vendredi 26 avril 2013

PÈRE GABRIEL (MN 313046)


Type : Cotre ou Sloup à corne.
Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ;Grand- voile à corne et flèche ; un foc, une trinquette ; Focs rouges, GV et flèche blancs.
Matériaux : coque   et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1949 (commencé en 1942) au chantier Paraveau à Marennes 
Autres noms  : Mirage.
Utilisation initiale : Sloup ostréicole de Charente Maritime.
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : La Flotte en Ré. N° de coque : MN 313046.
Utilisation actuelle : Voilier de croisière privé.

Signification du nom : Père Gabriel : ?
  
Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 9,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,1 m
Tirant d'eau maximal : 1,25 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  10 t.
Surface maxi de voilure :  75 m² 

État : restauré, régulièrement entretenu.

Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors. 

Arrière : à tableau. 
 
Père Gabriel au Bono (semaine du Golfe 2023)

 
Coque : blanche.

Superstructures : aucune. bateau ponté.

  Père Gabriel a servi de sloup ostréicole de son lancement en 1949 (sous le nom de Mirage) jusqu'à sa transformation en voilier de plaisance en 1991.
  Il est venu à la semaine du Golfe du Morbihan en 2011 et en 2023

jeudi 25 avril 2013

ORIOLE (NY 11)

Type : Cotre à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à  pible) ; une grand- voile à corne ; un foc, une trinquette. Voiles blanches. N° NY 11 sur la grand-voile



Matériaux : coque et  pont en bois  
Date et lieu de lancement : 1905 à Bristol (Rhode Island, USA) par le célèbre Nathaniel Herreshof.
Autres noms  : 
Utilisation initiale : yacht.
Dernière nationalité connue : française, mais pavillon américain.
Port d'attache  ?
Utilisation : Voilier de promenade et de régate privé.

   Signification du nom : Oriole : Les orioles sont des oiseaux américains , vivement colorés (avec du jaune ou de l'orangé), de la famille de ictéridés , bons chanteurs. Leur couleur  rappelle celle du loriot d'Europe (oriolus), mais ce sont des oiseaux assez différents.
    Le même nom est porté par un navire-école de la Marine Canadienne (ketch bermudien de 31 m) ; plus précisément HMSC Oriole.
   
Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque :  13,25 m
Longueur à la flottaison : 9,1 m 
Largeur maximale :  2,65 m
Tirant d'eau maximal : 1,9 m
Tirant d'air :
Déplacement : 8,5 t.
Surface maxi de voilure :  100 m² 

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave très élancée ; bout-dehors.
Arrière : voûte très élancée.
Coque : blanche

Superstructures : rouf allongé
   Oriole est un des représentants de la jauge New York forty  (18 yachts identiques, don il reste une dizaine ; en particulier Linnet, NY 10). Découvert sur une vasière en 2003, il a été restauré aux USA, puis amené en France. Une nouvelle restauration a eu lieu en 2011 dans le Morbihan.
  Il appartient au président de la fédération française des yachts de tradition, Jean-Pierre L'Hostis.
On peut le voir lors des régates de Méditerranée, ou en Bretagne ; il était aux fêtes de Brest 2012.

mardi 23 avril 2013

BABAR


Type : Cotre à corne.
 
Gréement : Mât en 1 seule partie (à pible) ;Grand- voile à corne ; un foc, une trinquette. GV et foc marron, flèche et trinquette bleus.
Matériaux : coque  (chêne) et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 10 mai 1981 au chantier du Guip à l'île aux Moines (dessiné par François Vivier) 
Autres noms  :  Soir du 10 mai 1981, Tal Coët, ; 4 propriétaires ont navigué avec ce bateau avant Pierre Raffin-Caboisse.
Utilisation initiale : bateau de plaisance, réplique d'un langoustier de Bretagne sud.
Dernière nationalité connue : française.
Port d'attache : Noirmoutier.
Future utilisation : Voilier de croisière privé.
 
Signification du nom : Babar : c'est le nom d'un éléphant très célèbre dans la littérature enfantine. C'était le surnom du père d'Éric Tabarly ; ce nom a été conservé pour cette raison par Pierre Raffin-Caboisse, mais c'était au départ le surnom (affectueux, parait-il...) de la femme du troisième propriétaire, M. Schneider. Tal Coet, le second nom (pendant peu de temps) signifie, en breton, front de bois. Quant au 10 mai 1981, c'était la date de mise à l'eau du bateau, mais aussi une date célèbre de l'histoire de France : l'élection de François Miterrand à la présidence de la République. Hasard ou pas ?
     
Longueur hors-tout :  15 m
Longueur de la coque : 9,95 m
Longueur à la flottaison : 8,95 m 
Largeur maximale : 3,4 m
Tirant d'eau maximal : 1,65 m
Tirant d'air : 13 m
Déplacement :  10 t.
Surface maxi de voilure :  53 m² 

État : restauré, régulièrement entretenu.

Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors. Un petit éléphant, portant une hermine sur l'oreille et une autre sur la selle, est dessiné de chaque côté de l'étrave. 
Arrière : à tableau.
Coque : blanche, pavois bleu.
Superstructures : rouf  bas.

  Babar présente certaines similitudes avec Kurun, le bateau de Jacques-Yves Le Toumelin (1920 - 2009) Comme lui, il a effectué avec son propriétaire, Pierre Raffin-Caboisse (artiste-peintre), un tour du Monde  ; parti en 1999 sur les traces de Kurun, il est revenu en 2002.
   Cependant, il n'a pas été construit pour lui ; Pierre Raffin-Caboisse l'a racheté en 1994, après avoir attendu plusieurs années qu'il soit mis en vente.
   Un nouveau voyage sur les traces de La Pérouse, a failli mal se terminer : A l'ouest de la Bretagne, par mauvais temps, Babar a été bousculé par un cargo, qui ne s'est pas arrêté, comme c'est souvent le cas, hélas. Le navigateur a réussi a ramener en France son bateau blessé (principalement au-dessus de la flottaison, heureusement). De grosses réparations ont été nécessaires, mais Babar est de nouveau comme neuf, et fréquente les rassemblements de voiliers traditionnels. On l'a notamment vu aux premiers rassemblements de Douarnenez, à Brest, à l'Armada de Rouen, aux semaines du Golfe du Morbihan 2011 et  2013. Il était à la Semaine du Golfe en 2015 et participera à nouveau à l'édition 2017.
     Babar est labellisé B I P.







   

SAINT-MICHEL II


Type : Cotre à corne ou sloup.






Gréement : mât en 2  parties (avec mât de flèche) ; une grand-voile à corne et un flèche  ; un foc et une trinquette.


Matériaux : coque, mâts et espars en bois.
Date et lieu de lancement :  Réplique : 2011 à Nantes par l'association Cale 2 l'île, en collaboration avec l'architecte François Vivier. Original lancé en 1875 au chantier Lemarchand du Havre.

Autres noms : aucun

Utilisation initiale :  original : yacht, puis cotre pilote de Saint-Nazaire, puis navette du bagne d'enfants de Belle-Île.  Détruit en 1911.
Dernière nationalité connue : Française
Dernier port d'attache connu : Nantes
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière associatif.
 

 Signification du nom : Saint Michel II :  C'était le nom du deuxième voilier de Jules Verne.
Longueur hors-tout :  20,2 m
Longueur de la coque : 13,3 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 3,5 m
Tirant d'eau maximal : 2,25 m
Tirant d'air :   m
Déplacement :  23 t.
Surface maxi de voilure :  150 m²

État :Neuf (mis à l'eau en mai 2011)

Avant : étrave  verticale ; bout-dehors.

Arrière : à tableau très incliné ; barre franche.

Coque : noire, pavois rouge. Liston et lisse de pavois blanche. 

Superstructures : descentes, roufs très discrets.


      Saint-Michel II est la réplique, lancée en 2011, du deuxième yacht de Verne. Ce yacht, basé au Crotoy dans la Somme, a été construit pour le célèbre écrivain en 1875. Luxueusement aménagé, il a été revendu au bout d'un an 1/2, à Nantes, pour être remplacé par un yacht à vapeur plus grand. Retrouvant alors une vocation de voilier pilote, Saint-Michel II a été affecté au pilotage à Saint-Nazaire, jusqu'en 1901. Il a terminé sa carrière en reliant le continent à Belle-Île, pour le bagne. Une fin peu glorieuse pour le bateau d'un écrivain épris de liberté et de progrès.
      Le voilier a été détruit en 1911 et il n'en reste que des plans en mauvais état. Mais il était comparable aux célèbres Marie-Fernand et Jolie-Brise, les deux seuls survivants des pilotes du Havre, les fameuses Hirondelles de la Manche. Marie-Fernand a été construit, 20 ans plus tard que Saint-Michel II, au même chantier Lemarchand.
       Peu de temps après son lancement, le nouveau Saint-Michel II participait à la semaine du Golfe du Morbihan en juin 2011. Après d'autres participations, il participait à nouveau à ce rassemblement en mai 2023, et est présent à de nombreuses fêtes maritimes.

lundi 22 avril 2013

CARIAD


Type : Cotre à corne ou sloup.




Gréement : mât en 1 seule partie (à pible) ; une grand-voile à corne ; pas de flèche (?) ; un foc et une trinquette.


Matériaux : coque, mâts et espars en bois.
Date et lieu de lancement :   1904 au chantier Rowles, à Pill  près de Bristol.
Autres noms : aucun

Utilisation initiale :  cotre pilote de Cardiff  (Pays de Galles), travaillant sur le Canal de Bristol.
Dernière nationalité connue :  britannique.
Dernier port d'attache connu : immatriculé à Bristol mais navigue actuellement en Bretagne (ports d'attache Vannes et La Roche-Bernard)
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière (privé ou charter)
 
 Signification du nom : Cariad En Gallois, cela signifie être cher, être aimé ; darling, in english : Un bateau largement centenaire, qui a certainement été aimé par ses propriétaires !
Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 14,3 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 3,9 m
Tirant d'eau maximal : 2,3 m
Tirant d'air :  14 m (mât)
Déplacement :  30 t.
Surface maxi de voilure :  m²

État :Restauré (ou même reconstruit) et remis à l'eau en 2006 ; bien entretenu.

Avant : étrave  légèrement inclinée ; bout-dehors.

Arrière : à tableau très incliné ; barre franche.
Coque : naguère noire., fin liston blanc.  Actuellement, repeinte en blanc.
Superstructures : descentes, roufs très discrets.

      Cariad est un ancien pilote du canal de Bristol construit en 1904. Il était basé à Cardiff (comme l'indique l'inscription Cf sur la grand-voile), puis à Bristol à partir de 1914. Il a  travaillé sous voiles seules jusqu'en 1922 et était alors le bateau-pilote à voiles en activité. Il a ensuite été transformé en voilier de plaisance et a été motorisé. 
       Le musée maritime d'Exeter l'a conservé à flot de 1970 à 1977 ; puis il a été sorti de l'eau et conservé sous abri après une tentative de restauration en 1978.
De 1997 à 2006, la coque et le pont ont été restaurés (quasiment une reconstruction). Le voilier, remis à neuf, est aussi beau que les superbes répliques cornouaillaises de voiliers-pilotes. Il navigue à nouveau beaucoup en Atlantique, en Manche en mer du Nord et même en Baltique. Il vient fréquemment en France ; notamment à Paimpol en 2009, à la semaine du Golfe et au festival Terre et mer de la baie de Morlaix en 2011.
    Cariad participait aux semaines du Golfe du Morbihan 2013 et 2015. il participait aussi à Vilaine en fête en 2016.
     Il a maintenant été repeint en blanc.
 

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