dimanche 28 avril 2013

CLAPOTIS


CLAPOTIS.

Type : Cotre à corne.
Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand- voile à corne  ; un foc, une trinquette ; voiles blanches.  6 voiles
 
Matériaux : coque  et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1920 à Boyardville  par Ismaël Poitou, surveillant de port, employé du balisage et charpentier de marine.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : Sloop baliseur auxiliaire (pose de perches)
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : Boyardville, île d'Oléron , quartier maritime de La Rochelle.
Utilisation : Voilier associatif de promenade et de croisière côtière.
Signification du nom : Clapotis : de toutes petites vagues, faisant un bruit caractéristiques sur la vasière ou sous la coque du bateau.
 
Longueur hors-tout :  13,5 m
Longueur de la coque : 11,1 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,65 m
Tirant d'air :  11 m
Déplacement :  7,5 t.
Surface maxi de voilure :  123 m² 

État : Plusieurs fois restauré, notamment entre 1988 et 1991, régulièrement entretenu.

Avant : étrave  presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : voûte et petit tableau  ; barre franche.  
Coque : blanche. 

Superstructures : rouf bas, avec 1 hublot rectangulaire sur chaque bord
 

  Clapotis est l'emblème flottant du port de Boyardville, en face de la côte charentaise sur l'île d'Oléron. Lancé en 1920, il a longtemps servi de baliseur dans les pertuis ; petit bateau, mais étonnant par sa construction et son histoire. Il a été construit par un homme polyvalent, Ismaël Poitou : surveillant du port, il s'occupait de l'entretien des installations portuaires, était charpentier de marine ; on pense qu'il est l'architecte du bateau, mais cette opinion est controversée  (il s'agit peut-être d'un dénommé Merle). Il a aussi commandé le bateau jusqu'à son départ en retraite ; son fils a alors pris la relève, ne quittant le bateau qu'en 1971 ! C'est à cette date que Clapotis cessa de servir de baliseur, remplacé par un bateau plus moderne.
   Sur Clapotis, on travaillait essentiellement à marée basse, pour enfoncer les perches de balisage dans la vase. Le bateau a aussi assuré le ravitaillement d'Oléron en matériaux, à l'époque où c'était réellement une île, non réunie au continent par un pont.
   Le voilier était aussi utilisé comme yacht par les ingénieurs des Ponts et chaussées, pour régater le week-end. Des mauvaises langues ont même raconté que le bateau avait surtout été construit dans ce but, vu qu'il ressemble plus à un voilier de course qu'à un bateau de travail ; mais chut ! il y a maintenant prescription....
   Pendant la guerre, les occupants allemands s'en sont emparés et l'état du bateau s'est fortement dégradé. Une restauration lui a permis de continuer à servir au balisage jusqu'en 1971. Désarmé et abandonné sur un parking, le voilier a été sauvé in-extremis par une association, flotille en Pertuis.
     Une restauration complète en a fait le beau voilier qu'on connait aujourd'hui. Acheté par la commune de Saint-Pierre d'Oléron et entretenu par les bénévoles de l'association, remis à l'eau le 15 juin 1991, il fréquente les rassemblements de voiliers traditionnels. On l'a notamment remarqué aux fêtes de Brest , aux semaines du Golfe du Morbihan...
     Un article complet a été publié sur Clapotis dans le Chasse-Marée n° 102.
     Cliquez sur Clapotis  pour trouver son site internet.

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