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lundi 22 février 2016

DIZRO MAD (BR 267340)

Type : Cotre à corne  ou sloup.

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne et une trinquette marron; haut du mât et espars bleus. Bout-dehors.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1935 au chantier Tertu du Fret (en rade de Brest, dans la presqu'île de Crozon)
Utilisation : bateau de pêche (coquillier)
Autres noms  :
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu :

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade.
 
Signification du nom : Dizro Mad En breton, mad veut dire bon ; mais dizro ? Peut-être une modification de distro, qui veut dire retour ? Donc Bon retour...
Longueur hors-tout : 7,6 m
Longueur de la coque : 7,6 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée ; bout-dehors.

Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : noire, lisse de pavois bleue, fine ligne blanche au niveau du liston. immatriculation à l'avant  BR 267340
Superstructures : aucune ; bateau ponté équipé d'un vivier.
 
    Dizro Mad est un ancien bateau de pêche de la rade de Brest. Lancé en 1952 au chantier Tertu comme beaucoup de coquilliers, c'était un canot à moteur qui a été utilisé pour la pêche jusqu'en 1980. Il a été transformé en voilier de plaisance, avec un gréement classique de coquillier en 1982. Il est actuellement géré par une association brestoise, Tud ar Mor (les gens de mer)

mardi 14 juillet 2015

GÉNÉRAL LECLERC (B6768)


Type : Cotre à corne  ou sloup.
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc sur bout-dehors, une trinquette


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1948 au Fret (Finistère, rade de Brest, presqu'île de Crozon), au chantier Auguste Tertu.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale :  bateau de pêche (coquillier)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Plougastel-Daoulas (port de Tinduff)
Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Général Leclerc : ce général est un des principaux artisans de la Libération de la France en 1944, à la tête de la 2ème Division Blindée. Il est né Philippe de Hautecloque, en 1902, et a ajouté son nom de guerre, Leclerc à la fin de la guerre. Après avoir rejoint le général De Gaulle, dont il était un des plus proches collaborateurs, il a mené diverses actions, notamment en Afrique, pendant l'occupation allemande. A la tête de sa division blindée, il a débarqué sur la côte du département de la Manche, puis à l'offensive décisive du général Patton. Il a eu un rôle décisif dans la libération de Paris et reçu la reddition du général Von Choltitz. après avoir encore joué un rôle important dans la défaite japonaise, il est mort dans un accident d'avion (ou un attentat) en 1947. C'est donc peu après son décès que le bateau a été nommé ainsi : il a été par la suite nommé Maréchal à titre posthume.

Longueur hors-tout : m
Longueur de la coque : 11,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 4,05 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  78 m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée ;  bout-dehors.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : noir, lisse bleue, intérieur bleu ; immatriculation B 6768 (numéro d'origine), en blanc, à l'avant sur chaque bord.


Superstructures : rouf ; bateau ponté.

      Général Lelerc est un ancien coquillier de la rade de Brest, utilisé aussi comme goémonier et comme sablier. Rapidement équipé d'un moteur auxiliaire, il a fini par naviguer au moteur seulement, et a été désarmé en 1973. Devenu bateau de plaisance, plus ou moins bien entretenu, il a été restauré à la fin des années 1980, puis, à nouveau régulièrement entretenu. Mais il commençait à être fatigué, et vient à nouveau d'être restauré aux chantiers du Guip et remis à l'eau mi-juillet 2015.
    Il appartient à l'association Lenn Vor (de lenn =lac, plan d'eau et vor =mer ; nom breton de la rade) de Plougastel et navigue surtout en rade de Brest. Il participe à différents rassemblements de voiliers en Bretagne et peut embarquer 10 personnes Il est classé monument historique.
     Il reste encore, en rade de Brest, 5 anciens coquilliers, qui naviguent à la plaisance. C'est un des type de voiliers traditionnels français dont il subsiste le plus d'exemplaires, mais il en a existé plus de 200 !   
     On peut confondre le Général Leclerc avec la Bergère de Domrémy, mais celle-ci est un peu plus petite et n'a pas de bout-dehors et porte donc une trinquette mais pas de foc. De près, l'immatriculation lève l'ambiguïté (la Bergère est immatriculée BR 5929)

jeudi 20 mars 2014

LA MOUETTE (BR6104)

Type : Cotre à corne  ou sloup.


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc, une trinquette  bout-dehors.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1939 à Camaret (Finistère), au chantier Gourmelon.
Autres noms  :
Utilisation initiale :  bateau de pêche (caseyeur, coquillier)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Le Conquet (quartier de Brest)
Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : La Mouette est un nom de bateau assez fréquent.
   Une mouette est un oiseau qui fréquente les ports, les estuaires et les eaux intérieures. Contrairement à une croyance répandue, la mouette la plus fréquente (mouette rieuse) ne s'aventure pas loin en mer ; il existe cependant des mouettes de haute mer, comme les mouettes tridactyles. Beaucoup de gens de l'intérieur confondent les goélands et les mouettes.

Longueur hors-tout : 10,3 m
Longueur de la coque : 8,1 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,9 m
Tirant d'eau maximal : 2,1 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  78 m² 

État : restauré, bien entretenu

Avant : étrave  faiblement inclinée ;  bout-dehors.

Arrière : à tableau incliné ;  barre franche. 
Coque : bleu clair, pavois bleu, foncé,  fine  ligne jaune au liston. immatriculation à l'avant : BR 6104.


Superstructures : bateau à demi-ponté.

      La Mouette est un ancien bateau de pêche aux crustacés, basé à Porspoder, puis à Saint Pabu (Nord-Finistère). L'hiver, il pratiquait la pêche à la coquille en rade de Brest. Il a été volontairement coulé durant la guerre 1939 - 1945, puis renfloué et restauré.
    A nouveau abandonné, il a été repris et entièrement restauré en 1996 par une association, Tri Martolod (Les trois matelots) qui le faisait naviguer récemment. Aujourd'hui, le bateau est à nouveau faitigué et l'association recherche des fonds pour le restaurer.



      

mercredi 1 mai 2013

LOCH MONNA (BR 267586)

Type : Cotre à corne  ou sloup.

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne, blanche ; une trinquette blanche ; haut du mât et espars bleus.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1956 au chantier Tertu du Fret (en rade de Brest, dans la presqu'île de Crozon)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau de pêche (coquillier), sablier.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Le Tinduff, en Plougastel - Daoulas (rade de Brest), séparé de Logonna par la baie de Daoulas (quartier maritime de Brest)

Dernière utilisation connue : Voilier associatif de promenade.
 
Signification du nom : Loch Monna : Difficile de deviner l'origine de ce nom. Un loch est un lac d'Écosse étroit et profond, mais nous n'avons trouvé aucun loch portant ce nom. D'ailleurs, pourquoi aller si loin ? Un loc'h (avec une apostrophe) est, en breton, un étang saumâtre, en arrière de la dune, communiquant plus ou moins avec la mer. Mais, là non plus, aucun loc'h ne porte ce nom.
    L'explication, en fait, est en rapport avec Logonna, commune située entre la baie de Daoulas et l'estuaire de l'Aulne, en rade de Brest : l'église de Logonna est consacrée à Saint Monna, saint qui aurait débarqué sur la côte sur une barque de pierre comme dans beaucoup de légendes bretonne. Comme l'ermitage d'un saint est dénommé log ou loch, nous y voilà : Logonna viendrait de Loc Monna, l'ermitage de saint Monna et le bateau est tout simplement le bateau de Logonna.

Longueur hors-tout : 10,9 m
Longueur de la coque : 10,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,7 m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 11 t.
Surface maxi de voilure :  m² 


État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée ; pas de bout-dehors.

Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : noire, lisse de pavois bleue, fine ligne blanche au niveau du liston. immatriculation à l'avant  BR 267586 (Le quartier de Brest était désigné autrefois par B, maintenant par BR). Bleu assez clair avec un liston bleu avant la restauration.

Superstructures : Bateau ponté ; portait autrefois, tout à l'arrière, une timonerie cubique, marron et vitrée.
     Loch Monna est un ancien bateau de pêche de la rade de Brest. Lancé en 1956, il était motorisé et le mât était utilisé comme support d'un mât de charge ; il a dragué les coquilles Saint-Jacques et les pétoncles en rade de Brest puis en baie de Saint-Brieuc, jusqu'en 1990 ; Il draguait aussi le maërl. Une timonerie, pratique mais peu esthétique, a été rajoutée en 1974.
       Lors de son départ en retraite, Jean Touraine, son patron (qui l'avait acheté en 1959), l'a vendu comme bateau de plaisance pour éviter sa destruction dans le cadre du plan Mellick. Le bateau reçoit un gréement et des voiles en 2003.
        La dégradation de la coque et du pont, due à l'âge du bateau, nécessitait une restauration complète. Elle a eu lieu en 2011 : la couleur bleue a été remplacée par le noir plus courant sur les coquilliers de la rade de Brest, et la timonerie a été enlevée ; un gréement  et une voilure adaptés ont été également réalisés  Son nouveau patron, Yann Roger, (ancien capitaine de la Recouvrance) a pu participer avec un voilier remis à neuf aux fêtes de Brest 2012. depuis, il propose des sorties en rade de Brest, au départ de Tinduff, souvent en compagnie de la gabare Dahl Mad. Sa capacité est de 14 personnes.
   Loch Monna était présent à la semaine du Golfe du Morbihan 2013 et à temps-fête à Douarnenez ( juillet 2014).

     Dans le numéro 265 du Chasse-Marée (janvier 2015), Yann rend un émouvant hommage à son père, Gérard, décédé fin 2014, qui a commandé des voiliers traditionnels comme ND de Rumengol, la Belle Étoile ou la Nébuleuse.

vendredi 6 mai 2011

SAINT-GUÉNOLÉ


Type : Cotre à corne  ou sloup.
Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc, une trinquette.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1948 au chantier Belbeoc'h du Fret (en rade de Brest, dans la presqu'île de Crozon)
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale :  bateau de pêche (coquillier).
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Plougastel-Daoulas
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade.
 
Signification du nom : Saint Guénolé est un saint breton, mort en 532. Il a fondé l'abbaye de Landévennec, en rade de Brest. Son nom a été également donné à un port de pêche du sud-Finistère, sur la commune de Penmarch.

Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 11,4 m
Longueur à la flottaison : 9,7 m 
Largeur maximale : 4,1 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 17 t.
Surface maxi de voilure : 135 m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée ; bout-dehors.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : bleu clair,. immatriculation à l'avant : BR 6773.


Superstructures : bateau a demi-ponté (avant et arrière).
 
      La Saint-Guénolé est un ancien bateau de pêche de la rade de Brest. Lancé en 1948, il a été motorisé en 1952 et a dragué les coquilles Saint-Jacques jusqu'en 1961. Il servait de goémonnier et de sablier (dragage de maërl) en dehors des périodes d'autorisation du dragage des coquilles.C'est un des derniers coquilliers à voiles construits.
       Restauré vers 1968 à Camaret, il a été utilisé comme bateau de plaisance par un propriétaire qui vivait à bord, et était basé dans l'estuaire du Trieux. A partir de 1979, il a servi d'école de voile pour enfants (école de mer du Trégor). En 1988 il a été restauré par le chantier Clochet, de Plouguiel, sous ses formes d'origine. Cela lui a valu d'être classé monument historique en 1993. Le bateau a ensuite été racheté par la ville de Morangis, puis par celle de Lézardrieux, et enfin celle de Plougastel, qui l'a fait revenir en rade de Brest en 2003. Il est utilisé essentiellement comme école de voile,par le Centre Nautique Armorique et participe à de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels 
       Saint-Guénolé a été entièrement restauré en 2011-2012 et sa remise à l'eau était un des temps forts des tonnerres de Brest 2012.
      Il reste encore, en rade de Brest, 5 anciens coquilliers, qui naviguent à la plaisance. C'est un des types de voiliers traditionnels dont il subsiste le plus d'exemplaires, mais il en a existé plus de 200 ! Saint-Guénolé, avec sa coque bleu ciel, se distingue des autres unités, peintes en noir avec un pavois bleu.