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lundi 28 mars 2011

MARIGOLD

Type : Cotre à corne


Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette.



Matériaux : Coque et pont en bois (charpente renforcée par des pièces métalliques) ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1892,au chantier Camper et Nicholson (sur des plans de Charles Nicholson), en Angleterre
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.

Signification du nom : Marigold est le nom anglais donné à certaines fleurs jaunes ou orangées : souci, œillet d'Inde, rose d'Inde


Longueur hors-tout : 25,3 m
Longueur de la coque : 18 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,5 m
Tirant d'eau maximal : 2,7 m
Tirant d'air :  29,3 m
Déplacement : 39 t.
Surface maxi de voilure : 250 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave verticale ; bout-dehors.

Arrière : voûte très élancée.
Coque : noire.

Superstructures : très discrètes.
   Marigold est un yacht de course-croisière construit en 1892 par Charles Nicholson, dont c'était le premier grand voilier. Il a remporté de nombreuses régates jusqu'à la première guerre mondiale ; puis il a connu des périodes d'abandon, alternant avec des restaurations de moins en moins efficaces ; il a aussi été gréé en cotre bermudien, puis, entre 1962 et 1972, en goélette. Marigold a bien failli disparaitre définitivement, échoué sur une vasière du sud de l'Angleterre.
    Trouvé en 1981 par un artiste anglais qui a su reconnaître le chef d'œuvre qui se cachait sous la coque presque pourrie, il a été reconstruit à l'identique. Marigold, ressuscité, navigue à nouveau depuis 1994. On peut le voir en Méditerranée, où il participe aux régates classiques et est parmi les plus rapides de sa catégorie ; On remarquera son étrave verticale (qu'on retrouve aussi sur Partridge), rare sur les yachts mais fréquente sur les cotres pilotes.

PESA (05)


Type : Cotre à corne.

Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette ; un foc ballon au portant.



Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1911, à Neuhof, près de Hambourg, en Allemagne
Autres noms  : Raja V
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Auray (Morbihan)
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.


Signification du nom : Pesa : ce nom vient des 2 premières syllabes des noms des 2 premiers propriétaires du bateau : Von Petri et Sack.


Longueur hors-tout : 19,5 m
Longueur de la coque : 15,7 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 15 t.
Surface maxi de voilure : 170 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave très élancée, légèrement convexe, très reconnaissable ; bout-dehors.
Arrière : voûte très élancée.
Coque : blanche

Superstructures : long  rouf bas entre le mât et le cockpit.
   Pesa est un yacht construit selon la jauge des 10 mètres JI, construit près de Hambourg en 1911. Il semble que d'autres bateaux de la même série soient encore en état de naviguer, notamment aux Pays-Bas.
    Après une carrière réussie comme yacht de course, Pesa a été transformé en bateau de croisière et rebaptisé Raja V. Il a même été transformé en yawl marconi, perdant son magnifique gréement à corne. Puis il a été acheté par des Français de la Trinité sur mer et oublié dans un chantier..
     Découvert, en assez mauvais état, par Jean-Yves Roubineau en 1995, le voilier a été soigneusement restauré, sous son aspect initial. Les aménagements sont plus confortables que ne laisse penser le faible franc-bord. 
      Le mouillage habituel de Pesa se trouve sur la rive droite de la rivière d'Auray, presque en face du Bono ; il est  proche de celui de Lady Maud, le yacht de Gérard d'Aboville. il navigue dans le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon, et aussi au large.

VIOLA


Type : Cotre à corne
Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette.


Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1908, au chantier William Fife, à Fairlie, en Écosse.
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu :Ile d'Yeu
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.

Signification du nom : Viola : fleur, ou prénom ?

Longueur hors-tout : 16,2  m
Longueur de la coque : 12,75 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,9 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air : 13,6 m
Déplacement : 10 t.
Surface maxi de voilure : 130 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave convexe  ; bout-dehors.
Arrière : voûte très élancée.
Coque : blanche

Superstructures : très discrètes :  roufs bas, clairevoies...
   Viola a été dessiné par William Fife et construit à Fairlie  en 1908. Il a eu 13 propriétaires, tous britanniques à l'exception des derniers (dont une association de Paimpol, à l'origine de la fête de chants de marins). Il n'a jamais été vraiment abandonné, et les restaurations successives ont fait que la coque est à peu près telle qu'au début du siècle.  Cependant, il a subi des transformations au niveau de la voilure, car il a été doté d'un gréement bermudien pendant une période. L'actuel propriétaire, Yvon Rautureau, a pour port d'attache l'île d'Yeu. Viola est classé monument historique depuis 1993 et rattaché au musée maritime de La Rochelle. La dernière restauration importante date de 1997. Il participe à différents rassemblements, notamment les régates de Noirmoutier et la semaine du golfe du Morbihan.Il n'est pas inscrit à la semaine du Golfe 2013.
    Viola a un sister-ship, actuellement italien et nommé Clio, dont le nom d'origine était Sheena.

dimanche 27 mars 2011

NAN

Type : Cotre à corne
 
 

Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette ; un foc ballon au portant. Numéro de grand-voile : 15


 
Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1897, au chantier William Fife, à Fairlie, en Écosse.
Autres noms  : Anyway
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue :française
Dernier port d'attache connu : Saint-Malo
Dernière utilisation connue : yacht de croisière, voilier école.

Signification du nom : Nan : C'est une altération du prénom Ann, mais également de nanny, diminutif anglais de grand-mère, et également de nourrice. Il semble que ce nom vienne de l'affection que le premier propriétaire avait pour son ancienne nourrice. En tous cas,  les noms de tous les bateaux qu'il a possédés comprenaient une syllabe "nan" ou "na". Peu de bateaux, en tous cas, ont un nom aussi court.
    On dit parfois Nan of Fife, en référence à son architecte et constructeur.

Longueur hors-tout : 24,95  m
Longueur de la coque : 19,25 m
Longueur à la flottaison : 13,5 m 
Largeur maximale : 2,6 m
Tirant d'eau maximal : 3,5 m
Tirant d'air : 
Déplacement : 20 t.
Surface maxi de voilure : 301 m² au près (528 m² au portant)

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.

Avant : étrave très élancée,  convexe ; bout-dehors.
 

 
 
Arrière : voûte très élancée ; barre franche.
Coque : blanche.

Superstructures : très discrètes :  roufs bas, clairevoies...
    Nan, dessiné par William Fife et construit à Fairlie  en 1890, est un des plus vieux yachts qui naviguent aujourd'hui ; il a un an de plus que Pen Duick !
    Son histoire est peut-être un peu moins compliquée que celle du yacht de Tabarly ; il a peu changé de nom (il s'est quand même fait appeler Anyway dans les années 1960), mais a par contre subi d'importantes modifications. Notamment, il a longtemps été gréé en ketch avec une voilure réduite et une voûte arrière raccourcie. Difficile pour un bateau de durer si longtemps sans changer de propriétaire et sans être abandonné à certains moments : Nan n'a pas fait exception à la règle. Il appartient aujourd'hui à un Français de Saint-Malo, Philippe Menhinick, qui l'a fait complètement restaurer entre 1999 et 2001. Son grand-père anglais avait déjà été propriétaire du bateau à la fin des années 1940.
     Complètement remis à neuf, Nan fait partie des beaux yachts qui naviguent en Méditerranée et participent aux régates classiques. Il se reconnait, par rapport aux autres plans Fife, par sa longueur intermédiaire entre celle de Tuiga et celle de Pen-Duick, et par son faible franc-bord.