jeudi 7 avril 2011

LOLA OF SKAGEN

Type : Cotre à corne
Gréement : mât en 2  parties (à chouque) depuis 2009 (à pible auparavant);  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette.

Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1919, au chantier Nipper, à Skagen,au Danemark (extrême nord du Jutland).
Autres noms  : 
Utilisation initiale : bateau de pêche à la senne (harenguier)
Dernière nationalité connue : français (britannique (enregistré à Londres) jusqu'au 19 mars 2019)
Dernier port d'attache connu : saint-Denis d'Oléron, en Charente Maritime
Dernière utilisation connue : Voilier de croisière, charter.

Signification du nom : Lola of Skagen : Lola st un prénom féminin, qui a été donné au bateau par les Hollandais qui l'ont acheté et restauré à partir de 1980. Il parait que le nom d'origine (que nous ne connaissons pas...) n'était pas correct en Néerlandais. Skagen est le port danois d'où est originaire le voilier.

Longueur hors-tout :  22,3 m
Longueur de la coque : 17,3 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 4,6 m
Tirant d'eau maximal : 2 m
Tirant d'air : 20,5 m (14,5m en abaissant le mât de flèche pour passer sous les ponts)
Déplacement : 41 t.
Surface maxi de voilure : 208  m² 

État : restauré, entretenu régulièrement

Avant : étrave presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : voûte inclinée,
Coque : blanche, pavois noir. 

Superstructures : rouf en avant du poste de barre. 
     Lola of Skagen est un ancien harenguier danois, construit juste après la première guerre mondiale ; il travaillait en mer du Nord et conservait les poissons dans un vivier. Les bateaux de ce type étaient très nombreux ; le propriétaire actuel de Lola pense qu'il en reste encore plus de 70 à flot. Mais les Nordiques (Scandinaves, Néerlandais, Allemands) ses sont beaucoup plus préoccupés de leur patrimoine maritime que les Français : ceux-ci n'ont commencé à s'en préoccuper qu'au début des années 1980. C'était trop tard pour la plupart des bateaux, qui étaient devenus des épaves. La seule solution était de reconstruire des répliques.
     Lola possédait un moteur auxiliaire dès son lancement ; ce moteur de 2 cylindres avait 20 litres de cylindrées, pesait 4 tonnes et sa puissance était de 20 chevaux ! bien sûr, au fil des ans, il a perdu sa voilure et son gréement ; le  bateau a travaillé à la pêche jusqu'en 1970. Il a coulé (et donc été renfloué) au moins 2 fois dans un port, dont une fois pendant la guerre.
   Ce sont des Hollandais qui l'ont récupéré, lui ont donné son nom actuel et l'ont restauré, à partir de 1980, sous son aspect d'origine. Ils l'ont exploité au charter.
    Racheté en 1994 par Jean-François Garenne et Margot Peeters, le cotre a été restauré à nouveau et a recommencé à naviguer en charter à partir de 2000. L'intérieur a été entièrement refait en 2005 et permet à 12 passagers et aux 4 membres d'équipage d'y vivre en croisière. Lola navigue sur les côtes de Charente-Maritime, mais aussi jusqu'au Portugal, à la Bretagne, à l'Angleterre et à l'Irlande. Le gréement a été remplacé en 2009, avec notamment un mât plus haut, en 2 parties. En 2011, nouvelle grande restauration (changement de la quille, de l'étrave, de bordés et du pont). Le bateau participe à de nombreux rassemblements de voiliers, notamment les semaines du Golfe du Morbihan et les fêtes maritimes de Brest et de Douarnenez.

mercredi 6 avril 2011

VILONA MAY

Type : Cotre à corne









Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand- voile à corne, un flèche ;  un foc, une trinquette.
 


Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1898 à Looe, en Cornouailles britannique.
Autres noms  : Muriel
Utilisation initiale :  lougre de pêche
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu : Polperro (?)
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière privé.

Signification du nom : Vilona May : les  prénoms des 2 filles du second propriétaire. Le patron qui a fait construire le bateau l'avait appelé Muriel, selon le prénom de sa fille.

Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 8,8 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air : m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :   m² 

État : plusieurs fois restauré, entretenu régulièrement
Avant : étrave verticale ; bout-dehors. immatriculation FY20  en blanc sur le pavois noir (FY pour Fowey).
 

Arrière : tableau presque vertical.
 
 
Coque : jaune, pavois noir. 

Superstructures : très discrètes.
     Vilona May  a une coque comparable à celle des lougres de Cornouailles britannique (Cornish lugger). Mais, contrairement aux autres bateaux de ce type, plus grands, il a un seul mât et est gréé avec une voile à corne. Il est plus que centenaire, puisque son lancement date de 1898. Il a pratiqué la pêche, au départ de Looe, puis de Polperro, jusqu'en 1950, puis a été convrti en yacht. Bien entretenu, plusieurs fois restauré , c'est un bateau capable de grandes traversées malgré sa petite taille : il a traversé l'Atlantique, jusqu'aux Antilles,  et est même allé au Groenland, ce qui ne peut guère se faire sans rencontrer du très gros temps. Il est même allé en Australie.
    Vilona May était présent à Brest et à Douarnenez en 2008. Il était en vente lors des régates de Looe de 2007 et serait actuellement basé en Espagne. Un petit bateau qui n'a rien d'un "reste-à-terre"!

MARGUERITE

MARGUERITE
Type : Cotre à corne

Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette Inscriptions : Cf sur la grand-voile (pour Cardiff), By sur la trinquette (pour Barry)

 
 Matériaux : coque et  pont en bois (chêne) ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1893, au chantier Rowles , à Pill, près de Bristol.
Autres noms  :
Utilisation initiale :  cotre pilote du canal de Bristol
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : Voilier  de croisière privé.

Signification du nom : Marguerite : un prénom féminin, comme c'est le cas pour les noms de la plupart des cotres pilotes. 

Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 16,2 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 4,2 m
Tirant d'eau maximal : 2,5 m
Tirant d'air : m
Déplacement : .36 t
Surface maxi de voilure :  m² 

État : restauré.

Avant : étrave presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : voûte ; arrière arrondi ; barre franche.
Coque : blanche, pavois gris.

Superstructures : très discrètes.
     Marguerite est un ancien cotre pilote du canal de Bristol, également appelé Marguerite T. Peu de renseignements sur l'histoire de ce voilier, qui a certainement été restauré assez récemment ; il était présent à Brest en 2004, et était en très bon état. Il a pratiqué le pilotage au départ de ports gallois (Cardiff et Barry, notamment), puis beaucoup navigué comme yacht. 
      Il a également participé à Temps-fête 2018, à Douarnenez.

Ses plans ont inspiré la construction du cotre récent Annabel J.

MARIAN

Type : Cotre à corne

Gréement : mât en 2  parties ;  une grand- voile à corne, un flèche ; 2 focs, une trinquette 
 


Matériaux : coque et  pont en bois (charpente en chêne, bordés en pin) ; mât en bois (Douglas).
Date et lieu de lancement :  1893 au chantier Hambly and sons, à Cardiff, au pays de Galles. Reconstruit et relancé en 2002 à Gweek, en Cornouailles.
Autres noms  : Colaba, Marianne
Utilisation initiale :  cotre pilote du canal de Bristol
Dernière nationalité connue : britannique
Dernier port d'attache connu : Falmouth, Cornouailles
Dernière utilisation connue : Voilier  de croisière privé.

Signification du nom : Marian : un prénom féminin, comme c'est le cas pour les noms de la plupart des cotres pilotes. Il s'agit ici du prénom de la fille aînée de John Morse, le patron  pilote pour qui ce bateau a été construit. C'était aussi le prénom de sa mère, alors que sa grand-mère s'appelait Mary-Ann.

Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 15,2 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 3,8 m
Tirant d'eau maximal : 2,4 m
Tirant d'air : m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : reconstruit, bien entretenu.

Avant : étrave presque verticale ; bout-dehors.
Arrière : tableau très incliné, plus étroit que sur les autres cotres pilotes  ; barre franche.
 
Coque : blanche et bleu foncé, pavois bleu foncé

Superstructures : très discrètes.
     Marian est un ancien cotre pilote du canal de Bristol. Construit en 1889, c'est un des cotres pilotes les plus anciens. Son âge implique une histoire mouvementée ; le bateau a cessé de pratiquer le pilotage vers 1920 ; il a alors été transformé en yacht et peint en blanc. Après la deuxième guerre, il était plus ou moins abandonné sur une vasière de la rivière Hamble, Quelques essais pour le refaire naviguer, quelques années d'utilisation comme houseboat,  l'abandon dans d'autres ports, des essais de restauration plus ou moins ratés, d'autres essais de navigation... L'état de Marian nécessitait finalement une réelle reconstruction qui s'est terminée en 2002. le voilier fait désormais partie de la magnifique flottille de pilot cutters du sud-ouest de la Grande-Bretagne, et navigue dans cette région ainsi qu'en Manche, jusqu'en Bretagne.