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vendredi 25 mai 2012

TUIGA (D 3)

                        
 Type : Cotre à corne
Gréement : mât en 1 seule partie ; une voile à corne, un flèche(un grand ou un petit) ; grand-voile portant le numéro D3. 2 focs, une trinquette ; spis de différentes dimensions.

Matériaux : Charpente en acier ; bordés (acajou) et pont (teck) en bois ; quille en plomb ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1909, au chantier Fife de Fairlie, en Écosse
Autres noms : plusieurs noms ; Kismet, entre autres.
Utilisation initiale : yacht italien
Dernière nationalité connue : monégasque
Dernier port d'attache connu : Monaco

Dernière utilisation connue : yacht ; voilier - amiral du Yacht-Club de Monaco (YCM)



Signification du nom : Tuiga est le nom de la girafe, en Swahili (langue répandue en Afrique centrale et orientale : Kenya, Ouganda, etc) ; c'est aussi une coiffure traditionnelle des jeunes filles nobles des îles Samoa.



Longueur hors-tout : 28,7 m
Longueur de la coque : 23,2 m
Longueur à la flottaison : 15,7 m

Largeur maximale : 4,2 m
Tirant d'eau maximal : 2,9 m

Tirant d'air : m

 Déplacement : 39 t.
 Surface maxi de voilure : 370 m² au près


État :  restauré, bien entretenu.

 
Avant : étrave très élancée, convexe ; bout-dehors. Dragon de Fife dessiné de chaque côté de l'étrave. 



 Arrière : voûte très élancée. barre en bois.






Coque : blanche.

 
Superstructures : très discrètes : roufs bas, claire-voies...

   Tuiga a été construit par les chantiers de Fairlie, en 1909, soit un an après Mariska, selon la jauge 15 m JI . cette jauge est peu représentée de nos jours ; Tuiga a cependant trois frères quasiment identiques : Hispania, yacht lancé à la même époque pour le Roi d'Espagne Alphonse XIII ; et également Mariska et The Lady Anne.
     Le voilier a été construit pour un aristocrate italien, ami du Roi d'Espagne, le Duc de Medinaceli ; il avait les mêmes caractéristiques que le yacht royal, et le Duc n'était sans doute pas plus mauvais marin que le Roi. Il n'a pourtant jamais battu Hispania et terminait toujours deuxième quand le yacht royal participait à la régate, allez savoir pourquoi....
      Après avoir maintes fois changé de propriétaire, de pays, de nom et aussi de gréement, le yacht a été abandonné. Retrouvé à Chypre, il a été acquis par la Principauté de Monaco (qui avait possédé autrefois Moonbeam of Fife, le voilier du voyage de noces du Prince Rainier et de la Princesse Grace). Le Prince Albert l'a fait remettre en état par Fairlie Restorations, chantier anglais spécialisé dans la restauration des voiliers construits par William Fife.
       Tuiga est le plus beau voilier du Yacht Club de Monaco, dont le président est SAS le prince Albert II lui-même. Outre le prince, des skippers célèbres ont aimé barrer ce magnifique yacht de régate, comme Paul Cayard ou Dennis Conner. Éric Tabarly aimait également barrer ce bateau, qui est venu à Benodet célébrer les 100 ans de Pen-Duick ; il le considérait comme le plus beau voilier existant, mais aurait peut-être un avis plus nuancé aujourd'hui, car de magnifiques unités ont été restaurées ou construites comme répliques, depuis la disparition du grand navigateur : Hispania (ESP 1), Mariska (D 1) et The Lady Anne (D 10) ne peuvent être  distingués de Tuiga que par leur numéro de voile et par de menus détails. Mariquita (C 1) a exactement la même silhouette, mais est plus grand. Et puis, il y a aussi les deux Moonbeam, les goélettes Eleonora, Elena et Mariette, etc...
    Tuiga navigue surtout en Méditerranée, où il participe régulièrement aux régates classiques, mais vient parfois en Atlantique ; outre sa présence aux 100 de Pen Duick à Benodet, on a pu l'admirer à l'Armada de Rouen en 2008, et il a également participé aux régates de Cowes, dans le Solent.


 


























lundi 28 mars 2011

VIOLA


Type : Cotre à corne
Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette.


Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1908, au chantier William Fife, à Fairlie, en Écosse.
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu :Ile d'Yeu
Dernière utilisation connue : yacht de croisière privé.

Signification du nom : Viola : fleur, ou prénom ?

Longueur hors-tout : 16,2  m
Longueur de la coque : 12,75 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,9 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air : 13,6 m
Déplacement : 10 t.
Surface maxi de voilure : 130 m²

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.
Avant : étrave convexe  ; bout-dehors.
Arrière : voûte très élancée.
Coque : blanche

Superstructures : très discrètes :  roufs bas, clairevoies...
   Viola a été dessiné par William Fife et construit à Fairlie  en 1908. Il a eu 13 propriétaires, tous britanniques à l'exception des derniers (dont une association de Paimpol, à l'origine de la fête de chants de marins). Il n'a jamais été vraiment abandonné, et les restaurations successives ont fait que la coque est à peu près telle qu'au début du siècle.  Cependant, il a subi des transformations au niveau de la voilure, car il a été doté d'un gréement bermudien pendant une période. L'actuel propriétaire, Yvon Rautureau, a pour port d'attache l'île d'Yeu. Viola est classé monument historique depuis 1993 et rattaché au musée maritime de La Rochelle. La dernière restauration importante date de 1997. Il participe à différents rassemblements, notamment les régates de Noirmoutier et la semaine du golfe du Morbihan.Il n'est pas inscrit à la semaine du Golfe 2013.
    Viola a un sister-ship, actuellement italien et nommé Clio, dont le nom d'origine était Sheena.

dimanche 27 mars 2011

NAN

Type : Cotre à corne
 
 

Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette ; un foc ballon au portant. Numéro de grand-voile : 15


 
Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1897, au chantier William Fife, à Fairlie, en Écosse.
Autres noms  : Anyway
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue :française
Dernier port d'attache connu : Lorient
Dernière utilisation connue : yacht de croisière, voilier école.

Signification du nom : Nan : C'est une altération du prénom Ann, mais également de nanny, diminutif anglais de grand-mère, et également de nourrice. Il semble que ce nom vienne de l'affection que le premier propriétaire avait pour son ancienne nourrice. En tous cas,  les noms de tous les bateaux qu'il a possédés comprenaient une syllabe "nan" ou "na". Peu de bateaux, en tous cas, ont un nom aussi court.
    On dit parfois Nan of Fife, en référence à son architecte et constructeur.

Longueur hors-tout : 24,95  m
Longueur de la coque : 19,25 m
Longueur à la flottaison : 13,5 m 
Largeur maximale : 2,6 m
Tirant d'eau maximal : 3,5 m
Tirant d'air : 
Déplacement : 20 t.
Surface maxi de voilure : 301 m² au près (528 m² au portant)

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu.

Avant : étrave très élancée,  convexe ; bout-dehors.
 

 
 
Arrière : voûte très élancée ; barre franche.
Coque : blanche.

Superstructures : très discrètes :  roufs bas, clairevoies...
    Nan, dessiné par William Fife et construit à Fairlie  en 1890, est un des plus vieux yachts qui naviguent aujourd'hui ; il a un an de plus que Pen Duick !
    Son histoire est peut-être un peu moins compliquée que celle du yacht de Tabarly ; il a peu changé de nom (il s'est quand même fait appeler Anyway dans les années 1960), mais a par contre subi d'importantes modifications. Notamment, il a longtemps été gréé en ketch avec une voilure réduite et une voûte arrière raccourcie. Difficile pour un bateau de durer si longtemps sans changer de propriétaire et sans être abandonné à certains moments : Nan n'a pas fait exception à la règle. Il appartient aujourd'hui à un Français de Saint-Malo, Philippe Menhinick, qui l'a fait complètement restaurer entre 1999 et 2001. Son grand-père anglais avait déjà été propriétaire du bateau à la fin des années 1940.
     Complètement remis à neuf, Nan fait partie des beaux yachts qui naviguent en Méditerranée et participent aux régates classiques. Il se reconnait, par rapport aux autres plans Fife, par sa longueur intermédiaire entre celle de Tuiga et celle de Pen-Duick, et par son faible franc-bord.