mercredi 2 mai 2018

PAUL-ÉMILE


Type : Cotre à corne ou sloup (gazelle des Sables d'Olonne).
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; un flèche blanc ; une trinquette marron ; un foc blanc.


Matériaux : coque et pont en bois (chêne et pin)  ;  mât  en bois.

Date et lieu de lancement :  1997 au chantier de Saint-Guénolé (Finistère), sur des plans de Bernard Lagny.
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : bateau de plaisance, inspiré d'une gazelle des Sables d'Olonne (sardinier)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Audierne ;  immatriculé au Guilvinec (Finistère)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de petite croisière ; privé.
 
Signification du nom : Paul-Émile : Rien à voir avec le célèbre explorateur polaire P.E Victor :  le bateau a été nommé ainsi en hommage à Paul-Émile Pajot, peintre de marine réputé (1873 -1929), né et mort aux Sables d'Olonne. Ses peintures de bateaux sont une référence pour les restaurations.
 Longueur hors-tout : 11  m
Longueur de la coque : 7,4 m
Longueur à la flottaison : 6,4 m 
Largeur maximale : 2,8 m
Tirant d'eau maximal :  1,65 m
Tirant d'air :  12 m
Déplacement : 5 t.
Surface maxi de voilure : 58 m²

État : bien entretenu.
Avant : étrave  verticale; bout-dehors relevable
Arrière :  pointu, rappelant celui des chaloupes  safran sur aiguillots et fémelots, barre franche. 
 
Coque :  bleu foncé et bleu clair, fine ligne jaune ;  pavois ajouré, bleu ;
 immatriculation GV 4564.

Superstructures : rouf bleu clair, ne dépassant pas le pavois. ; bateau entièrement ponté.
     
 Paul-Émile est une reconstitution de gazelle de La Chaume, quartier des Sables d'Olonne séparé de la ville par le fameux chenal, rendu célèbre par le Vendée Globe.
    A la fin du XXème siècle, il ne restait plus de gazelle dont on pouvait s'inspirer pour construire une réplique : on ne pouvait compter que sur les plans et sur les dessins et peintures, notamment les œuvres de Paul-Émile Pajot. 
      Les gazelles étaient de petits cotres sardiniers utilisés vers 1900 ; la pêche se faisait à partir des annexes et non du cotre. Des bateaux comparables existent en Loire Atlantique (Tykewoop), dans le Morbihan (La Belle-Iloise). A Concarneau existe un sardinier nettement plus grand, Marche Avec. Ces cotres sardiniers ont remplacé les chaloupes, puis ont eux-mêmes été remplacés par des bateaux à moteur.
        Certaines grandes gazelles étaient utilisées pour la pêche au thon.
       De tout petits dériveurs de série, à voile à corne et à foc, sont également appelés gazelles (gazelles des sables et gazelles du Morbihan)
      Paul-Émile a participé à de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels en Bretagne. Un article lui a été consacré dans le Chasse-Marée n° 197 de juillet 2007.
        Un nouveau propriétaire l'avait  peint en vert très vif ; il était basé à Groix, jusqu'en 2017 et avait gardé son immatriculation GV.
         Récemment acquis par une association des Sables d'Olonne, qui le rénove et va le repeindre en bleu pour le faire naviguer prochainement. Il sera immatriculé et basé aux Sables.

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