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mercredi 6 mars 2019

MARIE - FERNAND (H 23)

Type : Cotre à corne



Gréement : mât en 2  parties (à chouque) ;  une grand-voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette. la grand-voile porte l'inscription 23 H (H pour Le Havre) ; 23 et H sont séparés par le dessin d'une ancre de marine, marque qui identifie les bateaux-pilotes.
 


Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1894, au chantier Lemarchand, au Havre, en Normandie. 
Autres noms  :  Marguerite II, Leonora.
Utilisation initiale : bateau-pilote
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Le Havre
Dernière utilisation connue : Voilier associatif de croisière et de promenade.

Signification du nom : Marie-Fernand : les prénoms des 2 enfants d'Eugène Prentout, le patron pilote pour lequel le bateau a été construit.

Longueur hors-tout : 24  m
Longueur de la coque : 15,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 4,25 m
Tirant d'eau maximal : 2,5 m
Tirant d'air : 21 m
Déplacement : 38 t.
Surface maxi de voilure : 213 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave verticale  ; bout-dehors.
Arrière : voûte et tableau arrière élancé ; pavois du tableau ajouré (c'est une caractéristique des voiliers-pilotes). Numéro H 23 inscrit à l'arrière, en noir sur le pavois blanc, sur chaque bord ; également sur le tableau, avec le nom du port d'attache ; barre franche.
Coque : noire, pavois blanc.

Superstructures : très discrètes :  roufs bas, clairevoies...
   Marie-Fernand  est le plus vieux voilier français en état de naviguer ; il a 2 ans de plus que le Belem.  Faisant partie de la flotille des "hirondelles de la Manche", qui  été forte d'une quarantaine d'unités,  il a amené les pilotes vers les navires à guider, jusqu'en 1914. Son rayon d'action s'étendait jusqu'aux îles anglo-normandes vers l'ouest et au Pas-de-Calais vers le nord. C'était aussi un brillant bateau de régate, qui a remporté de nombreuses coupes.
    Dès la guerre de 1914-1918, les pilotines à voiles ont été remplacées par des vapeurs et ont donc trouvé un autre usage, quand elles n'étaient pas détruites. Marie-Fernand, après une courte période à la pêche (jusqu'en 1922), a été transformé en yacht. C'était le cas d'autres bateaux-pilotes, en raison de leur ligne élégante et de leurs qualités de voiliers.  Marie-Fernand a été acheté par des Anglais, passant entre les mains de plusieurs propriétaires. et prenant le nom de Marguerite II, puis de Leonora.
     Retrouvé, en assez mauvais état, en 1983, par des Havrais, le bateau a dû être restauré durant plusieurs années, par une association appelée comme il se doit "l'Hiondelle de la Manche". Éric Tabarly était le président d'honneur de l'association, ce qui montre l'intérêt qu'il portait à ce voilier.  Marie-Fernand   a  retrouvé son gréement de cotre-pilote, repris son nom d'origine et est devenu l'emblème naviguant du grand port normand ; le seul authentique voilier-pilote français naviguant sous pavillon français est classé monument historique. Il existe un autre pilote havrais, Jolie Brise, mais il appartient à des Britanniques.
     L'âge du voilier nécessite un entretien vigilant et une autre importante restauration a eu lieu entre 2004 et 2008 à Brest, au chantier du Guip. (Ci-dessous, le bateau, démâté, sur le quai Malbert, avant les travaux)
 
    Toujours géré par la même association havraise, Marie-Fernand peut embarquer 10 personnes en croisière, dont un patron, un second et un bosco. Il participe à de nombreux rassemblements de voiliers, notamment aux armadas et aux fêtes de Brest et de Douarnenez.
   Il participait à la semaine du Golfe du Morbihan en mai-juin 2011 et a fêté son anniversaire les 20, 21 et 22 juin 2014 au Havre.Il était présent aux Grandes voiles du havre en septembre 2017 et participera à la Semaine du golfe du Morbihan 2019.
     Marie-Fernand est classé monument historique depuis 1986 .

mardi 5 mars 2019

KURUN

Type : Cotre à corne.
Gréement : Grand- voile à corne ; un foc, une trinquette.
 

Matériaux : coque (membrures en acajou, coque en chêne) et  pont (iroko) en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1948 au chantier Bihoré du Croisic (dessiné par Henri Dervin), sous la surveillance de J.Y Le Toumelin. 
Autres noms  : aucun 
Utilisation initiale : bateau de plaisance (voyages au long cours).
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Le Croisic.
Utilisation actuelle : voilier associatif de promenade

Signification du nom : Kurun : le tonnerre, en breton.
 :
Longueur hors-tout : 13 m
Longueur de la coque : 10 m
Longueur à la flottaison :  8,3 m 
Largeur maximale : 3,55 m
Tirant d'eau maximal : 1,6 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 8,5 t
Surface maxi de voilure : 95 m² 
État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  peu inclinée, un peu arrondie, bout-dehors.
 

Arrière : voûte peu inclinée, arrondie et pointue (arrière de type norvégien).


Coque : blanche

Superstructures : rouf; pas de cockpit ; entièrement ponté.

   Kurun est le bateau avec lequel Jacques-Yves Le Toumelin (1920 - 2009), navigateur solitaire et écrivain, a fait un tour du monde (1949 - 1952) et un voyage aux Antilles (1954 -1955).
   J.Y Le Toumelin a donné son bateau à la commune du Croisic en 1987 pour un franc symbolique, sous réserve qu'il ne navigue plus jamais et soit conservé avec beaucoup de soin dans un musée. Comme il a été restauré et navigue à nouveau, le navigateur a porté plainte et ceela a été source d'un conflit entre lui et la ville.
   Kurun  est géré par l'association Les Amis du Kurun . Il est classé monument historique. Il a été motorisé et participe aux rassemblements de voiliers traditionnels.

samedi 16 juin 2018

MARGA (F3)

Type : Cotre à corne.



Gréement : 1 mât  en une seule partie; grand- voile à corne ; un foc, une trinquette. numéro de voile : F3.
Matériaux : coque  et  pont en bois (acajou)  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1910, en Suède, au chantier Hästholm, près de Stockholm, sur des plans de C. O Lijgren.
Autres noms  : 
Utilisation initiale : voilier de course et de croisière.
Dernière nationalité connue : Italienne ?
Port d'attache: ?
Utilisation actuelle : voilier de croisière et de course-croisière

Signification du nom : Marga : un diminutif de prénom (Margarita?)
 :
Longueur hors-tout : 17,15 m
Longueur de la coque : 15,5 m
Longueur à la flottaison :  10 m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 8 t
Surface maxi de voilure : 125 m² 
État : restauré très récemment, bien entretenu
Avant : étrave  très élancée, bout-dehors.
 
Arrière : voûte très élancée.tableau verni ; barre franche

Coque : blanche

Superstructures : rouf bas en avant du cockpit.

    Marga est un yacht construit selon la jauge 10 m R et a participé aux Jeux Olympiques de  1912 à Stockholm. Il a fini 4ème ; les 3 premiers, dans l'ordre, étaient le suédois Kitty, le finlandais Nina et le russe Gallia II. Marga a cependant gagné ou bien figuré dans d'autres courses, notamment à Gotheborg. Par la suite, il a navigué en Finlande, puis à nouveau en Suède, transformé en ketch. Puis encore au Danemark, très modifié avec un grand rouf.     
  Sa restauration, au chantier Tecnomar à Fiumicino en Italie (près de Rome) entre 2010 et 2015, a rendu à ce yacht sa beauté initiale.; il vient donc de rejoindre le circuit des régates de Méditerranée. Notre photo a été prise aux voiles de St Tropez 2015.

lundi 13 juin 2016

FLEUR DE LYS

Type : Cotre à corne


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette ; réduction de la grand-voile grâce au gui à rouleau. voiles non, installées.


Matériaux : coque et pont en bois (coque en chêne et pitch-pin, pont en iroko)  ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1926, à Plouhinec (Finistère), au chantier Laudrac.
Autres noms  : aucun ?Montjoie II
Utilisation initiale :  bateau de pêche  (langoustier d'Audierne, puis de Camaret)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Douarnnez (Port-Rhu)
Dernière utilisation connue : Aucune , en attente de restauration (futur bateau musée ?)

Signification du nom : Fleur de Lys : la fleur, ou le symbole de la royauté ???
Longueur hors-tout :  17 m
Longueur de la coque : 12,9 m
Longueur à la flottaison : 10,5 m 
Largeur maximale : 4,6 m
Tirant d'eau maximal : 2,4 m
Tirant d'air : 12 m (mât)
Déplacement : 16 t.
Surface maxi de voilure :   128 m² 

État : médiocre.
Avant : étrave inclinée ; bout-dehors non installé. 
Arrière : voûte et tableau élancé ; barre franche.

Coque : blanche et bleu clair, pavois bleu clair.

Superstructures : rouf bas.
 
      Fleur de Lys est un ancien langoustier qui a travaillé au départ d'Audierne puis de Camaret. Après la guerre, il a été utilisé par une organisation de scouts et rebaptisé Montjoie II. Puis il a été converti en bateau de plaisance (1954) et à retrouvé son nom d'origine. Il a séjourné quelque temps en Méditerranée, où il a pratiqué le charter (il était alors équipé d'une barre à roue), avant de revenir dans le Finistère (en passant par le canal du Midi) ; Il est actuellement amarré dans le Port-Rhu de Douarnenez, en mauvais état mais à flot, en attente de financement pour une éventuelle restauration.