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mercredi 12 mars 2014

LULU


Type : Cotre à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule partie ; une grand- voile à corne ; 1 foc, une trinquette ; voiles blanches. N° de voile C 4.


Matériaux : bois ; espars en bois
Date et lieu de lancement : 1897 à Argenteuil (chantier Texier, architecte Thomas Rabot)
Autres noms  : Marsouin, Rayon Vert, Pingouin, Tangaroa, Gunga-Din
Utilisation initiale : voilier de régate.
Dernière nationalité connue : Française
Port d'attache : Sanary
(Var, à l'ouest de Toulon)
Utilisation : Voilier de promenade et de régate 
 
Signification du nom : Lulu : peut-être un diminutif de prénom (Lucienne ou Lucien, fréquemment portés à l'époque).
Longueur hors-tout : 14,4   m
Longueur de la coque : 11,4  m
Longueur à la flottaison : 9 m 
Largeur maximale :  2,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,85 m
Tirant d'air : 12 m
Déplacement : 9 t
Surface maxi de voilure : 59
État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  inclinée, convexe
Arrière : voûte élancée 
Coque : blanche.  

Superstructures : rouf en bois verni, avec hublots sur chaque bord.

  Lulu a été construit, sous ce nom, en 1897 à Argenteuil, sur la Seine. C'est donc un des plus vieux voiliers français. Il semble même que ce soit le plus vieux bateau de plaisance construit en France, puisque Pen Duick a été construit en Écosse). Il est classé monument historique. Il a d'abord navigué sur la Seine et en Normandie, bassin de régates apprécié à l'époque, notamment par les peintres impressionnistes ; puis il a appartenu à différents propriétaires au Baron de Neufville, avec lequel il a navigué en crosière côtière, en Normandie et en Bretagne. passé en Méditerranée vers 1910, le voilier a continué en croisière côtière, avec différents propriétaires successifs et a porté différents noms
   Après sa redécouverte en 1986, du côté de Montpellier, le cotre a été transporté en Bretagne, pour une restauration complète au chantier du Guip de l'île aux Moines (Golfe du Morbihan). Naviguant quelque temps en Bretagne, sous le nom de Gunga-Din, il a été ramené en Méditerranée.
    Racheté en 2000 par un groupe de 9 copropriétaires, il est désormais basé à Sanary (à l'ouest de Toulon) ; il participe aux régates classiques en Méditerranée et nous avons pu le voir à Saint-Tropez en 2013

mardi 23 avril 2013

SAINT-MICHEL II


Type : Cotre à corne ou sloup.






Gréement : mât en 2  parties (avec mât de flèche) ; une grand-voile à corne et un flèche  ; un foc et une trinquette.


Matériaux : coque, mâts et espars en bois.
Date et lieu de lancement :  Réplique : 2011 à Nantes par l'association Cale 2 l'île, en collaboration avec l'architecte François Vivier. Original lancé en 1875 au chantier Lemarchand du Havre.

Autres noms : aucun

Utilisation initiale :  original : yacht, puis cotre pilote de Saint-Nazaire, puis navette du bagne d'enfants de Belle-Île.  Détruit en 1911.
Dernière nationalité connue : Française
Dernier port d'attache connu : Nantes
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière associatif.
 

 Signification du nom : Saint Michel II :  C'était le nom du deuxième voilier de Jules Verne.
Longueur hors-tout :  20,2 m
Longueur de la coque : 13,3 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 3,5 m
Tirant d'eau maximal : 2,25 m
Tirant d'air :   m
Déplacement :  23 t.
Surface maxi de voilure :  150 m²

État :Neuf (mis à l'eau en mai 2011)

Avant : étrave  verticale ; bout-dehors.

Arrière : à tableau très incliné ; barre franche.

Coque : noire, pavois rouge. Liston et lisse de pavois blanche. 

Superstructures : descentes, roufs très discrets.


      Saint-Michel II est la réplique, lancée en 2011, du deuxième yacht de Verne. Ce yacht, basé au Crotoy dans la Somme, a été construit pour le célèbre écrivain en 1875. Luxueusement aménagé, il a été revendu au bout d'un an 1/2, à Nantes, pour être remplacé par un yacht à vapeur plus grand. Retrouvant alors une vocation de voilier pilote, Saint-Michel II a été affecté au pilotage à Saint-Nazaire, jusqu'en 1901. Il a terminé sa carrière en reliant le continent à Belle-Île, pour le bagne. Une fin peu glorieuse pour le bateau d'un écrivain épris de liberté et de progrès.
      Le voilier a été détruit en 1911 et il n'en reste que des plans en mauvais état. Mais il était comparable aux célèbres Marie-Fernand et Jolie-Brise, les deux seuls survivants des pilotes du Havre, les fameuses Hirondelles de la Manche. Marie-Fernand a été construit, 20 ans plus tard que Saint-Michel II, au même chantier Lemarchand.
       Peu de temps après son lancement, le nouveau Saint-Michel II participait à la semaine du Golfe du Morbihan en juin 2011. Après d'autres participations, il participait à nouveau à ce rassemblement en mai 2023, et est présent à de nombreuses fêtes maritimes.

mardi 5 avril 2011

ANNABEL J

Type : Cotre à corne

Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette ; un grand foc ballon pour le portant. La grand voile porte, sur la grand-voile, sur tribord, les lettres A J
 


Matériaux : structure et bordés en acier ; pont en bois (teck) ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1996 au chantier AP Appledore, à Falmouth,  en Cornouailles anglaise. 
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht, copie de cotre pilote
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu : Hamble river, près de Portsmouth
Dernière utilisation connue : Voilier  de croisière, charter.

Signification du nom : Annabel J :  Comme beaucoup de cotres pilotes, celui-ci  a reçu un prénom féminin. Annabel est le prénom de la fille du propriétaire, tandis que J est l'initiale du prénom de sa femme (Jane) et aussi celle du prénom de son fils (Jonathan)

Longueur hors-tout : 20,2 m
Longueur de la coque : 16,7 m
Longueur à la flottaison : 14,6 m 
Largeur maximale : 4,25 m
Tirant d'eau maximal : 2,4 m
Tirant d'air : m
Déplacement : 38 t.
Surface maxi de voilure : 139 m² (232 m² avec le grand foc)

État : récent, bien entretenu.
Avant : étrave presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : voûte élancée ; pavois ajouré à l'arrière ; barre franche;
 
Coque : bleu clair, pavois bleu foncé.

Superstructures : très discrètes.
     Annabel J est un voilier de plaisance construit sur les plans des cotres pilotes de Bristol et lancé en 1996. Il ressemble notamment à Marguerite T, qui date de1893 ; mais la coque est en acier, ce qui n'était pas le cas sur les cotres pilotes d'autrefois.
     Le bateau navigue à la journée dans le Solent  et, en croisière, sur la côte sud de l'Angleterre et vers les îles anglo-normandes. Il vient fréquemment en Bretagne et était à Brest et à Douarnenez en 2008. Il faisait partie des voiliers qui assuraient le spectacle à l'entrée du port de commerce en y manœuvrant sous voiles. Il peut être affrété en charter.Sa capacité est de 9 passagers en croisière et 12 personnes en sortie de la journée.