jeudi 12 février 2015

SILHOUETTE (H 8)

Type : Cotre à corne.
Gréement : 1 mât en 1 seule  partie  ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 1  foc ; voiles blanches. N° de voile : H 8.


Matériaux : Bois
Date et lieu de lancement : 1910, au chantier Abeking et Rasmussen, en Allemagne.
Autres noms  : Woge IV
Utilisation initiale : voilier de régate.
Dernière nationalité connue : allemande
Port d'attache :
Utilisation : Voilier de promenade et de régate, privé.
 
Signification du nom : Silhouette :  Un nom commun en français, provenant du nom d'un contrôleur général des Finances sous Louis XV, réputé pour ne laisser aucun argent après impôt ( il ne restait donc que le contour : la silhouette). A fini par devenir synonyme de forme. Les voiliers auriques ont généralement une belle silhouette
   
Longueur hors-tout :  environ 15 m
Longueur de la coque :  m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :   m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :
Déplacement : t.
Surface maxi de voilure :  m² 
(nous n'avons pas trouvé pour l'instant les caractéristiques chiffrées de ce voilier)

État :  restauré, bien entretenu
Avant : étrave  élancée. 

Arrière : voûte très élancée.  


Coque : en bois verni.  

Superstructures : aucune
 
    Silhouette a été construit en 1910 selon la jauge 8 m JI (ou 8 m R) de 1907, qui a été catégorie olympique jusqu'aux derniers jeux d'avant la 2ème guerre mondiale (1936)  Il a navigué en Allemagne du nord et au Danemark. Redécouvert dans les années 1980, et restauré il navigue en Allemagne (en mer et sur le Bodensee), et également sur le lac Léman, en Méditerranée : il participait pour la première fois aux Voiles de St-Tropez 2014, où nous avons pris les photos.

samedi 7 février 2015

HISPANIA (D5 / ESP1)


Type : Cotre à corne

Gréement : mât en 1 seule  partie ;  une voile à corne, un flèche(un grand ou un petit) ;  grand-voile portant le numéro D 5 / ESP 1 ;  2 focs, une trinquette ; spis de différentes dimensions.



Matériaux : charpente en acier, bordés et pont en bois, lest en plomb ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement :  1909, au chantier Karppard de Pasajes (Asturies) sur des plans de William Fife.

 
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : espagnole
Dernier port d'attache connu : Puerto Sherry, près de Cadiz.
Dernière utilisation connue : yacht de croisière et de course.

Signification du nom : Hispania : un autre nom de l'Espagne, usité surtout à l'époque romaine. Il désignait en fait l'ensemble de la péninsule ibérique : Espagne et Portugal ; ce dernier existe depuis le XII ème siècle. Un autre voilier, plus petit, porte le même nom : Hispania IV, basé dans le Morbihan. Il s'agit d'un 8 m JI.

Longueur hors-tout :  30,2 m
Longueur de la coque : 23,4 m
Longueur à la flottaison : 15 m 
Largeur maximale : 4,1 m
Tirant d'eau maximal : 2,9 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 40 t.
Surface maxi de voilure : 412 m² au près

État : récemment restauré, bien entretenu.
Avant : étrave très élancée, convexe ; bout-dehors. Dragon de Fife dessiné de chaque côté de l'étrave.
Arrière : voûte très élancée. 
 
Coque : blanche.

Superstructures : très discrètes : roufs bas, clairevoies...

     Hispania  a été construit en Espagne, en 1909, selon la jauge 15 m JI . cette jauge est peu représentée de nos jours ; Hispania a cependant trois frères "jumeaux", Mariska, Tuiga et The Lady Anne.
      Le yacht a été construit pour le roi d''Espagne Alphonse XIII. Il a remporté de nombreuses régates, notamment devant Tuiga mais certaines mauvaises langues ont insinué que les adversaires laissaient gagner le yacht royal...
    Depuis, il navigue surtout en Méditerranée, où il participe régulièrement aux régates classiques et court maintenant à armes égales avec les trois autres 15 m JI de William Fife qui existent encore. 
    Il a été plus ou moins abandonné dans la seconde moitié du XXème siècle, utilisé comme houseboat comme beaucoup de vieux voiliers.Il a été restauré à Southampton au début du XXIème siècle, les finitions étant réalisés à Palma de Majorque.
    Depuis, il navigue surtout en Méditerranée, où il participe régulièrement aux régates classiques et court maintenant à armes égales avec les trois autres 15 m JI de William Fife qui existent encore.
    On distinguera Hispania (D1), de Mariska (D1), de Tuiga (D3), de The Lady Anne (10), de taille et de silhouette comparable, par leur numéro de voile et par de menus détails .

vendredi 6 février 2015

NIN (8)

Type : Cotre à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie  ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2  focs, une trinquette ; voiles blanches. N° de voile : 8 (Le 8 souligné indique qu'il s'agit d'un 8 m JI ; à ne pas confondre avec Moonbeam IV, beaucoup plus grand)


Matériaux : Bois d'essences variées (chêne, acajou, pont en teck, etc)
Date et lieu de lancement : 1913 , au chantier Allegrini à Antibes, sur des plans de Jean Quernel
Autres noms  : Nini, Patara, Thérèse, Sirius
Utilisation initiale : voilier de régate.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Sanary (entre Marseille et Toulon)
Utilisation : Voilier de promenade et de régate, privé.
 
Signification du nom : Nin :  Un diminutif de Nini, lui-même diminutif d'un prénom ?
   
Longueur hors-tout : 13,5   m
Longueur de la coque : 12,2 m
Longueur à la flottaison : 8 m 
Largeur maximale :  2,5 m
Tirant d'eau maximal : 1,7 m
Tirant d'air :
Déplacement : 8 t.
Surface maxi de voilure : 120
État :  restauré, bien entretenu
Avant : étrave  élancée. 

Arrière : voûte très élancée.  
 

Coque : blanche.  

Superstructures : rouf bas, 3 hublots rectangulaires sur chaque bord ; cockpit central
 
    Nin a été construit en 1913 selon la jauge 8 m JI de l'époque, comme Estérel ; il portait le nom de Nini. Performant en régates, il a  été regréé en yawl bermudien en 1919 pour être plus manœuvrable en équipage réduit. regréé en cotre bermudien en 1926, il a assidûment participé aux régates méditerranéennes et a été bien entretenu malgré les changements de nom et de propriétaire. Restauré entre 2010 et 2012 et regréé en cotre (le mât est d'origine !), Nin participe toujours aux régates classiques en Méditerranée.
  Nin a été classé bateau d'intérêt patrimonial (BIP) en 2008 et est entré depuis peu dans la liste, de plus en plus étoffée, des voiliers centenaires.


samedi 27 décembre 2014

MARIQUITA (C1)


Type : Cotre à corne








Gréement : mât en 2  parties ;  une voile à corne, un flèche ;  grand-voile portant le numéro C1. 2 focs, une trinquette ; spis de différentes tailles.


Matériaux : Coque et pont en bois ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1911, au chantier Fife de Fairlie, en Écosse.
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu : Glasgow.
Dernière utilisation connue : yacht privé.

Signification du nom : Mariquita est un prénom espagnol ; c'est aussi le nom espagnol de la coccinelle.
Longueur hors-tout :  38,2 m
Longueur de la coque : 29 m
Longueur à la flottaison : 19,2 m 
Largeur maximale : 5,2 m
Tirant d'eau maximal : 3,6 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 79 t.
Surface maxi de voilure : 580 m² au près ; plus de  1000 m² au portant

État : récemment restauré, bien entretenu.

Avant : étrave très élancée ; bout-dehors 




Arrière : voûte très élancée
 
 

Coque : blanche.

Superstructures : discrètes : petit rouf protégeant la descente, clairevoies. une jolie annexe en acajou vernis est placée, retournée, sur le pont et permet de reconnaître Mariquita à coup sûr.

     Mariquita  a été lancé, pour un industriel écossais, en 1911 au chantier Fife de Fairlie, en Écosse. Ce grand cotre aurique en bois a été construit selon les règles 19 m J (ou 19 m R), caractérisée par la lettre C sur la voile.C'est le seul rescapé de cette classe, qui comprenait aussi Octavia, Norada et Corona. 
     Après s'être distingué en régate jusqu'en 1930, le yacht a été abandonné sur une vasière de Pin Mill, près d'Ipswich (Suffolk)., utilisé par périodes comme "house - boat". 
    Redécouvert en 1991, il a été entièrement restauré par le chantier écossais Fairlie Restauration (le successeur des chantiers Fife). Remis à l'eau en 2004, ce magnifique yacht navigue en Méditerranée et participe aux régates classiques .Il est un des plus voiliers les plus élégants et les plus rapides de cette magnifique flotte qu'on appelle la grande classe (Big Class). On le reconnait facilement au numéro C1 de la grand voile, ainsi qu'au canot retourné sur le pont. L'immense bôme (21,40 m de long, une des plus grandes existantes) touche fréquemment les vagues au portant. L'étrave n'est pas décorée du fameux dragon qui caractérise la plupart des voiliers construits par Fife.
      Mariquita a été rachetée en 2019 par un riche entrepreneur français (Benoit Couturier) qui a choisi de le baser en Bretagne, en commençant  par le faire restaurer au chantier du Guip, de Brest. après des travaux à Concarneau (chantier JFA), elle est, depuis le mois de mai 2021, amarrée au port du Château, à Brest Les non moins célèbres Moonbeam of Fife et Moonbeam IV l'ont rejointe début juillet 2021. En août 2023 a eu lieu la "Finistère Brest Classic", entre Brest et Douarnenez ; ils y ont été rejoint par 3 yachts plus petits : Pen Duick, Fyne et Lady Maud. Il est prévu que cette compétition devienne annuelle et prenne de l'ampleur.


mercredi 3 décembre 2014

OLYMPIAN (P 14)

Type : Cotre à corne.
Gréement : 1 mât en 1 seule partie ;  une grand- voile à corne ; un foc ; pas de bout-dehors ni de flèche. N° de voile : P / 14

Matériaux : coque et  pont en bois  
Date et lieu de lancement : 1913 à Chicago, au bord du lac Michigan, par le chantier Wood & Mc Clure  ; dessiné par William Gardner, l'auteur des plans d'Atlantic.

Autres noms  : ?
Utilisation initiale : yacht.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache :
Utilisation : Voilier de promenade et de régate privé.
Signification du nom : Olympian signifie olympique, en français.

Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 16,6 m
Longueur à la flottaison : 10,5 m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :
Déplacement : 12 t.
Surface maxi de voilure :   m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave très élancée ; bout-dehors. 
 
Arrière : voûte très élancée. 
 
 
 
Coque : vert foncé. 

Superstructures : rouf long et bas, vitré

  Olympian a été construit à Chicago en 1913 selon les règles de l'éphémère P Class. Il a navigué sur le lac Michigan. Modifié, regréé en voilier bermudien, il a été retrouvé par Bruno Troublé. Le célèbre régatier avait déjà trouvé son propre bateau, Jour de fête, aux USA . Il a racheté Olympian pour le compte d'un Français, Philippe Oddo. Magnifiquement restauré, le cotre a été ramené en France.
   Il a participé pour la première fois en 2014  aux régates en Méditerranée ; l'occasion, lors de cette première participation, de gagner le trophée des centenaires : un nouvel arrivant de qualité : Olympian a reçu également le prix de l'élégance à Imperia : une nouvelle carrière qui a commencé, à 100 ans, sous les meilleurs auspices...
   Olympian a deux sister-ships, P5 ( Corinthian), noir et P 13 (Chips), rouge.