dimanche 6 mars 2016

BOUT AU VENT

Type : Cotre à corne. 


Gréement : Mât en une seule  partie (à pible) ;  une grand-voile et un flèche rouge
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1960 à Carantec (chantier Sibiril)
Autres noms  :
Utilisation initiale : bateau de plaisance
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Concarneau
Utilisation : Voilier de promenade  privé.
 
Signification du nom : Bout au vent : une allure qu'il vaut mieux ne pas tenir trop longtemps si on veut avancer...

Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 4,5 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2 m
Tirant d'eau maximal : 0,8 m
Tirant d'air : 4,5 m
Déplacement :   t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État :  restauré , bien entretenu
Avant : étrave  presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : tableau  peu incliné ; barre franche.
Coque : jaune..
Superstructures : rouf en bois verni, en avant du cockpit.

  Bout au vent  est un petit cotre de Carantec.

C'HWILL DERWO

Type : Misainier


Gréement : 1 mât en 1 seule  partie ; une grand-voile au tiers.


Matériaux :  bois (chêne)
Date et lieu de lancement : 1997 à  Saint-Guénolé (Finistère), au chantier Canévet.
Utilisation initiale : bateau de plaisance
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Concarneau (Finistère)
Utilisation : Voilier de promenade privé.
Signification du nom : C'hwill derwo : le nom breton du hanneton. C'hwill signifie insecte, derwo est le nom breton du chêne. Donc, littéralement, l'insecte du chêne.

Longueur hors-tout : 6,8 m
Longueur de la coque : 6,8 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,55 m
Tirant d'eau maximal : m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 1,6 t.
Surface maxi de voilure : 20

État : restauré récemment, bien entretenu
Avant : étrave peu inclinée ;  pas de bout-dehors
Arrière : tableau incliné

Coque : noire, préceinte jaune. N° d'immatriculation GV B93178 en blanc sur chaque bord.

Superstructures : .aucune, bateau partiellement ponté.
 


C'hwill dero  est un canot à misaine construit en 1997, comme les misainiers de pêche de la première moitié du XX ème siècle. Il estadhérent de l'association la misaine.

mardi 1 mars 2016

MARIA (SM 3891)

Type : chippe de Saint-Suliac (canot à voile au tiers)

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie ; une grand-voile au tiers,marron


Matériaux :  bois
Date et lieu de lancement : 1991 à  Saint-Suliac (rive droite de la Rance, en amont du barrage)
Utilisation initiale : canot de plaisance. l'original était un bateau de pêche aux lançons.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Saint-Suliac.
Utilisation : Voilier de promenade associatif.
Signification du nom : Maria : un prénom.
Longueur hors-tout : 5,4  m
Longueur de la coque : 5,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2 m
Tirant d'eau maximal : 0,45 m
Tirant d'air : 3,5 m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : 14,8 m²

État : récent, bien entretenu
Avant : étrave presque verticale ;  pas de bout-dehors
Arrière : pointu
Coque : Bleue, ligne noire. immatriculation sur chaque bord : SM 3891

Superstructures : bateau non ponté, bancs de nage

    Maria est un petit bateau voile-aviron  construit en 1991. L'emblème naviguant de Saint-Suliac est une réplique de canot de pêche  comme il en existait  depuis le XVIII ème siècle jusque dans les années 1950, dans l'estuaire de la Rance ; à une époque où il n'était pas nécessaire de franchir l'écluse du barrage pour aller de Saint-Suliac à Saint-Malo : saint-Suliac était alors un vrai port de mer.
   Ce genre de bateau, appelé chippe, servait à pêcher les lançons,pour la consommation ou pour être vendus comme appâts à des ligneurs, de Cancale notamment ; le lançon est un excellent appât, pour le bar en particulier. Dans ce cas, les petits poissons, pêchés sur le bancs de sable avec des sennes à mailles très fines, devaient être conservés vivants. 
  L'équipage, de 5 marins, utilisait la marée, descendant l'estuaire avec le jusant et remontant avec le flot. la pêche se faisait en partie sur le sable : Un des marins descendait sur la banc et retenait une extrémité du filet, tandis que les rameurs décrivaient un arc de cercle avec le bateau pour encercler le banc de poissons.
   Les chippes n'ont jamais été très nombreuses : pas plus de 8 à la fois. Il existe aujourd'hui encore un bateau qui pratique cette pêche, mais au moteur, évidemment. La chippe, elle représente Saint-Suliac dans des rassemblements de bateaux traditionnels. Son faible poids permet un transport facile sur remorque routière.

VA PAS TROP VITE

Type : Cotre à corne, sloup


Gréement : Mât en une seule  partie (à pible) ; Grand-voile à corne b, flèche  ; un foc sur bout-dehors et une trinquette toute les voiles sont blanches.
 
Matériaux : coque  et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1935 à Pornic (chantier Boucher)
Autres noms  : ?
Utilisation initiale : bateau de pêche de la baie du Bourgneuf (crevettier, caseyeur, drague)
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Pornic (Loire Atlantique)
Utilisation : Voilier de croisière et de promenade  privé.
 
Signification du nom : Va pas trop vite ::bateau pour navigateur tranquille : régatier s'abstenir...Mais sans doute meilleur marcheur que son nom l'indique.

Longueur hors-tout : 8,7 m
Longueur de la coque : 6,2 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 2,5 m
Tirant d'eau maximal : 1,2 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 2,5  t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État :  restauré , bien entretenu
Avant : étrave  peu inclinée ; bout-dehors rétractable.
Arrière : tableau  incliné ; barre franche ; safran au tableau, à aiguillots et fémelots ; nom écrit sur le tableau, à bâbord, avec les initiales SN du quartier de Saint-Nazaire.

 
Coque : blanche, préceinte verte.
Superstructures : aucune, bateaux creux ; pontages partiels (avant et arrière).

  Va pas trop vite  est un bateau qui a pratiqué la petite pêche, surtout celle de la crevette, entre Pornic et l'île de Noirmoutier, entre 1935 et le milieu des année 1950. Il naviguait uniquement à la voile. Transformé en 1962 en bateau de plaisance, il a été basé sur la Vilaine. Abandonné au bout de quelques années, il a été retrouvé à l'état d'épave et restauré à Saint-Nazaire par un charpentier retraité et des jeunes.. Le plan de voilure, en cotre, est dû à François Vivier.
  Géré par une association, le bateau a été classé monument historique en 1994.
   Une nouvelle restauration s'est avérée indispensable en 2005. Depuis 2008, va pas trop vite navigue à nouveau et fréquente des manifestations nautiques, comme Vilaine en fête