant d'air : 10 m
Déplacement :   t.
Surface maxi de voilure : 90  m² 

État : restauré (à partir de 1994) par son propriétaire actuel, bien entretenu
Avant : étrave  presque verticale ; bout-dehors
Arrière : voûte,  tableau incliné ; safran suspendu, barre franche.
 
Coque : blanche , pavois bleu. Immatriculation sur le pavois, à l'avant, en noir.

Superstructures :bateau ponté, rouf blanc, sans hublot...

    Emjo, lancé juste avant la guerre, n'a pas servi au patron qui l'a fait construire, car il est décédé. Celui qui l'a racheté l'a fait raccourcir. C était un bateau ostréicole, ayant servi à l'exploitation des parcs à huîtres jusqu'en 1992. Le propriétaire actuel l'a restauré à partir de 1994. Il a participé à des Semaines du Golfe du Morbihan.

 Une série de petits canots, le monotype des Pertuis, a pour prototype, le petit cotre EMJO II, lancé en 2014 en quelque sorte la petite sœur du bateau décrit sur cette fiche. 

PETIT NORMANDIE (MN 312387)

Type : Cotre ou Sloup mytilicole.
En hivernage, à la Flotte en ré
A Rochefort, lors du départ de L'Hermione pour l'Amérique.

sur la Charente, accompagnant L'Hermione.

Gréement : Mât en une seule  partie ; grand-voile beige, foc blanc sur bout-dehors ; trinquette marron
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1949 à La Tremblade (Charente-Maritime), au chantier Bernard.
Utilisation initiale : bateau ostréicole
Autres noms : aucun
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : La Flotte en Ré (Charente-Maritime) depuis 2000.
Utilisation : Voilier de promenade
 
Signification du nom : Petit Normandie : Le bateau a été lancé en 1933, un an après le célèbre paquebot Normandie.
 
Longueur hors-tout : 11 m
Longueur de la coque :  7,85 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,7 m
Tirant d'eau maximal : 0,9 m
Tirant d'air :  11,5 m avec le flèche
Déplacement : 3,5 t.
Surface maxi de voilure : 55 m² 

État : restauré par son pactuel propriétaire ; bien entretenu
Avant : étrave  peu inclinée ; bout-dehors

Arrière : tableau peu incliné, barre franche. Nom et MN (quartier d'origine : Marennes) écrits sur le tableau. Safran suspendu, barre franche.
Coque : blanche.

Superstructures aucune ; bateau ponté.
 
Petit Normandie est un ancien sloup ostréicole, lancé en 1933. Il a servi, toujours à la même famille,  jusqu'en 1980 et a été remis en état par un premier plaisancier qui l'a revendu à son propriétaire actuel en 2000.

lundi 13 mai 2013

COPPELIA

Type : Cotre à corne  (sloup ostréicole).
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; un flèche ; un foc, une trinquette.




Matériaux : coque  et mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1952 au chantier Paraveau de Marennes (Charente maritime)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau ostréicole (bassin de Marennes -  Oléron)

Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : La Rochelle (immatriculé à Marennes)

Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Coppelia  est un ballet créé par le compositeur français Léo Delibes. Le patron qui a fait construire le bateau, Alphonse Goëlo, était amateur de musique classique.
 
Longueur hors-tout :  14,1 m
Longueur de la coque : 11,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,55 m
Tirant d'eau :  1,2 m
Tirant d'air :  13 m
Déplacement : 9 t.
Surface maxi de voilure : 114 m² 

État : restauré en 2005, bien entretenu
Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors relevable.
 
Arrière : rond, caractéristique ;  safran à tube de jaumière.
Coque : blanche ; liston bleu ; Nom inscrit à l'arrière (Coppelia). 

Superstructures : Bateau ponté. rouf bas.
    Coppelia est un ancien bateau ostréicole lancé en 1953, et utilisé pour les transports en rapport avec l'ostréiculture jusqu'en 1988. Il transportait notamment les pierres nécessaires à la création de nouveaux parcs à huîtres. Il n'était pas gréé en voilier, naviguant uniquement au moteur.
    Après son départ en retraite, A. Goëlo l'a conservé, l'entretenant tant bien que mal, puis s'est résigné à le vendre lorsqu'il s'est échoué, suite à un coup de vent, fin 1997.
    Le bateau a alors été mis au sec et restauré avec beaucoup de soin, durant plusieurs années ;  gréé en voilier, il navigue à nouveau depuis 2005.
    Il fréquente régulièrement les rassemblements de voiliers traditionnels, de la Charente Maritime jusqu'à Brest. On a pu le voir  à la semaine du Golfe du Morbihan en 2013 et 2023
    Coppelia est labellisé Bateau d'Intérêt Patrimonial.
    cliquez sur Coppelia pour aller sur le site du bateau et en lire l'histoire détaillée.

dimanche 28 avril 2013

CLAPOTIS


CLAPOTIS.

Type : Cotre à corne.
Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand- voile à corne  ; un foc, une trinquette ; voiles blanches.  6 voiles
 
Matériaux : coque  et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1920 à Boyardville  par Ismaël Poitou, surveillant de port, employé du balisage et charpentier de marine.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : Sloop baliseur auxiliaire (pose de perches)
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : Boyardville, île d'Oléron , quartier maritime de La Rochelle.
Utilisation : Voilier associatif de promenade et de croisière côtière.
Signification du nom : Clapotis : de toutes petites vagues, faisant un bruit caractéristiques sur la vasière ou sous la coque du bateau.
 
Longueur hors-tout :  13,5 m
Longueur de la coque : 11,1 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,65 m
Tirant d'air :  11 m
Déplacement :  7,5 t.
Surface maxi de voilure :  123 m² 

État : Plusieurs fois restauré, notamment entre 1988 et 1991, régulièrement entretenu.

Avant : étrave  presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : voûte et petit tableau  ; barre franche.  
Coque : blanche. 

Superstructures : rouf bas, avec 1 hublot rectangulaire sur chaque bord
 

  Clapotis est l'emblème flottant du port de Boyardville, en face de la côte charentaise sur l'île d'Oléron. Lancé en 1920, il a longtemps servi de baliseur dans les pertuis ; petit bateau, mais étonnant par sa construction et son histoire. Il a été construit par un homme polyvalent, Ismaël Poitou : surveillant du port, il s'occupait de l'entretien des installations portuaires, était charpentier de marine ; on pense qu'il est l'architecte du bateau, mais cette opinion est controversée  (il s'agit peut-être d'un dénommé Merle). Il a aussi commandé le bateau jusqu'à son départ en retraite ; son fils a alors pris la relève, ne quittant le bateau qu'en 1971 ! C'est à cette date que Clapotis cessa de servir de baliseur, remplacé par un bateau plus moderne.
   Sur Clapotis, on travaillait essentiellement à marée basse, pour enfoncer les perches de balisage dans la vase. Le bateau a aussi assuré le ravitaillement d'Oléron en matériaux, à l'époque où c'était réellement une île, non réunie au continent par un pont.
   Le voilier était aussi utilisé comme yacht par les ingénieurs des Ponts et chaussées, pour régater le week-end. Des mauvaises langues ont même raconté que le bateau avait surtout été construit dans ce but, vu qu'il ressemble plus à un voilier de course qu'à un bateau de travail ; mais chut ! il y a maintenant prescription....
   Pendant la guerre, les occupants allemands s'en sont emparés et l'état du bateau s'est fortement dégradé. Une restauration lui a permis de continuer à servir au balisage jusqu'en 1971. Désarmé et abandonné sur un parking, le voilier a été sauvé in-extremis par une association, flotille en Pertuis.
     Une restauration complète en a fait le beau voilier qu'on connait aujourd'hui. Acheté par la commune de Saint-Pierre d'Oléron et entretenu par les bénévoles de l'association, remis à l'eau le 15 juin 1991, il fréquente les rassemblements de voiliers traditionnels. On l'a notamment remarqué aux fêtes de Brest , aux semaines du Golfe du Morbihan...
     Un article complet a été publié sur Clapotis dans le Chasse-Marée n° 102.
     Cliquez sur Clapotis  pour trouver son site internet.