lundi 17 mars 2014

FLEUR DES ILES (BR7385)

Type : Cotre à corne (ou sloup)


 Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand-voile à corne (marron) ; un foc ; pas de bout dehors ; voiles marron

Matériaux :  bois
Date et lieu de lancement : 1962  à Plouguerneau (Finistère) ; chantier Le Got.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : Goémonier à moteur.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Plouguerneau (Nord Finistère, "Pays pagan") ; port du Korréjou (à l'est de l'Île Vierge)
Utilisation : Voilier de promenade associatif 
 Signification du nom : Fleur des Iles : joli nom, assez répandu (vedettes à passagers, par exemple)

Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque :  m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : m² 

État : bien entretenu
Avant : étrave peu inclinée
 
Arrière : tableau peu incliné ; safran à aiguillots et  fémelots
Coque : verte, liston blanc.N° d'immatriculation BR7385 en blanc sur chaque bord.

Superstructures : aucune ; bateau creux. Aucun pontage.

  Peu de renseignements sur la Fleur des Îles, goémonier construit à Plouguerneau en 1962. Il s'agissait sans doute d'un canot à moteur, qui travaillait surtout dans l'archipel de Molène. Il appartient à l'association Karreg Hir depuis 2007.
  

  

REINE DE LA MER (BR267734)

Type : Cotre (ou sloup) à corne

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand-voile à corne ; un foc, une trinquette ; voiles marron ; bout dehors.

Matériaux :  bois
Date et lieu de lancement : 1963 à Plouguerneau (Finistère) ; chantier Le Got.; n'a pas travaillé à la voile
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : goémonier à moteur.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Plouguerneau (Nord Finistère, "Pays pagan") ; port du Korréjou (à l'est de l'Île Vierge)
Utilisation : Voilier de promenade privé.
Signification du nom : Reine de la mer : une petite reine, quand même...
Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 6,5 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : 50 m² 

État : bateau à moteur transformé en voilier non motorisé ; bien entretenu
Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors

 
Arrière : tableau peu incliné ; safran à aiguillots et  fémelots


Coque : verte, liston blanc. N° d'immatriculation BR267734 en blanc sur chaque bord.

Superstructures : aucune ; bateau creux. Aucun pontage.

  La Reine de la Mer est un ancien canot moteur, lancé en 1963 pour servir de goémonier. Plus tard, il a aussi servi  à la pêche côtière.
Puis il a été transformé en voilier de plaisance ; son moteur a été retiré et les manœuvres de port se font à la godille. La navigation nécessite donc de la patience par calme plat ; un mode de navigation qui ne se pratique hélas plus beaucoup.
   Ce bateau fréquente pourtant de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels en Bretagne.

KARREG HIR (BR 73272)

Type : Cotre (ou sloup) à corne


Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand-voile à corne (marron) ; un foc, une trinquette ; pas de bout dehors. L'encornat du gui peut être remonté le long du mât pour dégager l'espace de travail lors de la remontée du goémon.

Matériaux :  bois
Date et lieu de lancement : 1989  à Plouguerneau (Finistère) ; chantier Le Got.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : Voilier de promenade ; l'original (des années 1930) servait à la récolte du goémon et à son transport à terre.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Plouguerneau (Nord Finistère, "Pays pagan") ; port du Korréjou (à l'est de l'Île Vierge)
Utilisation : Voilier de promenade associatif ; pratique la récolte et le transport du goémon dans le cadre de démonstrations et de fêtes

 Signification du nom : Karreg Hir : en breton, veut dire long rocher. Un des nombreux rochers des environs de l'Ile Vierge et de l'Aber Wrac'h.

Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 6 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal : 0,6 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : 30 m² 

État : bien entretenu
Avant : étrave peu inclinée
 
Arrière : tableau peu incliné ; safran à aiguillots et  fémelots


Coque : noire, liston blanc.N° d'immatriculation BR73272 en blanc sur chaque bord.

Superstructures : aucune ; bateau creux. Aucun pontage.

  Karreg Hir est la réplique d'un petit sloup goémonier des années 1930.  il a été construit en 1989, soit peu de temps avant les premières fêtes de Brest en 1992, à une époque ou le renouveau de la flotte traditionnelle devenait très important. Il est associé à l'écomusée (des goémoniers et de l'algue) de Plouguerneau, commune où la récolte du goémon (essentiellement des laminaires) constituait une des activités maritimes les plus importantes au début du XX ème siècle. L'association se sert du bateau pour faire des démonstrations de récoltes traditionnelles de goémons et de son déchargement sur la grève ; la récolte étant ensuite chargée sur des charettes tractées par des chevaux. Écomusée et bateau sont gérés et animés par l'association Karreg Hir.
   L'équipage comprenait 2 personnes ; le bateau pouvait charger 3 tonnes d'algues ; le plat-bord était alors presque au ras de l'eau...
  
 Un article sur Karreg Hir est paru dans le n° 141 du Chasse Marée..
  

TEN YEARS AFTER

Type : Cotre (ou sloup) à corne.


Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand- voile à corne ; un foc bômé  ;  Voiles blanches.


Matériaux :  bois ; mât et corne en carbone. 
Date et lieu de lancement : 1886 à Bridgeport, dans le Connecticut (original) ; réplique en 1990 à Douarnenez (ateliers de l'Enfer). restaurée en 2002 au chantier du Guip de l'île aux Moines (Morbihan)
Autres noms  : Tam O'Shanter (original) ; Blue Moon (à la suite de sa construction à Douarnenez ; n'a pas navigué)
Utilisation initiale : dériveur de plaisance (l'original était un bateau ostréicole américain de 1850)
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Le Crouesty (Morbihan)
Utilisation : Voilier de promenade et de régate associatif 

      Signification du nom : Ten Years After : dix ans après, en anglais. Un clin d'œil au nom d'un groupe de rock des années 1970, mais surtout parce que le lancement du bateau enfin complètement restauré avait lieu 10 ans après celui du cotre Maïta, appartenant à la même association.
Longueur hors-tout : 13,8 m
Longueur de la coque : 6,04 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  3 m
Tirant d'eau maximal : 0,6 m (coque) ; 1,2 m avec la dérive.
Tirant d'air : 12 m
Déplacement :  1,2 t.(dont 1,8 t de lest)
Surface maxi de voilure :  59,5 m² 

État : restauré en 1990 et en 2002 ; bien entretenu
Avant : étrave élancée ; bout-dehors très long
 


Arrière : voûte.

Coque : blanche, liston bleu 

Superstructures : aucune ; cockpit de dériveur ; bateau ponté.

  Ten Years After  est la réplique d'un sandbagger de la baie de Chesapeake (côte est des USA). Ce type de bateau servait au dragage des huîtres sur la côte ouest des USA, avant d'être adopté par des régatiers américains à cause de ses performances. Le nom de sand bagger vient du fait que le lest était constitué de plusieurs centaines de kilos de sacs de sable mobiles (et éventuellement largables pour être remplacés par les sacs de coquillages ou, pour les régatiers, améliorer les performances au portant ; à condition de ne plus avoir à naviguer au près !). des règlements trop stricts, notamment l'interdiction de lest mobile, a entraîné la disparition de ce type de voilier de régate à la fin du XIXème siècle. 
Quelques sandbaggers ont cependant été conservés, dont Tamm O'Shanter, qui a été acheté par le musée de Douarnenez et a servi de modèle au bateau décrit ici. Construite dans le cadre d'un chantier de formation, avec du bois trop vert,cette réplique a dû être complètement restaurée, travail effectué par le chantier du Guip en 2001-2002.
  Actuellement, le bateau morbihannais n'utilise pas de sacs de sable, mais le rappel comme sur les autres dériveurs de régate. l'équipage doit être très attentif ; car le bateau supporte mal la gîte, vue le faible franc-bord de la coque ; avec une voilure aussi imposante, il est très rapide par petit temps, mais atteint vite ses limites. Des ris peuvent être pris dans la grand voile et dans le foc, comme on le voit sur les photos. Le bateau n'a pas non plus la réputation d'être très manœuvrable...Un bateau très sportif, donc...
   Basé au Crouesty, le bateau navigue dans la baie de Quiberon et  le Golfe du Morbihan
   Les photos datent de la semaine du Golfe 2005 ; il a  participé à toutes les éditions de cette fête, notamment à celle de 2013, mais nous ne l'avons pas vu. Il est vrai qu'il s'agit d'une fête "éclatée" en différents sites, et il faut être au bon endroit et au bon moment pour voir tous les bateaux....
    Trouvez ici le site de Ten Years After.
    Un article est consacré à Ten Years After dans le Chasse-Marée n° 159 (avril 2003).

jeudi 13 mars 2014

RUNA VI (DEN 1927)


Type : Cotre à corne.




Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette ; foc ballon au portant. Voiles jaune pâle (GV portant le n° DEN / 1927).


Matériaux : coque et  pont en bois  
Date et lieu de lancement : 1927 au Danemark (architecte Gerhardt Ronne)
Autres noms  : aucun 
Utilisation initiale : yacht.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : .
Utilisation : Voilier de promenade et de régate privé.

   Signification du nom : Runa VI : le sixième de la série des Runa, qui en compte 7. Ses propriétaires (Yves Carcelle, patron de Louis Vuitton, et Gregory Ryan, sculpteur américain, en ont restauré 5 et recherchent les 2 autres.
Runa est peut-être en rapport avec le nom de l'architecte (d' autres voiliers construits par lui s'appelaient Ran).
   
Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 10,4 m
Longueur à la flottaison : 8,05 m 
Largeur maximale :  2,4 m
Tirant d'eau maximal : 1,6 m
Tirant d'air :
Déplacement :  4,5 t.(dont 1,8 t de lest)
Surface maxi de voilure :  78,8 m² 

État :restauré par le chantier du Guip de Brest ; remis à l'eau durant la semaine du Golfe du Morbihan 2013 ; comme neuf.

Avant : étrave élancée ; bout-dehors. 

 













 
 

Arrière : voûte élancée.
Coque : blanche

Superstructures : discrètes (rouf bas)

  Runa VI, construit au Danemark en 1927, a été tout récemment restauré (2012 - 2013).
   Il a ensuite participé aux régates de Méditerranée en automne 2013, notamment aux voiles de St Tropez, où ont été prises les photos.
   Il a été mis à l'eau à la semaine du Golfe en mai 2013, mais nous n'avons pas pu le photographier.
   On peut remarquer que son poids et ses dimensions (notamment la largeur de 2,4 m) permettent un transport routier relativement facile.
    Runa VI était signalé en vente, en janvier 2023.

   Un article sur la série des Runa et sur leur architecte peut être lu dans le numéro d'avril  du Chasse-Marée (n° 249)