dimanche 7 février 2016

L'ÉTRILLE

Type : Cotre à corne 





Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand-voile blanche à corne  ; un foc blanc ; bout dehors ; Une trinquette marron.

Matériaux :  bois
Date et lieu de lancement : 1945 à Noirmoutier (mis en construction en 1939).
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : voilier de plaisance
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache :Noirmoutier en l'Île.
Utilisation : Voilier de promenade et de croisière privé.

Signification du nom : L'étrille est un petit crabe qui peut nager grâce à ses pattes arrières aplaties. Il peut être pêché sur l'estran, à grande marée basse, sous les pierres ou dans les fissures des rochers et est très recherché par les pêcheurs à pied. Il peut être aussi capturé dans les casiers.
Longueur hors-tout : 12 m
Longueur de la coque :  m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2 m
Tirant d'eau maximal : 1 m
Tirant d'air : 12 m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :   m² 

État :restauré, remis à l'eau en 2009.
Avant : étrave peu inclinée
 
Arrière : tableau incliné ; safran à aiguillots et  fémelots

Coque :  blanche, liston rouge, pavois vert.

Superstructures : rouf

  Mis en chantier en 1939 et terminé après la guerre, ce bateau destiné à pratiquer la pêche aux casiers à la voile 'a navigué qu'à la plaisance. Il a failli être détruit en 1984 mais a pu finalement être sauvé. Il navigue à nouveau depuis 2009 et ) participé à des Semaines du golfe du Morbihan.


 
       
 

vendredi 5 février 2016

AMZER ZO (PL912600)

Type : Dundée, anciennement cotre à corne (voir bateaux à 2 mâts)
Amzer zo à la Semaine du Golfe du Morbihan 2023
 

Couleurs actuelles du bateau

Amzer-Zo à Douarnenez en 2018   
 
Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand-voile à corne  ; un foc ; bout dehors ; voiles blanches

Matériaux :  bois
Date et lieu de lancement : 1996 à Plouguiel (Côtes d'Armor, près de Tréguier) par le chantier Clochet, un des chantiers les plus réputés en Bretagne pour la construction en bois.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : voilier de plaisance
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Roscoff ; immatriculé à Paimpol.
Utilisation : Voilier de promenade et de croisière privé.

Signification du nom : Amzer zo  signifie "il y a le temps", en breton ; un peu dans le genre "il n'y a pas le feu au lac" ou, en latin, "carpe diem" ; toute une philosophie de la voile, et de la vie en général. A l'opposé, hélas, de ce qu'il faut dans la vie trépidante des actifs d'aujourd'hui...mais, pour les retraités, c'est permis...
 
Longueur hors-tout : 14 m
Longueur de la coque : 10 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,35 m
Tirant d'eau maximal : 2 m
Tirant d'air : 12 m
Déplacement : 11 t.
Surface maxi de voilure : 87 m² 

État : bien entretenu
Avant : étrave peu inclinée
 
Arrière : tableau peu incliné ; safran à aiguillots et  fémelots
Amzer Zo à Brest 2008
Coque : Vert clair et blanche, pavois bleu ; anciennement bleu foncé, pavois bleu clair. Plus anciennement encore, blanc, avec une bande bleu foncé autour du liston et une lisse de pavois bleu foncé également.N° d'immatriculation PL912600 en blanc sur chaque bord.

Superstructures : rouf



   La coque d'Amzer Zo a été conçue comme celle d'un flambart de la baie de Saint-Brieuc. Elle est assez proche de celle de Pauline, de Dahouët. Les flambarts étaient des voiliers polyvalents : goémoniers, bateaux de pêche, transport de sable ou de marchandises, pilotage à l'occasion.
    Au gréement de flambart qui caractérise la Pauline, le premier propriétaire (le constructeur Yvon Clochet lui-même) a préféré pour Amzer Zo celui de cotre à corne, plus facile à manœuvrer en solitaire.  
   Son patron, Éric Depoix, propose de sorties en baie de Morlaix, ou des croisières de  quelques jours.     
    En 2023, Amzer Zo participait à la Semaine du Golfe du Morbihan, avec un gréement modifié : un mât de tapecul a été rajouté, transformant le bateau en dundée. Le mât et le gui ont été raccourcis. 


        Site d'Amzer Zo  ici.
 

jeudi 3 septembre 2015

SEIZH AVEL

Type : Cotre à corne (houari). 






Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ; Grand- voile à blanche ; un foc blanc et une trinquette  marron.
 
Matériaux : coque  et pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1949 à Carantec (chantier Mevel)
Autres noms  : St Pol, Scavic, Iris, Morgane
Utilisation initiale : voilier de plaisance
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache :Doëlan (Finistère sud)
Utilisation : Voilier de croisière et de promenade  privé.
Signification du nom : Seizh Awel :Seizh, en breton, signifie sept ; awel veut dire vent (en breton cornouaillais ; en Bretagne nord, on écrit avel) et se pronoce aël.
Longueur de la coque : 5,5 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2 m
Tirant d'eau maximal : 1 m
Tirant d'air :  7,5 m
Déplacement :  10 t.
Surface maxi de voilure :  65 m² 

État :  restauré, en bon état
Avant : étrave  convexe ; petit bout-dehors. 

Arrière : tableau vertical ; barre franche.
Coque : bleu tirant sur le vert


Superstructures : rouf bas, avec un hublot sur chaque bord.

  Seizh Awel  est un petit cotre de Carantec, gréé avec une corne près apiquée (houari). Il a été construit en 1949 pour un plaisancier de Saint-Briac. Son port d'attache est Doëlan ; Un quasi sister-ship est basé à Tinduff, en Plougastel-Daoulas.

mardi 14 juillet 2015

GÉNÉRAL LECLERC (B6768)


Type : Cotre à corne  ou sloup.
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc sur bout-dehors, une trinquette


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1948 au Fret (Finistère, rade de Brest, presqu'île de Crozon), au chantier Auguste Tertu.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale :  bateau de pêche (coquillier)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Plougastel-Daoulas (port de Tinduff)
Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Général Leclerc : ce général est un des principaux artisans de la Libération de la France en 1944, à la tête de la 2ème Division Blindée. Il est né Philippe de Hautecloque, en 1902, et a ajouté son nom de guerre, Leclerc à la fin de la guerre. Après avoir rejoint le général De Gaulle, dont il était un des plus proches collaborateurs, il a mené diverses actions, notamment en Afrique, pendant l'occupation allemande. A la tête de sa division blindée, il a débarqué sur la côte du département de la Manche, puis à l'offensive décisive du général Patton. Il a eu un rôle décisif dans la libération de Paris et reçu la reddition du général Von Choltitz. après avoir encore joué un rôle important dans la défaite japonaise, il est mort dans un accident d'avion (ou un attentat) en 1947. C'est donc peu après son décès que le bateau a été nommé ainsi : il a été par la suite nommé Maréchal à titre posthume.

Longueur hors-tout : m
Longueur de la coque : 11,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 4,05 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  78 m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée ;  bout-dehors.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : noir, lisse bleue, intérieur bleu ; immatriculation B 6768 (numéro d'origine), en blanc, à l'avant sur chaque bord.


Superstructures : rouf ; bateau ponté.

      Général Lelerc est un ancien coquillier de la rade de Brest, utilisé aussi comme goémonier et comme sablier. Rapidement équipé d'un moteur auxiliaire, il a fini par naviguer au moteur seulement, et a été désarmé en 1973. Devenu bateau de plaisance, plus ou moins bien entretenu, il a été restauré à la fin des années 1980, puis, à nouveau régulièrement entretenu. Mais il commençait à être fatigué, et vient à nouveau d'être restauré aux chantiers du Guip et remis à l'eau mi-juillet 2015.
    Il appartient à l'association Lenn Vor (de lenn =lac, plan d'eau et vor =mer ; nom breton de la rade) de Plougastel et navigue surtout en rade de Brest. Il participe à différents rassemblements de voiliers en Bretagne et peut embarquer 10 personnes Il est classé monument historique.
     Il reste encore, en rade de Brest, 5 anciens coquilliers, qui naviguent à la plaisance. C'est un des type de voiliers traditionnels français dont il subsiste le plus d'exemplaires, mais il en a existé plus de 200 !   
     On peut confondre le Général Leclerc avec la Bergère de Domrémy, mais celle-ci est un peu plus petite et n'a pas de bout-dehors et porte donc une trinquette mais pas de foc. De près, l'immatriculation lève l'ambiguïté (la Bergère est immatriculée BR 5929)

vendredi 3 juillet 2015

CORBEAU DES MERS (Au 1684)


Type : Cotre à corne (ou Sloup)


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette.


Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1931
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : bateau de pêche (langoustier)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Vannes
Dernière utilisation connue : Voilier de croisière et de promenade.

Signification du nom : Corbeau des mers : C'est le surnom donné au cormoran. 

Longueur hors-tout :  14 m
Longueur de la coque : 11,5 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  4 m
Tirant d'eau maximal : 2 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : 100  m² 

État : En attente de restauration.
Avant : étrave presque verticale ; bout-dehors. Immatriculation en blanc sur fond bleu : Au 1684.

Arrière : voûte et tableau incliné ; barre franche.
Coque : blanche et noire, pavois noir

Superstructures : discrètes.
  
    Le Corbeau des mers est un ancien langoustier de l'île de Sein,  célèbre pour avoir été un des premiers bateaux à avoir rejoint les Forces Françaises Libres du  général De Gaulle  en Angleterre : il avait quitté son île le 26 juin 1940, avec 26 personnes à bord, pour rejoindre la Cornouailles britannique.
     Le bateau a été découvert, à l'abandon dans le port du légué à Saint-Brieuc, par le colonel Rémy, en 1981. Il a alors été restauré par le chantier du Guip. Classé monument historique depuis 1991, il est attaché au musée de la résistance de Saint--Marcel (qui se trouve entre Vannes et Ploërmel). Le cotre est habituellement amarré, quand il n'est pas en croisière, à l'extrémité du bassin à flot de Vannes, en plein centre ville depuis avril 1998. Il était pour l'occasion commandé par Éric Tabarly. Une des dernières navigations du célèbre navigateur, mort en juin de la même année après être tombé à l'eau depuis son Pen Duick.
     Le Corbeau des mers navigue souvent dans le Golfe du Morbihan, qui comprend les quartiers maritimes de Vannes (Va) et d'Auray (Ay). Aussi ne  faut-il  pas confondre son immatriculation  (Au 1684) avec Ay : Au est l'initiale du quartier d'Audierne, dont dépend l'ile de Sein. C'est l'immatriculation d'origine du bateau.
       Il a été géré par une association qui organisait des sorties à but éducatif. Aujourd'hui, c'est la Compagnie des îles (compagnie maritime assurant la desserte des îles morbihannaises) qui le fait naviguer. En juin 2010, il a refait, en croisière, le voyage qui l'avait mené de Sein à Newlyn près de Penzance, en juin 1940. Au retour, il a participé aux fêtes de Douarnenez. En 2011 il était présent, comme à chaque édition, à la Semaine du Golfe du Morbihan.    
      Le cotre devait à nouveau traverser la Manche en 2015 pour commémorer les 75 ans de sa célèbre traversée de juin 1940, mais apparemment la restauration n'est pas terminée. Fidèle participant  de la semaine du Golfe du Morbihan, il a passé l'édition 2015 à son poste d'amarrage de Vannes. En 2016, il est en restauration au chantier Tanguy de Douarnenez et devrait être présent aux fêtes de Brest et de Douarnenez. Cependant, début mai, il reste encore beaucoup de travail à faire. Voici une image envoyée par François Berland su facebook, le 8 mai 2016